Implanté
au cœur du quartier européen, le parc Léopold est circonscrit par la rue
Belliard, la place Jean Rey, la chaussée d’Etterbeek, l’avenue du Maelbeek, la
chaussée de Wavre, la rue Vautier, la rue Wiertz et la rue du Remorqueur. Territoire
de la Ville de Bruxelles et poumon vert du Parlement européen, ce parc
pittoresque et vallonné est principalement dessiné dans la seconde moitié du XIXe
siècle, en lien avec l’urbanisation naissante du quartier Léopold (voir
Quartier Léopold). Il prend son nom en 1880, à l’occasion du 50e
anniversaire de l’Indépendance belge. Mais le parc a une histoire beaucoup plus
ancienne et, de l’ancienne seigneurie d’Eggevoord au parc Léopold actuel, il a
connu des affectations diverses et bon nombre de vicissitudes.
Le parc est classé comme site par l’arrêté royal du 18.11.1976, mais le
périmètre classé n’englobe pas l’ensemble du parc, ni tous les bâtiments cités
ci-dessous. Le parc comprend les constructions suivantes: les pavillons
d’entrée du parc, l’ancien institut dentaire Eastman (nouvelle Maison de
l’Histoire européenne), l’ancien institut de Physiologie (actuel Lycée Jacqmain),
l’ancienne école de commerce Solvay (actuelle annexe du Lycée Jacqmain),
l’ancien institut de Sociologie (plus connu sous le nom de Bibliothèque Solvay),
l’ancien institut d’Anatomie ou«Warocqué» (aujourd’hui utilisé par
l’école Jacqmain), la tour d’Eggevoord et le Museum ou Institut des sciences
naturelles de Belgique, ainsi que l’ancienne maison du directeur de la partie
horticole de la Société du Jardin zoologique. L’ancien institut Pasteur,
actuelle délégation de Bavière, se situe en lisière du parc, sur un terrain
privé, avec son entrée rue du Remorqueur.
Introduction: le domaine d’Eggevoord jusqu’au milieu du XIXe siècle.
L’histoire du site remonte à la fin du Moyen Âge. Cet ancien domaine
seigneurial, du nom du gué qui borde le ruisseau, s’installe dans la vallée du
Maelbeelk. Ce cours d’eau avait son tracé –aujourd’hui souterrain– jalonné de
nombreux étangs, dont est issu l’étang du parc Léopold. Le domaine d’Eggevoord consiste
alors en un fief d’une dizaine d’hectares, dépendant de la châtellenie de
Bruxelles, et comprend une résidence, un moulin, des étangs, des prairies,
vergers, bois …. Aujourd’hui, seule la tour
d’Eggevoord (voir lettreA) témoigne encore des origines de la
seigneurie. Au début du XVIIe siècle, le site est racheté par le
Conseil des Finances. L’inventaire de 1603 y recense «un manoir, 9 hectares
de prairies, une brasserie, des terres labourables, un verger, un réservoir,
des étangs avec vivier et un moulin» (BRAUMAN, A., DEMANET, M., 1985, p.174).
Au
tournant du XVIIIe siècle, une partie de l’ancienne seigneurie est
revendue au chapelain de Sainte-Gudule qui y construit une résidence. Le domaine
passe ensuite entre les mains de diverses familles pour devenir, en 1819, la
propriété de la famille Dubois de Bianco. Le site d’une dizaine d’hectares consiste
alors en une maison de campagne, des dépendances, un jardin, des serres, un
potager et plusieurs étangs.
Le quartier Léopold étant en plein développement (créé en 1837 à l’initiative de
la Société Civile pour l’agrandissement
et l’embellissement de la Capitale de la Belgique, dont le but est de
construire un nouveau quartier sur le plateau qui domine le parc), le
propriétaire, le chevalier Jean-Jacques Dubois de Bianco, souhaite faire du
domaine un lieu d’agrément, un jardin zoologique et une promenade mondaine pour
la noblesse et la bourgeoisie nouvellement installées. En 1851, il échange sa
propriété contre des actions de la nouvelle Société
royale de zoologie, d’horticulture et d’agrément, créée par arrêté royal le
30.08.1851, et en devient l’un des principaux promoteurs. La Société de
zoologie compte alors 6,5 hectares. La Société Civile, qui gère l’urbanisation
du quartier, accepte d’ouvrir la rue Montoyer, afin de faciliter l’accès au
parc dont l’entrée est alors située rue du Remorqueur.
En 1853, le territoire du quartier Léopold, s’étendant autrefois sur les
communes d’Etterbeek, d’Ixelles et de Saint-Josse-ten-Noode, est incorporé à la
Ville de Bruxelles et, suite à divers rachats de parcelles de terrain, le
Jardin zoologique compte désormais 9 hectares.
La Société
royale de Zoologie, d’Horticulture et d’Agrément (1851 – 1876)
Jumelant objectif scientifique –à savoir zoologie et horticulture– et lieu
de délassement, la Société de Zoologie,
d’Horticulture et d’Agrément naît en 1851, avec l’appui du roi et de
personnalités politiques. L’architecte Alphonse Balat (1818-895) et le
paysagiste Louis Fuchs (1818-1904) en sont les maîtres d’œuvre. Tenant compte
du relief important, des étangs du fond de la vallée et des arbres existants,
le parc est dessiné à l’anglaise, avec de grandes perspectives et une allure
romantique. Il en conserve aujourd’hui ses lignes principales. Étang, rocailles,
chemins sinueux, pelouses arborées... servent de décor aux divers enclos,
cages, volières et serres qui abritent les animaux du zoo. Alphonse Balat
transforme également la maison de campagne existante en orangerie (un incendie
détruira l’ancien bâtiment Dubois de Bianco en 1875), réalise une cage aux ours,
construit la plus grande serre du parc, la Victoria
Regia (déménagée au Jardin Botanique de Meise) du nom d’un nénuphar géant
ramené d’Amazonie…
Voisin du parc, l’ancien couvent inachevé et jamais occupé des Dames
Rédemptoristes (voir bâtiment J/1, l’une des ailes de l’actuel Musée d’Histoire
Naturelle), dont les plans d’Emmanuel Cels datent de 1856, est également racheté
en 1860 par la Société. De couvent, il est réaffecté, parmi les projets
proposés, par l’architecte Henri Beyaert (1823-1894) en café-restaurant,
cabinet de lecture et salle de fêtes pour les visiteurs du Jardin. Beyaert
avait déjà dessiné pour le zoo les plans de la cage et de l’enclos réservé aux
antilopes.
La nouvelle entrée du parc, le long de la rue Belliard alors prolongée, est
dessinée par Gédéon Bordiau en 1869. Les grilles et pavillons d’entrée sont
effectivement placés en 1871. Les pavillons, destinés à abriter les gardiens
qui percevaient le droit d’entrée au jardin, consistent en deux édicules de
plan carré, construits en briques polychromes et pierre blanche et ornés de
bas-reliefs représentant des lions et du lierre, évoquant la double affectation
du parc.
Malgré les nombreux nouveaux investissements et projets variés, la vie de la
Société royale de Zoologie n’est pas de longue durée. Par manque notamment de
vision claire et d’une gestion rigoureuse, le Jardin se dégrade rapidement et
la Société est déclarée en faillite en 1876. Une tentative de relancer le parc,
avec des projets de réaménagement, n’aboutira pas.
Parallèlement au développement du projet zoologique du site, le botaniste Jean
Linden (1817-1898), est chargé de la direction scientifique du jardin. En 1861,
il s’affranchit de la Société royale de zoologie. Sept ans plus tard, il
rachète les 27 ares qui contiennent ses plantations, en bordure de la rue
Wiertz, et y installe plusieurs serres pour la culture des plantes,
principalement des orchidées. Il réussit à développer son entreprise L’Horticulture Internationale jusqu’en
1898. Avec la serre Victoria Regia,
érigée par A. Balat en 1853 mais déménagée d’abord au Jardin Botanique de
Bruxelles, puis à celui de Meise, seule l’habitation de Jean Linden résistera au
temps. Dos à l’imposant hémicycle du Parlement européen, cette ancienne maison abrite
aujourd’hui la cantine du personnel du musée. Un buste du botaniste, réalisé en
bronze par le sculpteur Alphonse de Tombay et inauguré en 1899, rappelle
également au visiteur le passé horticole d’une partie du parc.
Le «Parc Léopold»: le
Musée d’Histoire Naturelle et la cité scientifique (1877 – Première guerre
Mondiale)
Propriétaire du parc dès 1877, la Ville de Bruxelles doit s’atteler à sa
reconversion, après la faillite de la Société zoologique un an auparavant. En
1880, la Ville cède l’aile de l’ancien couvent à l’État belge, ainsi que la
nue-propriété de 3 hectares. Ce dernier le réaménage en Musée d’Histoire
Naturelle et y installe ses collections d’histoire naturelle, notamment les
iguanodons découverts à Bernissart en 1878 (voir notice Museum). Dès 1896,
l’architecte Émile Janlet dessine les plans de la première extension du musée,
dont les travaux de la nouvelle galerie sont inaugurés en 1905.
À l’occasion du 50e anniversaire de l’Indépendance belge, le site
est renommé «Parc Léopold» en l’honneur du souverain. Après une
fermeture temporaire en 1882 due au mauvais état des lieux, le parc redevient
un jardin d’agrément, invitant à la promenade, accueillant des concerts, des expositions,
il sert de lieu de détente avec une piste de patinage, une ferme, un potager… Seule une parcelle du parc, à proximité de la
rue du Remorqueur, est accordée en location à la Société anonyme d’Horticulture internationale, activité toujours
florissante de Jean Linden.
Mais la vocation du parc va aussi prendre un autre tournant. En 1884, à la
suite de la rencontre entre l’industriel Ernest Solvay et le médecin et
professeur Paul Héger (Université de Bruxelles), naît l’idée de créer une cité
scientifique. Le souhait est double: abriter les instituts de
l’Université Libre de Bruxelles, trop à l’étroit dans ses locaux de la rue des
Sables, et accueillir des instituts de recherche scientifique, permettant
notamment l’organisation des congrès Solvay de Physique et Chimie. Dans un
premier temps c’est la recherche médicale et l’enseignement de la médecine qui
sont mis en avant. Trois instituts voient le jour d’après les plans de
l’architecte Jules-Jacques Van Ysendijck: les instituts de Physiologie (1893
- lettre B sur plan - voir lien), d’Hygiène (1894 - voir lien Institut Eastman)
et d’Anatomie (1898 - lettre C sur plan - voir Institut Warocqué). E. Solvay et
P. Héger ont l’appui de plusieurs banquiers et des autorités libérales de la
Ville. À l’aube du XXe siècle, le programme est complété par la
création d’un institut de sociologie (1902 - lettre E sur plan- voir
lien) et d’une école de commerce (1904 – lettre D sur plan - voir lien Bibliothèque Solvay), matières d’études
chères à Solvay. Il s’agit des œuvres conjointes des architectes attitrés de
Solvay, Constant Bosmans et Henri Vandeveld. Enfin, en 1900, la province de
Brabant décide de construire l’Institut Pasteur, dû au crayon de Valère
Dumortier (1901-1903 – lettre F sur plan - voir lien Institut Pasteur), à front
de la rue du Remorqueur.
De l’entre-deux-guerres à aujourd’hui
Les instituts de la cité scientifique ne vont pas être utilisés longtemps pour leur affectation première. En effet, il est finalement décidé de déplacer l’ULB sur le site du Solbosch à Ixelles, sur les terrains aménagés pour accueillir l’Expo universelle de 1910. Envisager un transfert au parc Léopold, jugé trop petit et son relief trop accidenté, aurait été d’un coût financier très important. Le déménagement débute en 1921 et, avec la désaffectation des instituts du parc Léopold, c’est le rêve d’une cité scientifique qui s’en va. Entre 1926 et 1928, les instituts liés à la recherche médicale (Physiologie, Hygiène et Anatomie) déménagent à proximité de l’hôpital Saint-Pierre pour rejoindre les nouveaux locaux de la Faculté de médecine.
Il faut trouver une nouvelle affectation pour certains bâtiments du parc Léopold. L’Institut d’Anatomie est partiellement réaffecté en 1930, avec l’installation du Laboratoire Intercommunal d’Hygiène et de Bactériologie dans l’aile droite. En 1931, le lycée Émile Jacqmain prend possession de l’ancien Institut de Physiologie. En 1933-34, l’Institut d’Hygiène est démoli, remplacé par l’Institut dentaire Eastman, inauguré en 1935. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections du Mundaneum de Paul Otlet sont mises à l’abri dans l’aile gauche de l’ancien Institut d’Anatomie. Elles restent là jusqu’en 1972, dans des conditions précaires. D’autres instituts conservent plus longtemps leur affectation première. L’Institut de Sociologie continue comme centre de recherches jusque 1967, un service d’éditions est mis en place, devenu les Éditions de l’Université de Bruxelles en 1972. Lorsque ces dernières quittent le bâtiment en 1981, celui-ci est abandonné jusqu’à sa récente restauration. Magnifiquement restaurée, la Bibliothèque Solvay sert aujourd’hui d’écrin à divers séminaires et réunions. Quant à l’École de Commerce, désaffectée dans les années 1950, elle est devenue depuis une annexe du Lycée Jacqmain. Enfin, l’Institut Pasteur a conservé son usage jusqu’au départ de ce centre de recherche vers Uccle dans les années 1980. Délaissé, le bâtiment est également restauré au début du XXIe siècle pour la Délégation de Bavière.
Parallèlement aux instituts scientifiques, le musée d’Histoire naturelle connaît également des changements. Dès 1930, il est prévu d’encore l’agrandir. Lucien De Vestel est l’auteur du projet. Des travaux d’envergure sont entamés en 1939. En 1948, le musée est rebaptisé Institut royal des Sciences Naturelles et le chantier continue après-guerre, au gré des crédits alloués, pour se terminer dans les années 1980.
En dehors des réaffectations et agrandissements divers, le parc Léopold garde sa fonction principale de jardin public, harmonieusement planté d’arbres variés (voir également Inventaire des arbres remarquables), au cœur d’un quartier en pleine mutation dû au développement des institutions européennes. Hors du périmètre du parc, la construction de l’hémicycle du Parlement européen est lancée en 1988, juste derrière l’ancienne maison de Jean Linden, sur un terrain entre la rue Vautier et la rue Wiertz occupé depuis le XIXe siècle par la brasserie Léopold, fermée en 1981 et démolie en 1987. L’immense édifice ovale a depuis été rejoint par d’autre bâtiments européens et, aujourd’hui encore, l’histoire du parc continue avec l’actuelle transformation de l’Institut Eastman en Maison de l’histoire européenne.

Liste des bâtiments inventoriés (voir les biens de ce lieu repris à l’inventaire)
- Tour d’Eggevoord (voir lettre A)
- Institut de Physiologie (actuel Lycée Jacqmain) (voir lettre B)
- Institut d’Anatomie «Warocqué» (voir lettre C)
- École de Commerce (voir lettre D)
- Institut de Sociologie (Biblio Solvay)(voir lettre E)
- Institut Pasteur (voir lettre F)
- Institut Eastman (Nouvelle Maison de l’Histoire européenne) (voir lettre G)
- Museum (voir lettre H)
Sources
Archives
AVB/PP 610, 614, 617, 840, 568, 618, 619, 620, 2837.
AVB Bulletin communal (années 1860,
1874, 1876, 1877, 1878, 1879, 1880, 1882, 1887, 1891, 1892, 1893, 1897, 1899,
1901, 1905, 1911, 1912, 1913, 1914, 1919, 1920).
Ouvrages
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la cité scientifique et la ville, AAM Éditions, Bruxelles, 1985.
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2006.
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l’Europe, éd. Badeaux (Histoires - Patrimoine - Guide Badeaux), Bruxelles,
2007, pp. 58-71.
DE PAUW, L.-F., La vallée du Maelbeek et
monographie d’Etterbeek,s.l.n.d.
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raisonné, Galerie Patrick Derom, Bruxelles, 2002.
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Le Parc Léopold. Un musée de l’architecture
en plein air, 2007 (Infos fiches-espaces verts, Bruxelles Environnement).
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1856.
MEIRSSCHAUT, P., Les sculptures de plein air à Bruxelles,
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Périodiques
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1877.
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Iconographie
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Belliard», L’Émulation, 1876,
pl. 32-33.