Typologie(s)

immeuble de bureaux
banque

Intervenant(s)

Jules BRUNFAUTarchitecte1909-1920

Statut juridique

Classé depuis le 05 juillet 2001

Styles

Beaux-Arts
Néo-Renaissance

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30028
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Description

Rue Brederode 11-13-13a, rue Thérésienne 14.

Imposant ensemble de bâtiments en style Beaux-Arts, conçu en deux phases par l’architecte J. Brunfaut pour la Banque d’Outremer : à l’Ouest, les nos 11-13 en 1909, à l’angle, le n° 13 et le n° 14 de la rue Thérésienne en 1919-1920. 

Pierres de taille blanches et granit poli pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., les portails, colonnes et pilastres. Trois niveaux sur caves et sous toiture mansardée. Bâtiment Ouest avec large travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. médiane en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. entre six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à droite et sept travées et demi à gauche. En retrait du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. élevé, entresol à refends sous cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. saillant. Étages liés sous architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de denticules et corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Porte monumentale à encadrement cintré, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et entablement, que surmonte une fenêtre montant sur deux niveaux entre deux couples de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. : fenêtre cintrée, refendue par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur colonnettes doriques et couronnée par un fronton triangulaire à oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Fenêtres géminées à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit, celles des étages divisées par une colonne et séparées par un panneau d’allège. À gauche, médaillon portant la date mcmx. À droite de la porte, signature de l’architecte.

Bâtiment d’angle marqué par un coin coupé en saillie, décoré des mêmes portail et fenêtre monumentale sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., séparant six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à droite et douze travées à gauche. Dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’élévation identique à celle de l’aile Ouest, mais à fenêtres simples. Huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche d’ordonnance différente : deux niveaux inférieurs liés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. portant un entablement et séparés par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.; troisième niveau scandé par des pilastres corinthiens. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, portail à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe inscrit « banque CONGO BELGE ».

Rue de Namur 48.

Bâtiment élevé sur les plans de 1916 de l’architecte J. Brunfaut et intégrant une partie du rez-de-chaussée qu’il avait dessiné en 1912 (voir rue Brederode, nos 11-13) pour la Banque d’Outremer, fondée à cet endroit en 1899. Immeuble coudé de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. dont la façade en pierre d’Euville présente quatre niveaux de hauteur décroissante et huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Rez-de-chaussée formant une sorte de portique que rythment des piliersSupport vertical de plan carré. à refends accostés de colonnes toscanes portant un entablement « classique » orné de guirlandes feuillagées et de rosettes et que ferment des grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Partie supérieure structurée par des pilastres à refends aux extrémités et au milieu, où sont sculptés un emblème de la banque et un médaillon allégorique. Aux premier et deuxième étages, fenêtres rectangulaires à encadrement mouluré soudées verticalement et coiffées d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. sur consoles, dans lequel s’inscrit, au premier étage, un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. cintré aveugle timbré d’un disque. Au dernier niveau, fenêtres rectangulaires à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., larmier et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. « classique » coudé, corniche denticulée à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Trois piédestaux surmontés d’un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée. conservés de la balustrade en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. d’origine.

Sources

Archives
Rue Brederode 11-13-13a, rue Thérésienne 14. AVB/TP 17348 (1909), 27121 (1919-1920).
Rue de Namur 48. AVB/TP 20839 (1916), 17541 (1912).