Galeries Anspach
Boulevard Anspach 26-28-30-34-36
Rue Grètry 18
Rue de l'Evêque 5-11-15-19-21
Rue des Fripiers 46-48
Typologie(s)
galerie commerçante
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1898
F. PETIT – 1899
Victor HORTA – architecte – 1903
Michel POLAK – architecte – 1926-1927
Alfred HOCH – architecte – 1934
Robert SCHUITEN – architecte – 1971
Victor HORTA – architecte – 1913
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Éclectisme
Modernisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30702
Description
Complexe
commercial dénommé à l’origine «Grand Bazar du Boulevard Anspach», puis
«Galeries Anspach » et occupant la majeure partie de l’îlot compris entre les
rue Grétry, des Fripiers et de l’Évêque.
L’ensemble actuel résulte d’un amalgame de constructions diverses, s’échelonnant de la fin du XIXe siècle à nos jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. Le bâtiment initial (nos 28-36) fut élevé à l’angle du boulevard et de la rue Grétry, à l’emplacement de l’Hôtel de Suède, sur les plans datés de 1897 de l’architecte liégeois Fr. Petit. Il fut élargi vers la rue Grétry, par le même architecte, dès 1899, puis en 1911, à front du boulevard, en ajoutant trois travées à gauche des sept existantes. D’autre part, en 1903, l’architecte Victor Horta fut chargé de l’agrandir à l’arrière, avec façades rue de l’Évêque et rue Grétry, cette dernière encore élargie à droite en 1913, en même temps que le reste du bâtiment est haussé. Enfin, l’architecte M. Polak dote le complexe d’une nouvelle façade, vers la rue de l’Évêque, en 1926-1927 et, en 1935, il construit l’angle des rues de l’Évêque et des Fripiers. Les magasins, fermés en 1983 pour cause de faillite, furent complètement réaménagés en 1984, à l’intérieur et à l’extérieur, en vue de leur nouvelle destination.
Au no 24-26 : immeuble situé à l’angle de la rue de l’Évêque et incorporé dans le complexe des Galeries Anspach, mais construit à l’origine comme maison de rapport, en style éclectique, par J.-B.A. Mosnier, sur les plans de l’architecte J. Olive datés de 1874.
Façade symétrique de pierres de taille blanches, divisée en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres rectangulaires, de quatre niveaux sur rez-de-chaussée et de cinq travées. Entresol à baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. autrefois bombées, aujourd’hui élargies et sommées d’une clé, celles des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes plus ornées, encadrées de perles et flanquées de trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. sculptés d’entrelacs. Bel étage ajouré de portes-fenêtres précédées alternativement d’un balcon ou d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... et coiffées de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., courbes ou triangulaires, portés par les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. qui somment des pilastres ouvragés. Aux deux étages supérieurs, fenêtres à encadrement mouluré séparées par des panneaux en creux rehaussés d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale.. Quatrième étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., précédé d’un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur une corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et pourvu, dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, d’une fenêtre richement encadrée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire : pseudo-lucarnes dans la toiture mansardée récente. Rez-de-chaussée aujourd’hui dénaturé, ajouré à l’origine de deux portails d’entrée encadrant une vitrine en trois parties.
Au no 28-30 : façades de pierre blanche et bleue, de trois niveaux plus un entresol, sous toiture d’ardoise mansardée, récemment renouvelée. Dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers le boulevard, six vers la rue Grétry, élargies à droite de huit supplémentaires. Façades divisées en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres rectangulaires et scandées à intervalles réguliers de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Celles-ci encadrées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corinthiens colossaux, ajourées de baies triples à colonnes et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de même type, précédées de balcons à balustres de pierre posant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées ornées de mufle et griffes de lion et couronnées, au dernier étage, par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe sur entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes.. Dans les autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., fenêtres à encadrement mouluré, celles du bel étage soulignées d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et coiffées d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé, celles du dernier étage pourvues d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées éclairant l’entresol à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Bâtiment couronné, au-dessus de l’architrave à fasces et de la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de boulin, d’une corniche denticulée sur modillons. Au-dessus, alternance de petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe et de grandes lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. accostées de colonnes et coiffées d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé sous un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe sommé d’un pot-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes., reliées par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Rez-de-chaussée modifié à plusieurs reprises, à l’origine découpé de vitrines entre des colonnes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., couronnées d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. inscrit et protégées par une marquiseAuvent métallique vitré. en verre sur consoles en fer. Traitement plus simple des onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites de la rue Grétry, les quatre dernières haussées.
Au no 16C-18, rue Grétry : en 1903, agrandissement conçu par l’architecte Victor Horta en style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., avec façade principale à front de la rue de l’Évêque où le rez-de-chaussée était garni d’une marquiseAuvent métallique vitré. et les étages pourvus de bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux., le tout démoli en 1935. Façade arrière conservée rue Grétry, en pierre blanche et bleue, comportant d’abord quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., étendues à sept en 1913. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. en pierre bleue, transformé, ajouré de trois portes de garage, dont les deux de droite sous poutrelle de fer boulonnée, protégé par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Entresol éclairé par des baies jumelées. Étages rythmés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. légèrement bombées, à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. profilées, entre lesquelles s’ouvrent les fenêtres à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de fer et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bois, garnis de superbes garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. découpés de motifs caractéristiques. Corniche soulignée d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de cache-boulins et surmontée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., remplacées partiellement par un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. postérieur.
Au no 21-37, rue de l’Évêque : façade Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. élevée par l’architecte M. Polak en 1926-1927 à droite de la façade de Horta, sur sept niveaux sous toiture ardoisée et seize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de pierre blanche et simili-pierre, divisées en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. éclairés de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à trois divisions. Rez-de-chaussée revêtu de marbre, ajouré de vitrines, surmonté d’un niveau décoré de rosaces et couronné d’un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. ouvragé. Au-dessus, trois étages scandés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux sous architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. et corniche. Deux étages supérieurs en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., en retrait l’un sur l’autre, le dernier précédé de balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en fer entre piédestaux. AuventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. renouvelé. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. éventrées pour accueillir une galerie couverte de trois niveaux, suspendue au-dessus de la rue de l’Évêque et reliant l’Anspach Center au Centre administratif de la Ville de Bruxelles, bâti entre 1967 et 1971 (voir place de la Monnaie).
À l’angle des rues de l’Évêque (nos 39 à 45) et des Fripiers (no 46-48), bâtiment de style fonctionnaliste, élevé en 1935, sur les plans de l’architecte M. Polak, assisté de l’architecte parisien Ch. Siclis. L’exécution de ce projet a entraîné la destruction de la façade de Horta, rue de l’Évêque, alors qu’un autre projet, signé en 1934 par les architectes M. Polak et A. Hoch, maintenait la façade de Horta et y accolait la nouvelle façade Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs.. Immeuble arrondi à l’angle, de sept niveaux, entièrement vitrés, le supérieur en retrait. Renouvelé en même temps que l’angle opposé de la rue (n° 19, rue de l’Évêque), doté d’une cage d’escalier et d’une façade-écran dessinée par l’architecte R. Schuiten en 1971, et réaménagé en 1984.
L’ensemble actuel résulte d’un amalgame de constructions diverses, s’échelonnant de la fin du XIXe siècle à nos jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. Le bâtiment initial (nos 28-36) fut élevé à l’angle du boulevard et de la rue Grétry, à l’emplacement de l’Hôtel de Suède, sur les plans datés de 1897 de l’architecte liégeois Fr. Petit. Il fut élargi vers la rue Grétry, par le même architecte, dès 1899, puis en 1911, à front du boulevard, en ajoutant trois travées à gauche des sept existantes. D’autre part, en 1903, l’architecte Victor Horta fut chargé de l’agrandir à l’arrière, avec façades rue de l’Évêque et rue Grétry, cette dernière encore élargie à droite en 1913, en même temps que le reste du bâtiment est haussé. Enfin, l’architecte M. Polak dote le complexe d’une nouvelle façade, vers la rue de l’Évêque, en 1926-1927 et, en 1935, il construit l’angle des rues de l’Évêque et des Fripiers. Les magasins, fermés en 1983 pour cause de faillite, furent complètement réaménagés en 1984, à l’intérieur et à l’extérieur, en vue de leur nouvelle destination.
Au no 24-26 : immeuble situé à l’angle de la rue de l’Évêque et incorporé dans le complexe des Galeries Anspach, mais construit à l’origine comme maison de rapport, en style éclectique, par J.-B.A. Mosnier, sur les plans de l’architecte J. Olive datés de 1874.
Façade symétrique de pierres de taille blanches, divisée en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres rectangulaires, de quatre niveaux sur rez-de-chaussée et de cinq travées. Entresol à baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. autrefois bombées, aujourd’hui élargies et sommées d’une clé, celles des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes plus ornées, encadrées de perles et flanquées de trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. sculptés d’entrelacs. Bel étage ajouré de portes-fenêtres précédées alternativement d’un balcon ou d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... et coiffées de frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., courbes ou triangulaires, portés par les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. qui somment des pilastres ouvragés. Aux deux étages supérieurs, fenêtres à encadrement mouluré séparées par des panneaux en creux rehaussés d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale.. Quatrième étage en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., précédé d’un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur une corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. et pourvu, dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, d’une fenêtre richement encadrée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire : pseudo-lucarnes dans la toiture mansardée récente. Rez-de-chaussée aujourd’hui dénaturé, ajouré à l’origine de deux portails d’entrée encadrant une vitrine en trois parties.
Au no 28-30 : façades de pierre blanche et bleue, de trois niveaux plus un entresol, sous toiture d’ardoise mansardée, récemment renouvelée. Dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers le boulevard, six vers la rue Grétry, élargies à droite de huit supplémentaires. Façades divisées en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres rectangulaires et scandées à intervalles réguliers de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Celles-ci encadrées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corinthiens colossaux, ajourées de baies triples à colonnes et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de même type, précédées de balcons à balustres de pierre posant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées ornées de mufle et griffes de lion et couronnées, au dernier étage, par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe sur entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes.. Dans les autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., fenêtres à encadrement mouluré, celles du bel étage soulignées d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et coiffées d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé, celles du dernier étage pourvues d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées éclairant l’entresol à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Bâtiment couronné, au-dessus de l’architrave à fasces et de la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de trous de boulin, d’une corniche denticulée sur modillons. Au-dessus, alternance de petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe et de grandes lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. accostées de colonnes et coiffées d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé sous un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe sommé d’un pot-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes., reliées par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Rez-de-chaussée modifié à plusieurs reprises, à l’origine découpé de vitrines entre des colonnes de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., couronnées d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. inscrit et protégées par une marquiseAuvent métallique vitré. en verre sur consoles en fer. Traitement plus simple des onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites de la rue Grétry, les quatre dernières haussées.
Au no 16C-18, rue Grétry : en 1903, agrandissement conçu par l’architecte Victor Horta en style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., avec façade principale à front de la rue de l’Évêque où le rez-de-chaussée était garni d’une marquiseAuvent métallique vitré. et les étages pourvus de bow-windowsDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux., le tout démoli en 1935. Façade arrière conservée rue Grétry, en pierre blanche et bleue, comportant d’abord quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., étendues à sept en 1913. Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. en pierre bleue, transformé, ajouré de trois portes de garage, dont les deux de droite sous poutrelle de fer boulonnée, protégé par un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Entresol éclairé par des baies jumelées. Étages rythmés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. légèrement bombées, à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. profilées, entre lesquelles s’ouvrent les fenêtres à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de fer et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bois, garnis de superbes garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. découpés de motifs caractéristiques. Corniche soulignée d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de cache-boulins et surmontée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., remplacées partiellement par un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. postérieur.
Au no 21-37, rue de l’Évêque : façade Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. élevée par l’architecte M. Polak en 1926-1927 à droite de la façade de Horta, sur sept niveaux sous toiture ardoisée et seize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de pierre blanche et simili-pierre, divisées en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. éclairés de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à trois divisions. Rez-de-chaussée revêtu de marbre, ajouré de vitrines, surmonté d’un niveau décoré de rosaces et couronné d’un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. ouvragé. Au-dessus, trois étages scandés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux sous architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. et corniche. Deux étages supérieurs en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., en retrait l’un sur l’autre, le dernier précédé de balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en fer entre piédestaux. AuventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. renouvelé. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. éventrées pour accueillir une galerie couverte de trois niveaux, suspendue au-dessus de la rue de l’Évêque et reliant l’Anspach Center au Centre administratif de la Ville de Bruxelles, bâti entre 1967 et 1971 (voir place de la Monnaie).
À l’angle des rues de l’Évêque (nos 39 à 45) et des Fripiers (no 46-48), bâtiment de style fonctionnaliste, élevé en 1935, sur les plans de l’architecte M. Polak, assisté de l’architecte parisien Ch. Siclis. L’exécution de ce projet a entraîné la destruction de la façade de Horta, rue de l’Évêque, alors qu’un autre projet, signé en 1934 par les architectes M. Polak et A. Hoch, maintenait la façade de Horta et y accolait la nouvelle façade Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs.. Immeuble arrondi à l’angle, de sept niveaux, entièrement vitrés, le supérieur en retrait. Renouvelé en même temps que l’angle opposé de la rue (n° 19, rue de l’Évêque), doté d’une cage d’escalier et d’une façade-écran dessinée par l’architecte R. Schuiten en 1971, et réaménagé en 1984.
Sources
Archives
AVB/TP 247 et 54945 (1874), 4385 (1897-1898), 25552 (1899), 25553 (1911), 4285 (1903), 12043 (1914), 53431 (1926-1927), 45093 (1934- 1935), 82973 (1971).
Périodiques
P.-L. FLOUQUET, Le Grand magasin moderne, dans Bâtir, 41, 1936, pp. 624-627.