






Maria Assumptalyceum et basisschool, École primaire et Lycée Maria Assumpta et Institut Christ-Roi
Avenue Wannecouter 113, 113b-115
Rue Paul Janson 51, 57
Avenue de la Bugrane 1, 9
Typologie(s)
église/cathédrale/basilique
presbytère/cure
crèche
salle paroissiale
Intervenant(s)
François CORNELIS – architecte – 1927-1928
Em. GOETHALS – ingénieur-architecte – 1929-1947
Frans VANDENDAEL – architecte – 1950-1954
Jean DEHASSE – architecte – 1960-1967
Henri AELBRECHT – architecte – 1965
Roger MOUREAU – architecte – 1965
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine architectural 1939-1999 (ULB)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Social Cet intérêt est difficile à distinguer de l’intérêt folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : - lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la chapelle de pèlerinage située place de l’Église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles) ; - lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens) ; - lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal) ; - bien faisant partie ou comprenant des équipements collectifs (écoles, crèches, salles communales/paroissiales, salles de sport, stades, etc.) ; - bien ou ensemble (de logements sociaux ou non) conçu de manière à stimuler les interactions sociales, l’entraide et la cohésion de quartier (par exemple les quartiers résidentiels construits après la Seconde Guerre mondiale à Ganshoren ou les quartiers spécifiquement destinés aux aînés) ; - bien faisant partie d’un complexe industriel ayant engendré une activité importante au sein de la commune où il se situe ou pour la Région.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
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Description
Historique
C’est par l’arrêté royal du 25.11.1926 qu’est créée la paroisse du Christ-Roi au lieu-dit Wannecouter, en anticipation du développement du quartier du Mutsaert dans le cadreSystème de sécurité suspendu sous la cabine. Il déclenche la commande de parachute qui arrête la cabine en cas de rencontre d’un obstacle à la descente. de la future Exposition universelle de 1935 au Heysel. Sur un terrain acquis en 1925 au beau milieu des champs, desservi par un simple chemin prolongeant alors l’unique tronçon de la rue Paul Janson, l’abbé Maurits Vanden Broeck fait ériger une église provisoire de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., avec salle de patronage au sous-sol. Conçue en 1927 par l’architecte François Cornélis, elle est consacrée le 29.07.1928. Implanté perpendiculairement au chemin et en retrait de celui-ci, l’édifice est accompagné, au sud-est, par un premier bâtiment scolaire (rue Paul Janson no57), conçu la même année et dans le même style par l’architecte Cornélis. Il s’agit d’une école primaire néerlandophone pour filles, gérée par les Sœurs des Écoles chrétiennes de Vorselaar, qui ouvre ses portes en septembre 1927. En 1929 est ouverte une école primaire néerlandophone pour garçons, dans un bâtiment de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux conçu cette année-là par l’ingénieur-architecte Em. Goethals et accolé perpendiculairement à l’arrière de l’église.
En 1932, l’école de filles est agrandie par le même Goethals: un corps de classes de trois niveaux est implanté entre l’église et le bâtiment initial, aligné sur la façade arrière de ce dernier. En 1935, l’ingénieur-architecte conçoit de l’autre côté du bâtiment un second corps de classes, lui aussi en retrait, mais de deux niveaux. À peine deux ans plus tard, le même Goethals conçoit un bâtiment à l’avant de ce corps, suivant l’alignement du second tronçon de la rue Paul Janson, validé par l’arrêté royal du 03.07.1933. De deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur trois niveaux, il sert de couvent pour les religieuses. Dans le même temps, le corps de classes de 1935 est doté d’un troisième niveau.
En 1945, les deux écoles sont agrandies vers le sud, toujours par l’ingénieur-architecte Goethals. Côté filles, le projet comprend un prolongement du couvent de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., suivies d’un corps de classes de trois niveaux et trois larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. s’étendant jusqu’avant l’angle de l’avenue Wannecouter; la réalisation se limitera toutefois au rez-de-chaussée, avec seulement deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour les classes. Côté garçons, le corps de classes est prolongé de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux niveaux. En 1947, l’ingénieur-architecte conçoit dans le prolongement de cette école une salle de gymnastique pour filles et garçons, de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Elle sera surmontée d’un étage de classes en 1953 par l’architecte Paul Dhaeyer.
En 1950, l’architecte Frans Vandendael met en œuvre la suite du projet de 1945 pour l’école de filles: Deux étages pour la prolongation du couvent, ainsi qu’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. supplémentaire et deux étages de classes. En 1954, l’architecte Dhaeyer conçoit la cure de la paroisse du Christ-Roi, une villa à quatre façades au no 109 de l’avenue Wannecouter, sur un terrain jouxtant celui déjà réservé pour l’implantation de l’église définitive, à l’angle de l’avenue de la Bugrane (voir no 105). La même année, l’architecte Vandendael dessine un nouveau corps pour l’école de filles, cette fois à front de l’avenue Wannecouter (no 113b-115). Son plan présente un léger coude, ainsi qu’un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. sur l’angle avec la rue Paul Janson, orné d’une statue de la Vierge. À la fin des années 1950, les écoles ont respectivement pris les noms de Maria Assumpta pour les filles et Christ-Roi pour les garçons.
En 1960, les Sœurs des Écoles chrétiennes, qui ont ouvert depuis septembre 1956 des humanités modernes pour filles, font ériger un nouveau corps, cette fois à gauche du bâtiment de 1927 et à l’avant de l’église provisoire, dont il prolonge la salle jusqu’à rue. Conçu par l’architecte Jean Dehasse suivant l’esthétique modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé., il compte deux étages de classes. Un agrandissement à l’angle de l’avenue de la Bugrane est alors déjà prévu. Conçu par le même Dehasse en 1962, le projet, modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. également, sera mis en œuvre en deux phases, jusqu’en 1967: d’abord l’aile côté Janson, achevée en 1965, avec cage d’escalier sur l’angle, puis celle, raccordée à angle aigu, côté Bugrane. Parallèlement, en 1965, l’école primaire de garçons est dotée d’un nouveau bâtiment modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé., conçu par les architectes H. Aelbrecht et R. Moureau dans le prolongement des bâtiments existants jusqu’à l’avenue Wannecouter (no 113).
Dans les années 1960, les institutions, jusqu’alors bilingues, sont séparées en deux écoles autonomes, l’une néerlandophone, l’autre francophone. L’enseignement deviendra mixte en 1979-1980 pour la partie francophone et dans les années 1990 pour la néerlandophone.
En 1973, la cure (no 109) est transformée en crèche – ’t Wanneke – par les architectes G. Léonard, Daan Dehing et L. De Smedt (Architectes Associés AA). En 1977, après plusieurs avant-projets, les plans de l’église définitive, dressés par Dehing, sont approuvés (voir no 105). Inauguré en 1982, l’édifice sera complété côté Bugrane (no13) par un centre paroissial conçu cette année-là dans le même style par le bureau Architectes Associés AA. La même équipe conçoit simultanément, pour l’asbl Kristus Koninggemeenschap, un bâtiment scolaire portant le no9 avenue de la Bugrane. En 1992, l’église est complétée côté Wannecouter (no 109) par un centre de jeunesse de même style mais cette fois conçu par l’architecte Marcel Winckel.
En 1985, les sœurs font démolir l’église provisoire par l’architecte Hugo De Sutter afin d’agrandir la cour de récréation. Leur couvent fermera ses portes en 2003. Au début des années 1980, le Lycée Maria Assumpta, à l’étroit dans ses locaux, acquiert une propriété bâtie d’une villa de l’autre côté de l’avenue Wannecouter (no 76). Il s’agit de la Villa No Gayole du docteur Carez, qui l’avait remaniée et dotée d’une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. à bulbe vers 1934. En 1992, elle a cédé la place à deux ailes conçues en 1988 par le bureau d’architecture Émile Verhaegen, complétées par une troisième en 2008.
Aujourd’hui, le complexe regroupe les Maria Assumptalyceum et basisschool, l’École primaire et le Lycée Maria Assumpta, ainsi que l’Institut primaire Christ-Roi de Laeken.
Description
Au no57 rue Paul Janson, bâtiment de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. conçu en 1927 par l’architecte François Cornélis. Implanté perpendiculairement à la rue et en retrait de celle-ci, il compte deux niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. Partie gauche du bâtiment, correspondant à la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. large, sous toiture à coupes. À droite, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée en retrait, sous bâtièreToit à deux versants. parallèle à la rue, suivie à l’arrière d’un toit plat. Façade recouverte d’un «enduit au cimentEnduit de mortier de ciment type Portland, un matériau gris et très dur qui entre dans la composition du béton et du mortier moderne. jeté à la brosse» (aujourd’hui peint en blanc), rehaussée de briques rouges et de pierre bleue. Pans de briques dresséesBriques posées verticalement dans une maçonnerie. en allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et à l’entablement. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. marquée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossauxUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. délimitant des tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste.. Elle est devancée par une cour anglaise et un jardinet bordé d’une grille, qui se prolongeait jadis en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée. Cette dernière est marquée par un porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. hors-œuvreHors-œuvre. Position d’un petit volume accolé par un de ses côtés à un corps de bâtiment. Dans-œuvre. Terme désignant un élément situé à l’intérieur d’un corps de bâtiment. en pierre précédé d’un escalier. Il présente un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. polygonal à briques aujourd’hui peintes en blanc et frappé d’un losange. Porte à ébrasementCôtés convergents de l’embrasure d’une baie. et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. suivant la forme du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Latéralement, pilierSupport vertical de plan carré. d’angle et fenêtre grillée à mise en plomb. Fenêtre à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. à l’étage. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., celle de droite à couronnement cintré. CornichesCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. remplacées. Porte conservée, à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis..
Façade arrière, ainsi que celles des annexes, à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. enduitsL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’entablement en briques dresséesBriques posées verticalement dans une maçonnerie..
À l’intérieur, à l’origine, couloir transversal desservant une classe à l’avant, une autre à l’arrière. Dortoir dans le combleEspace intérieur de la toiture.. Cage d’escalier à l’arrière de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée, à escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et rampe métallique. «Salle de communauté» au-dessus du vestibule d’entrée, «oratoire» en toiture.
Au no51 rue Paul Janson, bâtiment modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. signé et millésimé au rez-de-chaussée «JEAN DEHASSE / ARCHITECTE 1960». Implanté en retrait de la rue et devancé par un perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. à large emmarchement et jardinière, il compte trois niveaux et demi sous toit plat. Façade marquée par trois pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossauxUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. en briques rouges rugueuses; le central devait accueillir un bas-relief en céramique. Ils délimitent deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales elles-mêmes divisées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de béton bouchardéUn parement de pierre est dit bouchardé lorqu'il est dressé au moyen d'une boucharde, une sorte de marteau dont les extrémités sont hérissées de petites têtes en forme de pointe de diamant. La surface ainsi travaillée apparaît criblée de petits points. (aujourd’hui peints). BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de même béton, garnies de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. et d’allèges en panneaux-sandwichsLe terme panneau-sandwich désigne un panneau opaque préfabriqué placé en allège de fenêtre à partir des années 1950. Il se compose de deux panneaux enserrant « en sandwich » un noyau isolant. Le plus célèbre, le Glasal, est fait d’amiante-ciment recouverte d’émail vitrifié. en GlasalLe terme panneau-sandwich désigne un panneau opaque préfabriqué placé en allège de fenêtre à partir des années 1950. Il se compose de deux panneaux enserrant « en sandwich » un noyau isolant. Le plus célèbre, le Glasal, est fait d’amiante-ciment recouverte d’émail vitrifié. gris clair. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en schiste. Double porte dans l’axe de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche, aujourd’hui transformée en fenêtre; elle ouvrait, via un porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde., sur l’agrandissement de l’église. En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite, porte d’une salle à usage de bibliothèque à l’origine; vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. conservés. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d’origine, en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. peinte en blanc; leur ouvrant central pivote sur un axe horizontal.
Trois classes par étage, desservies par un couloir arrière.
Au no1 avenue de la Bugrane, bâtiment d’angle modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. conçu en 1962 par l’architecte Jean Dehasse et érigé en deux phases, entre 1963 et 1967. Millésime sur l’angle au rez-de-chaussée «8.VI.1963», accompagné du monogramme de Pax Christi. L’immeuble compte deux ailes de cinq niveaux sous toit plat, celle côté rue Paul Janson à front d’alignement, l’autre en retrait derrière un jardinet. Façades à pans de «briques Kessels rouge Pompei», percées de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtres séparées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossauxUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. et dotées d’allèges canneléesLes cannelures sont des canaux longs, parallèles et en répétition, ornant des pilastres ou des colonnes., l’ensemble en «quartzolithe teinte blanche». ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés, en acier anodisé peint en blanc, pivotant sur un axe horizontal.
Aile côté rue à dernier niveau traité en retrait derrière une terrasse. Angle à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., portant le nom de l’école «MARIA ASSUMPTA LYCEUM» et bordé de deux verrières continuesUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. éclairant la cage d’escalier, structurées d’un quadrillage de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. avec allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en GlasalLe terme panneau-sandwich désigne un panneau opaque préfabriqué placé en allège de fenêtre à partir des années 1950. Il se compose de deux panneaux enserrant « en sandwich » un noyau isolant. Le plus célèbre, le Glasal, est fait d’amiante-ciment recouverte d’émail vitrifié. gris clair.
Aile côté avenue percée, à droite, de l’entrée précédée d’un emmarchement. Porte à encadrement saillant, flanquée de deux larges fenêtres grillées ornées d’un vitrail abstrait.
Façades arrière de mêmes matériaux. Celle de l’aile côté rue marquée à gauche par une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’escalier en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., à verrière similaire à celles côté rue.
À l’intérieur, cage d’escalier principale de plan en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. de cercle, à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. Troisième cage d’escalier à l’extrémité de l’aile côté avenue. Couloirs côté artères, desservant les classes; plafonds lambrissésLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce.; allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de bois masquant radiateurs ou placards côté extérieur, en briques côté intérieur, logeant les porte-manteaux. Côté rue, salle de sport semi-enterrée, à couloir-mezzanine. Réfectoire au dernier étage. Côté avenue, devancée par une cour anglaise, «cour couverte», transformé en salle polyvalente.
Sources
Archives
Archives du
Maria Assumptalyceum.
AVB/TP 52389 (1926-1927), 53282 (1927), 40707 (1929-1932), 45585 (1935), 66222
(1937), 71375 (1945), 66552 (1947), 66582 (1950), 71342 (1953), 68707 (1954),
70071 (1954), 73048 (1960), 85484 (1961), 77219 (1962), 84051 (1965), 80895
(1966), 84984 (1973), 87507-87508 (1982), 88465 (1982), 87773 (1983), 94630
(1983), 88818 (1985), 105442 (1989), 105017 (1992).
Ouvrages
VANDERSTRAETEN, R., PRENEEL, M., 175 jaar Zusters der Christelijke Scholen Vorselaar. 1820-1995,
Zusters der Christelijke Scholen Vorselaar i.s.m. KADOC, Louvain, 1996.
VAN
NIEUWENHUYSEN, P., Échos du Lycée Maria Assumpta. La Villa “No
Gayole”, ouvrage inédit, 1983.
VERHAEGHE, L., 8 x Mutsaard-Laken, Gemeenschapscentrum Heembeek-Mutsaard,
Bruxelles, 2006, pp. 44-65.
Sites internet
www.assumpta.be.