Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

Paul SAINTENOYarchitecte1902-1903

Henry VAESarchitecte1902-1903

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Forest (DPC-DCE - 2014-2020)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016-2019

id

Urban : 38877
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Description

Établissement scolaire de style éclectique, conçu en 1902-1903 par les architectes Paul Saintenoy et Henri Vaes sur une parcelle traversante entre les rues de Mérode et Pierre Decoster. Agrandi et équipé à plusieurs reprises en 1913, 1926, 1960, 1964, 1969, 2009, 2013 et 2016. À partir des années1940, les sœurs apostolines de Saint-Joseph reprennent l’école. Aujourd’hui, l’École Maternelle et Primaire Saint-Antoine se situe le long de la rue Pierre Decoster et l’École secondaire La Cime le long de la rue de Mérode.

Histoire

L’urbanisation des banlieues de Bruxelles entraîne la création de nouvelles écoles. Ainsi, les sœurs de Sainte-Marie de Forest prévoient la création d’une école dans les rues les plus peuplées du quartier Saint-Antoine, au sein de l’îlot entre la rue de Mérode et de la rue Pierre Decoster. La situation est parfaite en raison de la proximité de la très fréquentée avenue VanVolxem. La paroisse Saint-Antoine de Padoue, récemment fondée, a peut-être soutenu la construction de cette école, car les architectes Paul Saintenoy et Henri Vaes ont également participé à la construction de l'église paroissiale. L'école était destinée aux enfants pauvres du quartier et mettait également une chapelle à disposition.

Description

Bâtiment scolaire le long de la rue Pierre Decoster précédée à l’avant d’une cour, fermée par un mur de briques. Façade de deux niveaux, neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. parallèles et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. perpendiculaires à la rue. Façade en briques rouges rehaussée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en brique jaune et éléments en pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées. Travées flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. reliés par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à redents. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la façade latérale à niveaux décalés. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la façade perpendiculaire à rue avec porte et chapelle ajoutées en 1960. Les lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sont ajoutées ultérieurement. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. en grande partie préservée.

Bâtiment au centre de la parcelle de 1926. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de trois niveaux comprenant neuf travées vers la rue Pierre Decoster et également neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue de Mérode, dont les trois premières sur une aile établie en oblique, l’ensemble sous toit plat. Façade en briques rouges rehaussée d’éléments en pierre bleue. Grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. Le long de la rue Pierre Decoster, oriel trapézoïdal à hauteur des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales. Muret d’attique avec parapet à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. remplacée.

D’autres bâtiments avec salles de classe, salle de sport et bloc sanitaire ajoutés en 1964, 1969, 2009 et 2016.

Sources

Archives
ACF/Urb. 2127 (1902), 3279 (1903)?; rue Pierre Decoster 19-21-23?; 6394 (1913), 6401 (1913), 14505 (1945), 17755 (1960), 18619 (1964), 19384 (1969), 19876, 20534, 20718, 26143 (2016)?; rue de Mérode 398: 9034 (1926), 24395 (2009), 25367 (2013), 25636 (2016).