Typologie(s)
centre sportif
Intervenant(s)
André BELPALME – architecte – 1961
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Éclectisme
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2006-2007
id
Urban : 16091
Description
Centre sportif et de conférences destiné aux employés et membres de la société Solvay. Occupant la majeure partie de l'îlot compris entre l'avenue du Pérou et la chaussée de Boitsfort, il comprend un terrain de football, des terrains de basket et de tennis ainsi qu'une plaine de jeux. Au cœur de l'îlot, le bâtiment principal est conçu en 1961 par l'architecte André Belpalme. Il remplace un imposant édifice de style éclectique, bâti au début du XXe siècle. Le complexe Solvay y était au moins installé depuis 1929. Il portait alors le nom de « stade de jeux Solvay Sport ».
Le bâtiment de 1961 se compose de deux blocs accolés (A et B), à façades en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. et briques peintes en blanc, comptant un ou deux niveaux selon la dénivellation du terrain.
Le bloc A, de plan allongé, est conçu pour abriter des salles de conférences, une salle de ping-pong et des pistes de bowling. La partie de l'aile jouxtant le bloc B est bordée, au nord par une véranda ; à l'étage, elle était aménagée à l'origine en appartement pour le régisseur. La longue façade nord du bloc, en briques, est rehaussée par une composition abstraite en mosaïques « muranite ». Suivant le projet, elle devait être ponctuée de silhouettes profilées en barres d'acier, effectuant différents sports.
Le bloc B, dominant le site, affecte un plan en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de cercle. Sa façade principale, incurvée et largement vitrée, s'ouvre plein ouest, éclairant une salle de restaurant avec vue panoramique ainsi qu'un petit salon de bridge. Le bloc est coiffé d'un toit à pente unique, largement débordant côté ouest. À l'est se concentrent cuisines, vestiaires et sanitaires. Au sud, une « salle de télévision » hexagonale, ajourée de fenêtres oblongues, flanque l'entrée. Un petit local à usage de bureau, conçu par le même architecte, y est accolé en 1962. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et portes partiellement remplacés.
Intérieur réaménagé, à l'exception des vestiaires et sanitaires.
Le site, fort modifié au cours du temps, préserve néanmoins de nombreux arbres remarquables. En 1990, des structures « tensostatiques » dessinées par l'architecte André Belpalme viennent couvrir deux des terrains de tennis.
Le bâtiment de 1961 se compose de deux blocs accolés (A et B), à façades en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. et briques peintes en blanc, comptant un ou deux niveaux selon la dénivellation du terrain.
Le bloc A, de plan allongé, est conçu pour abriter des salles de conférences, une salle de ping-pong et des pistes de bowling. La partie de l'aile jouxtant le bloc B est bordée, au nord par une véranda ; à l'étage, elle était aménagée à l'origine en appartement pour le régisseur. La longue façade nord du bloc, en briques, est rehaussée par une composition abstraite en mosaïques « muranite ». Suivant le projet, elle devait être ponctuée de silhouettes profilées en barres d'acier, effectuant différents sports.
Le bloc B, dominant le site, affecte un plan en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de cercle. Sa façade principale, incurvée et largement vitrée, s'ouvre plein ouest, éclairant une salle de restaurant avec vue panoramique ainsi qu'un petit salon de bridge. Le bloc est coiffé d'un toit à pente unique, largement débordant côté ouest. À l'est se concentrent cuisines, vestiaires et sanitaires. Au sud, une « salle de télévision » hexagonale, ajourée de fenêtres oblongues, flanque l'entrée. Un petit local à usage de bureau, conçu par le même architecte, y est accolé en 1962. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et portes partiellement remplacés.
Intérieur réaménagé, à l'exception des vestiaires et sanitaires.
Le site, fort modifié au cours du temps, préserve néanmoins de nombreux arbres remarquables. En 1990, des structures « tensostatiques » dessinées par l'architecte André Belpalme viennent couvrir deux des terrains de tennis.
Sources
Archives
AVB/TP 34936 (1929), 81964 (1961), 73468 (1962), 94147 (1990).
Arbres remarquables à proximité