Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

Louis DE RIJCKERentrepreneur, architecte1899

Statut juridique

Inscrit sur la liste de sauvegarde depuis le 26 mars 1998

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine d'ingénierie (2011)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2014-2016

id

Urban : 28930
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Description

Actuelle École Européenne Bruxelles I – site Berkendael. Établissement scolaire de style éclectique, architecte Léon De Rycker, 1899.

Historique

Conçu en 1899, le bâtiment est à l’origine construit à l’initiative de Georges Brugmann pour accueillir les locaux de l’École Centrale Technique (ou Institut Dupuich), initialement installé avenue Brugmann au n°123-125. Dès 1902, le bâtiment s’agrandit, à front de rue, d’une nouvelle aile basse à usage de gymnase (architecte F. Neirynck).

Rue Berkendael 70-72, Ancien Institut Dupuich, s.d (coll. Belfius Banque © ARB-SPRB).

En 1913, l’École Normale Primaire de l’État (créée en 1851) s’installe dans les bâtiments. Les sections normale gardienne (1921) et normale moyenne (1926) ainsi que le degré secondaire supérieur (1962) sont ajoutés. Pour accueillir ces différentes sections, le bâtiment s’agrandit encore de plusieurs pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Ces derniers disparaîtront pour la plupart lors de l’importante phase de restauration entreprise en 2007 (rénovation du bâtiment principal, construction d’un réfectoire et d’une salle de sport) à l’occasion de l’installation (temporaire) d’une implantation des Écoles européennes de Bruxelles. Le complexe s’agrandit en 2010 d’un bâtiment dénommé «Berkendael, 66» (n°66).

Description

Bâtiment d’origine organisé selon un plan en T, couvert de toitures à croupette. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. principale de quatre niveaux, totalisant dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façade en briques rouges, rehaussée et rayée d’éléments en pierre bleue et simili-pierre blanche, et décorée de briques polychromes. Fenêtres tantôt sous linteau métallique, tantôt à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Nombreuses pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Menuiserie remplacée.

Les deux premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dressées dans l’alignement de la rue, réunies sous une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à l’origine orné d’un sgraffiteTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. suivantes en retrait de l’alignement, ménageant ainsi une zone de recul fermée de grilles en ferronnerie. À hauteur des troisième et quatrième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., tour de plan carré couverte d’un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale.. Cinquième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. devancée d’un porche hors-œuvre sous appentis.

Façade latérale droite à angles garnis d’échauguettes, à l’origine surmontées de clochetons d’inspiration orientale. Accolée à cette façade latérale, annexe d’un niveau sous toiture à croupettePetite croupe ou croupette. Petit versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupe, la croupette ne descend pas aussi bas que les pans principaux., à façade aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. côté rue et façade principale sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. et rampants chantournés, millésimée «Anno 1899». Au sommet du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., petite toiture pittoresque sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en bois garnies de toupilles.

Aile arrière implantée perpendiculairement par rapport à la rue, totalisant treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur quatre niveaux. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. similaire à celle de l’aile à front de rue. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. remplacée; grilles des fenêtres en ferronnerie conservées.

À front de rue, séparée du bâtiment principal, aile de 1902 comptant un niveau et neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de hautes et larges fenêtres sous linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. métalliques (architecte F. Neirynck). Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percée d’une porte piétonne. Bâtière à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Bâtiment à l’origine conçu pour servir de gymnase.

Dans le parc sont conservées plusieurs essences remarquables –la plupart des arbres sont centenaires.

Inscrit sur la liste de sauvegarde 26.03.1998


Sources

Archives
ACF/Urb. 2130 (1902), 3878 (1906), 6707 (1915), 7607 (1923), 7988 (1923), 13576 (1937), 24105 (2000-2001).

Sites internet
inventaire du patrimoine naturel