Rue Stuyvenbergh

La rue Stuyvenbergh relie l’avenue Houba de Strooper, au carrefour avec les rues Félix Sterckx, du Cloître et Ernest Salu, à la rue Théophile De Baisieux.

L’artère fait partie d’un ensemble de rues dotées d’une zone de recul à usage de jardinets, réparties symétriquement en étoile de part et d’autre de l’avenue Houba de Strooper et décrétées par arrêtés royaux des 22.12.1902 et 16.05.1906: les rues de Laubespin et Stevens-Delannoy, Ernest Salu et du Cloître et enfin Stuyvenbergh et Félix Sterckx. À noter que jusqu’à l’échange de terrains réalisé en 1925 entre la Ville de Bruxelles et Jette pour l’inclusion dans le territoire de la première du site de l’hôpital Brugmann, l’extrémité des rues Stuyvenbergh et de Laubespin se situait sur le territoire de Jette. Une première partie de la rue Stuyvenbergh fut ouverte vers 1907, jusqu’à hauteur du n^o21. Ce n’est qu’aux alentours de la Première Guerre mondiale qu’elle fut prolongée jusqu’à la rue du Moulin, future rue De Baisieux, sur ce qui était alors le territoire de Jette. La dénomination de l’artère renvoie au domaine du Stuyvenberg, propriété royale, dans le parc de Laeken.

Hormis un ensemble de quatre habitations de style éclectique conçues en 1912 (voir n^os3 à 9), la rue se compose de maisons et immeubles de rapport érigés dans l’entre-deux-guerres. Parmi eux, des bâtiments de style éclectique, comme le n^o14 (1923), Art Déco, tels les n^os6 (architecte François De Wit, 1930), 26 (1923), 47 (architecte Jos. Pierre-Lannois, 1930), 49 (1931) ou encore 13 (architecte Maurice Netels, 1933).