Typologie(s)
église/cathédrale/basilique
sculpture et monument commémoratif
orgue
sculpture et monument commémoratif
orgue
Intervenant(s)
Edmond SERNEELS – architecte – 1905-1923
Georges COCHAUX (-SEGARD) – architecte – 1905
Jean-Émile KERKHOFF – facteur d'orgues – 1916
Styles
Néogothique
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)
- Inventaire des orgues en Région de Bruxelles-Capitale (DMS-DML - 2000)
- Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 15562
Description
Édifice de style néo-gothique, dans la tradition du style ogival de la fin du XIIIe et du début du XIVe s. Sa construction débute en 1905 sur les plans des architectes Edmond Serneels et Georges Cochaux. Faute de ressources suffisantes, elle ne sera terminée qu'en 1935. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la nef et le chœur furent terminéss en 1906. L'inauguration aura lieu le 26 novembre, l'église reçut alors le titre de Saint-Antoine de Padoue.
En 1930, les habitants de la paroisse sollicitent du Conseil communal le parachèvement de leur église. En 1931, on discute de la construction des trois dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., de la tour, du baptistère, du jubé et du portail d'entrée avec escalier monumental faisant face à l'avenue Jules Malou.
Sous toitures en ardoises et corniches en bois, façades recouvertes d'un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. bleus de Namèche. Structure allongée, dépourvue de transept, comprenant une nef de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., deux nefs latérales et un chœur de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à chevet plat.
De face, escalier monumental menant au porche ; dispositif non symétrique de part et d'autre de la façade-pignon, reprenant à dr. une tour-clocher, de plan carré, recouverte d'une flêche surmontée d'une croix et munie de quatre clochetons d'angle et ,à g., une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'angle, de plan arrondi sous toiture cônique, abritant un escalier à vis menant au jubée. Portail comprenant une porte en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et une fenêtre en tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., inscrites dans la même embrasureEspace intérieur d’une baie. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Fenêtre haute formée d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et de roses éclairant la nef.
Aux façades latérales, deux tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagées et quatre pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sous bâtièreToit à deux versants. d'ardoises percées de vitraux ogivaux surmontés de niches abritant les chapelles des collatéraux. Une chapelle et la sacristie sous bâtièresToit à deux versants. combinées, greffées sur le chœur.
En 1964, le chœur fut transformé sur les plans de l'architecte Dom Grégoire Watelet. Vers 1965, aménagement d'une chapelle moderne dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche et transformation du chœur et des pièces hors-œuvres sur des plans approuvés par les moines de l'abbaye de Maredsous.
Intérieur
Matériaux apparents alliant briques rouges avec bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche pour colonnes et colonnettes, arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux, chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et bases et recouvert d'un enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. entre les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ogivales pour y recevoir une polychromie. Vaisseau principal, voûte en berceaux brisés munis de lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., éclairé par deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. : ogivales en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et cintrées trigéminées au niveau supérieur. Une série de chapelles perpendiculaires à la nef, en berceaux brisés lambrissés, communiquent entre elles par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol..
Des statues de saints ornent les piliersSupport vertical de plan carré. des trois premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Jubé précédé d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en pierre ajouré de type médiéval. Chœur éclairé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ogivales et d'une rose munies de vitraux réalisés par le maître verrier Édouard Steyaert, placés en 1927 ; huit vitraux, disposés dans les nefs latérales, sont l'œuvre du maître-verrier Colpaert. En 1949, discussions pour placer deux vitraux dans le baptistère par Weemaes : le premier dessin représente Moïse dans le désert frappant le rocher pour abreuver le peuple d'Israël altéré et le deuxième dessin reprend le baptème du Christ. En 1923, autel latéral conçu par l'architecte Edmond Serneels. En 1933, placement de deux statues dans le portail de l'église représentant saint Benoît et saint Antoine par le sculpteur Vergaert. Deux panneaux décoratifs représentant : L'apparition de la Vierge à Lourdes et Pie IX proclamant le dogme de l'immaculée conception, exécutés par le peintre Jos Desmedt. En 1934, le sculpteur De Maertelaere y place un confessionnal.
En 1935, placement d'un chemin de croix dont les stations seront peintes sur toile par Jos Desmedt. Les cloches, réalisées par l'orfèvre Pirotte, consacrées en 1911, ont disparu et été remplacées par d'autres. Dans la tribune, orgue de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. du facteur Emile Kerkhoff datant de 1916.
À gauche du grand escalier de l'église, buste en pierre bleue de l'architecte Edmond Serneels sur socleMassif surélevant un support ou une statue. de même matériau gravé de l'inscription : « EDMOND SERNEELS/ ARCHITECTE/ 1875-1934 » ; œuvre du sculpteur De Valériola.
En 1930, les habitants de la paroisse sollicitent du Conseil communal le parachèvement de leur église. En 1931, on discute de la construction des trois dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., de la tour, du baptistère, du jubé et du portail d'entrée avec escalier monumental faisant face à l'avenue Jules Malou.
Sous toitures en ardoises et corniches en bois, façades recouvertes d'un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. bleus de Namèche. Structure allongée, dépourvue de transept, comprenant une nef de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., deux nefs latérales et un chœur de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à chevet plat.
De face, escalier monumental menant au porche ; dispositif non symétrique de part et d'autre de la façade-pignon, reprenant à dr. une tour-clocher, de plan carré, recouverte d'une flêche surmontée d'une croix et munie de quatre clochetons d'angle et ,à g., une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'angle, de plan arrondi sous toiture cônique, abritant un escalier à vis menant au jubée. Portail comprenant une porte en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et une fenêtre en tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., inscrites dans la même embrasureEspace intérieur d’une baie. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Fenêtre haute formée d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et de roses éclairant la nef.
Aux façades latérales, deux tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagées et quatre pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. sous bâtièreToit à deux versants. d'ardoises percées de vitraux ogivaux surmontés de niches abritant les chapelles des collatéraux. Une chapelle et la sacristie sous bâtièresToit à deux versants. combinées, greffées sur le chœur.
En 1964, le chœur fut transformé sur les plans de l'architecte Dom Grégoire Watelet. Vers 1965, aménagement d'une chapelle moderne dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche et transformation du chœur et des pièces hors-œuvres sur des plans approuvés par les moines de l'abbaye de Maredsous.
Intérieur
Matériaux apparents alliant briques rouges avec bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche pour colonnes et colonnettes, arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux, chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. et bases et recouvert d'un enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. entre les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ogivales pour y recevoir une polychromie. Vaisseau principal, voûte en berceaux brisés munis de lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce., éclairé par deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. : ogivales en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. et cintrées trigéminées au niveau supérieur. Une série de chapelles perpendiculaires à la nef, en berceaux brisés lambrissés, communiquent entre elles par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol..
Des statues de saints ornent les piliersSupport vertical de plan carré. des trois premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Jubé précédé d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en pierre ajouré de type médiéval. Chœur éclairé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ogivales et d'une rose munies de vitraux réalisés par le maître verrier Édouard Steyaert, placés en 1927 ; huit vitraux, disposés dans les nefs latérales, sont l'œuvre du maître-verrier Colpaert. En 1949, discussions pour placer deux vitraux dans le baptistère par Weemaes : le premier dessin représente Moïse dans le désert frappant le rocher pour abreuver le peuple d'Israël altéré et le deuxième dessin reprend le baptème du Christ. En 1923, autel latéral conçu par l'architecte Edmond Serneels. En 1933, placement de deux statues dans le portail de l'église représentant saint Benoît et saint Antoine par le sculpteur Vergaert. Deux panneaux décoratifs représentant : L'apparition de la Vierge à Lourdes et Pie IX proclamant le dogme de l'immaculée conception, exécutés par le peintre Jos Desmedt. En 1934, le sculpteur De Maertelaere y place un confessionnal.
En 1935, placement d'un chemin de croix dont les stations seront peintes sur toile par Jos Desmedt. Les cloches, réalisées par l'orfèvre Pirotte, consacrées en 1911, ont disparu et été remplacées par d'autres. Dans la tribune, orgue de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. du facteur Emile Kerkhoff datant de 1916.
À gauche du grand escalier de l'église, buste en pierre bleue de l'architecte Edmond Serneels sur socleMassif surélevant un support ou une statue. de même matériau gravé de l'inscription : « EDMOND SERNEELS/ ARCHITECTE/ 1875-1934 » ; œuvre du sculpteur De Valériola.
Sources
Archives
CRMS 1.1, Etterbeek. Église Saint-Antoine de Padoue.
Ouvrages
COEKELBERGHS, D., JANSSENS, W., Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique, province de Brabant, Canton d'Etterbeek, IRPA, Bruxelles, 1978, p. 15.
Inventaire exhaustif des orgues en région bruxelloise, La Renaissance de l'Orgue, Bruxelles, 1992, p. 73.
Périodiques
BROU, W., « A Etterbeek…Saint-Antoine de Padoue » in Le Folklore brabançon, 226, juin 1980, pp. 177-183.
Sites internet
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale
CRMS 1.1, Etterbeek. Église Saint-Antoine de Padoue.
Ouvrages
COEKELBERGHS, D., JANSSENS, W., Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique, province de Brabant, Canton d'Etterbeek, IRPA, Bruxelles, 1978, p. 15.
Inventaire exhaustif des orgues en région bruxelloise, La Renaissance de l'Orgue, Bruxelles, 1992, p. 73.
Périodiques
BROU, W., « A Etterbeek…Saint-Antoine de Padoue » in Le Folklore brabançon, 226, juin 1980, pp. 177-183.
Sites internet
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale