Typologie(s)
église/cathédrale/basilique
sculpture et monument commémoratif
orgue
sculpture et monument commémoratif
orgue
Intervenant(s)
Edmond SERNEELS – architecte – 1905-1923
Georges COCHAUX (-SEGARD) – architecte – 1905
Jean-Émile KERKHOFF – facteur d'orgues – 1916
Styles
Néogothique
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)
- Inventaire des orgues en Région de Bruxelles-Capitale (DMS-DML - 2000)
- Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Paysager Un paysage est un espace, tel que perçu par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), dont chacun peut avoir ou non une valeur intrinsèque, mais qui se combinent pour créer un ensemble plus vaste de valeur ajoutée et sont perçus comme tels à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels sites composés de différents éléments peuvent également exister à plus petite échelle.
- Scientifique L’intérêt scientifique est souvent reconnu dans le cas des sites naturels et des arbres. Dans le contexte d’un bien immobilier, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, processus de construction ou composant) ou du témoin d’un espace spatio-structurel (urbanistique) dont la préservation devrait être envisagée à des fins de recherche scientifique. Dans le cas des sites et vestiges archéologiques, l’intérêt scientifique est reconnu en fonction du caractère exceptionnel des vestiges en termes d’ancienneté (par exemple la villa romaine de Jette), des conditions de conservation exceptionnelles (par exemple le site de l’ancien village d’Auderghem) ou de l’unicité des éléments (par exemple une charpente entièrement conservée) et constitue donc, à cet égard, une contribution scientifique exceptionnelle et de premier plan à la connaissance de notre passé urbain et préurbain.
- Social Cet intérêt est difficile à distinguer de l’intérêt folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : - lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la chapelle de pèlerinage située place de l’Église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles) ; - lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens) ; - lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal) ; - bien faisant partie ou comprenant des équipements collectifs (écoles, crèches, salles communales/paroissiales, salles de sport, stades, etc.) ; - bien ou ensemble (de logements sociaux ou non) conçu de manière à stimuler les interactions sociales, l’entraide et la cohésion de quartier (par exemple les quartiers résidentiels construits après la Seconde Guerre mondiale à Ganshoren ou les quartiers spécifiquement destinés aux aînés) ; - bien faisant partie d’un complexe industriel ayant engendré une activité importante au sein de la commune où il se situe ou pour la Région.
- Technique Par intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes (archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple des vestiges archéologiques).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 15562
Description
Édifice de style néo-gothique, dans la tradition du style ogival de la fin du XIIIe et du début du XIVe s. Sa construction débute en 1905 sur les plans des architectes Edmond Serneels et Georges Cochaux. Faute de ressources suffisantes, elle ne sera terminée qu'en 1935. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la nef et le chœur furent terminéss en 1906. L'inauguration aura lieu le 26 novembre, l'église reçut alors le titre de Saint-Antoine de Padoue.
En 1930, les habitants de la paroisse sollicitent du Conseil communal le parachèvement de leur église. En 1931, on discute de la construction des trois dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., de la tour, du baptistère, du jubé et du portail d'entrée avec escalier monumental faisant face à l'avenue Jules Malou.
Sous toitures en ardoises et corniches en bois, façades recouvertes d'un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. bleus de Namèche. Structure allongée, dépourvue de transept, comprenant une nef de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., deux nefs latérales et un chœur de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à chevet plat.
De face, escalier monumental menant au porche ; dispositif non symétrique de part et d'autre de la façade-pignon, reprenant à dr. une tour-clocher, de plan carré, recouverte d'une flêche surmontée d'une croix et munie de quatre clochetons d'angle et ,à g., une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'angle, de plan arrondi sous toiture cônique, abritant un escalier à vis menant au jubée. Portail comprenant une porte en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et une fenêtre en tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., inscrites dans la même embrasureEspace intérieur d’une baie. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Fenêtre haute formée d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et de roses éclairant la nef.

Aux façades latérales, deux tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagées et quatre pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sous bâtièreToit à deux versants. d'ardoises percées de vitraux ogivaux surmontés de niches abritant les chapelles des collatéraux. Une chapelle et la sacristie sous bâtièresToit à deux versants. combinées, greffées sur le chœur.
En 1964, le chœur fut transformé sur les plans de l'architecte Dom Grégoire Watelet. Vers 1965, aménagement d'une chapelle moderne dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche et transformation du chœur et des pièces hors-œuvres sur des plans approuvés par les moines de l'abbaye de Maredsous.
Intérieur
Matériaux apparents alliant briques rouges avec bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche pour colonnes et colonnettes, arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux, chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et bases et recouvert d'un enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. entre les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ogivales pour y recevoir une polychromie. Vaisseau principal, voûte en berceaux brisés munis de lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., éclairé par deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. : ogivales en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et cintrées trigéminées au niveau supérieur. Une série de chapelles perpendiculaires à la nef, en berceaux brisés lambrissés, communiquent entre elles par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol..
Des statues de saints ornent les piliersSupport vertical de plan carré. des trois premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Jubé précédé d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en pierre ajouré de type médiéval. Chœur éclairé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ogivales et d'une rose munies de vitraux réalisés par le maître verrier Édouard Steyaert, placés en 1927 ; huit vitraux, disposés dans les nefs latérales, sont l'œuvre du maître-verrier Colpaert. En 1949, discussions pour placer deux vitraux dans le baptistère par Weemaes : le premier dessin représente Moïse dans le désert frappant le rocher pour abreuver le peuple d'Israël altéré et le deuxième dessin reprend le baptème du Christ. En 1923, autel latéral conçu par l'architecte Edmond Serneels. En 1933, placement de deux statues dans le portail de l'église représentant saint Benoît et saint Antoine par le sculpteur Vergaert. Deux panneaux décoratifs représentant : L'apparition de la Vierge à Lourdes et Pie IX proclamant le dogme de l'immaculée conception, exécutés par le peintre Jos Desmedt. En 1934, le sculpteur De Maertelaere y place un confessionnal.
En 1935, placement d'un chemin de croix dont les stations seront peintes sur toile par Jos Desmedt. Les cloches, réalisées par l'orfèvre Pirotte, consacrées en 1911, ont disparu et été remplacées par d'autres. Dans la tribune, orgue de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. du facteur Emile Kerkhoff datant de 1916.
À gauche du grand escalier de l'église, buste en pierre bleue de l'architecte Edmond Serneels sur socleMassif surélevant un support ou une statue. de même matériau gravé de l'inscription : « EDMOND SERNEELS/ ARCHITECTE/ 1875-1934 » ; œuvre du sculpteur De Valériola.
En 1930, les habitants de la paroisse sollicitent du Conseil communal le parachèvement de leur église. En 1931, on discute de la construction des trois dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., de la tour, du baptistère, du jubé et du portail d'entrée avec escalier monumental faisant face à l'avenue Jules Malou.
Sous toitures en ardoises et corniches en bois, façades recouvertes d'un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. bleus de Namèche. Structure allongée, dépourvue de transept, comprenant une nef de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., deux nefs latérales et un chœur de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à chevet plat.
De face, escalier monumental menant au porche ; dispositif non symétrique de part et d'autre de la façade-pignon, reprenant à dr. une tour-clocher, de plan carré, recouverte d'une flêche surmontée d'une croix et munie de quatre clochetons d'angle et ,à g., une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'angle, de plan arrondi sous toiture cônique, abritant un escalier à vis menant au jubée. Portail comprenant une porte en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et une fenêtre en tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., inscrites dans la même embrasureEspace intérieur d’une baie. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Fenêtre haute formée d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et de roses éclairant la nef.
Aux façades latérales, deux tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagées et quatre pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sous bâtièreToit à deux versants. d'ardoises percées de vitraux ogivaux surmontés de niches abritant les chapelles des collatéraux. Une chapelle et la sacristie sous bâtièresToit à deux versants. combinées, greffées sur le chœur.
En 1964, le chœur fut transformé sur les plans de l'architecte Dom Grégoire Watelet. Vers 1965, aménagement d'une chapelle moderne dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche et transformation du chœur et des pièces hors-œuvres sur des plans approuvés par les moines de l'abbaye de Maredsous.
Intérieur
Matériaux apparents alliant briques rouges avec bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche pour colonnes et colonnettes, arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux, chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et bases et recouvert d'un enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. entre les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ogivales pour y recevoir une polychromie. Vaisseau principal, voûte en berceaux brisés munis de lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., éclairé par deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. : ogivales en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et cintrées trigéminées au niveau supérieur. Une série de chapelles perpendiculaires à la nef, en berceaux brisés lambrissés, communiquent entre elles par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol..
Des statues de saints ornent les piliersSupport vertical de plan carré. des trois premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Jubé précédé d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en pierre ajouré de type médiéval. Chœur éclairé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ogivales et d'une rose munies de vitraux réalisés par le maître verrier Édouard Steyaert, placés en 1927 ; huit vitraux, disposés dans les nefs latérales, sont l'œuvre du maître-verrier Colpaert. En 1949, discussions pour placer deux vitraux dans le baptistère par Weemaes : le premier dessin représente Moïse dans le désert frappant le rocher pour abreuver le peuple d'Israël altéré et le deuxième dessin reprend le baptème du Christ. En 1923, autel latéral conçu par l'architecte Edmond Serneels. En 1933, placement de deux statues dans le portail de l'église représentant saint Benoît et saint Antoine par le sculpteur Vergaert. Deux panneaux décoratifs représentant : L'apparition de la Vierge à Lourdes et Pie IX proclamant le dogme de l'immaculée conception, exécutés par le peintre Jos Desmedt. En 1934, le sculpteur De Maertelaere y place un confessionnal.
En 1935, placement d'un chemin de croix dont les stations seront peintes sur toile par Jos Desmedt. Les cloches, réalisées par l'orfèvre Pirotte, consacrées en 1911, ont disparu et été remplacées par d'autres. Dans la tribune, orgue de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. du facteur Emile Kerkhoff datant de 1916.
À gauche du grand escalier de l'église, buste en pierre bleue de l'architecte Edmond Serneels sur socleMassif surélevant un support ou une statue. de même matériau gravé de l'inscription : « EDMOND SERNEELS/ ARCHITECTE/ 1875-1934 » ; œuvre du sculpteur De Valériola.
Sources
Archives
CRMS 1.1, Etterbeek. Église Saint-Antoine de Padoue.
Ouvrages
COEKELBERGHS, D., JANSSENS, W., Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique, province de Brabant, Canton d'Etterbeek, IRPA, Bruxelles, 1978, p. 15.
Inventaire exhaustif des orgues en région bruxelloise, La Renaissance de l'Orgue, Bruxelles, 1992, p. 73.
Périodiques
BROU, W., « A Etterbeek…Saint-Antoine de Padoue » in Le Folklore brabançon, 226, juin 1980, pp. 177-183.
Sites internet
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale
CRMS 1.1, Etterbeek. Église Saint-Antoine de Padoue.
Ouvrages
COEKELBERGHS, D., JANSSENS, W., Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique, province de Brabant, Canton d'Etterbeek, IRPA, Bruxelles, 1978, p. 15.
Inventaire exhaustif des orgues en région bruxelloise, La Renaissance de l'Orgue, Bruxelles, 1992, p. 73.
Périodiques
BROU, W., « A Etterbeek…Saint-Antoine de Padoue » in Le Folklore brabançon, 226, juin 1980, pp. 177-183.
Sites internet
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale