Typologie(s)

fontaine
maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1832

François-Joseph JANSSENSsculpteur1769

Claude FISCOingénieur-architecte1786

Pierre Victor JAMAERarchitecte1890

Statut juridique

Classé depuis le 10 octobre 2002

Styles

Néoclassicisme
Classicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31564
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Description

À l’angle de la rue du Marché au Charbon, maison de trois niveaux et demi et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. reliées à une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. biaise; bâtièresToit à deux versants. combinées couvertes de tuiles.

Façade en briques actuellement décapées, ponctuée d’ancres, différant légèrement du projet de 1832 avec devanture «classique» et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. seulement vers la rue des Pierres. Remplace un pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. d’angle plus bas, sous bâtièreToit à deux versants., intégrant une fontaine et accolé contre la maison d’angle en retrait présentant deux façades sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., transformées en 1823 en façades sous cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier..
Travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. en creux accostée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doubles. Fenêtres rectangulaires à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en pierre bleue; larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. moulurés. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. denticuléeLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. au-dessus des trous de boulinTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace.. Rez-de-chaussée partiellement en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. conservant une devanture commerciale — avec caisse de volet placée en 1909 et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte semi-circulaire — de chaque côté de la travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. Vers la rue des Pierres, deux oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. accostant la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte, disposition actuelle remplaçant depuis 1880 une vitrine accostée par l’entrée du magasin et l’entrée particulière. Vers la rue du Marché au Charbon, jadis une simple vitrine, pourvue en 1835 d’une entrée axiale puis d’une entrée latérale depuis 1880.

Dans la travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation., arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids.  abritant la fontaine du Cracheur. Remplace la « Fontaine bleue», adossée à la maison «de Boterpot», jouxtant l’Hôtel de Ville et détruite en 1695. Reconstruite en 1704-1705 puis restaurée en 1769 par le sculpteur François-Joseph Janssens (1744-1816). MascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. d’origine remplacé depuis 1786 par un buste de triton émergeant de joncs, œuvre de l’ingénieur-architecte Claude Fisco. Restaurée en 1890 par l’architecte Pierre Victor Jamaer avec de la pierre d’Euville et de la pierre bleue.
Encadrement néoclassiqueLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., attribuable stylistiquement à Fisco. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. avec bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. d’imposte à fasces, encadrant une arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids.  cintrée à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé, clé trapézoïdale et écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. panneautésLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. en creux et ornés d’un disque; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. canneléLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes., jadis surmonté de l’inscription peinte «AU / CRACHEUR». Bassin sous une allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décorative à draperies et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en feuille d’acanthe, que couronne un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. denticuléLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. et profilé.

Sources

Archives
AVB/TP 25747 (1832), 947 (1823), 19373 (1909), 25821 (1835), 3755 (1880), 950.

Sites internet

BALat KIK-IRPA (fontaine)