Recherches et rédaction
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Cette rue rectiligne débute à
hauteur du carrefour de la rue de Mérode et de la rue du Monténégro et se
termine avenue Guillaume Van Haelen. Elle traverse l’avenue Wielemans Ceuppens.
La rue Jef Devos y prend fin.
L’artère est projetée dans le cadre du projet du Parc du Midi et le quartier
à Villas signé par Victor Besme en 1875 et ratifié par arrêté royal le 15.03.1876.
Le projet prévoit la construction d'un nouveau quartier comprenant le parc
public de Saint-Gilles – Forest, les rues avoisinantes et la connexion à la
gare du Midi. Simultanément à la rue Pierre Decoster sont aménagés l’avenue
Guillaume van Haelen et l’avenue du Canada, ainsi que le quartier au sud-est de
la rue de Mérode selon un schéma en damier.
Comme ilexiste déjà une rue portant
son nom d’origine Sint-Mariastraat
dans la commune de Molenbeek-Saint-Jean, la rue est rebaptisée en en hommage à Pierre Désiré Decoster (Bruxelles,
1835 – Forest, 1900), bourgmestre de Forest de 1872 à 1876.
La majeure partie de la rue est bâtie dans les années précédant la Première
Guerre mondiale et se compose d’immeubles de rapport de style éclectique à
parement polychrome. Citons ainsi les nos10 (architecte Charles Rifflart, 1909), 12 (1911), 53-55 (1912),
69 (1913) et 71 (1913). Les trois habitations aux nos6, 22 et 24 sont quasiment identiques et ont été conçues par l'architecte O.
Brison, 1912.
Au bout de la rue se trouvent divers bâtiments de l'entre-deux-guerres. La
typologie reste identique à celle de la première période de construction. Un
exemple est l’immeuble de rapport au no 103-103a construit en 1934 par l'architecte F. Pouleur. Au no110 se dresse un immeuble industriel,
l’ancienne Papetterie Mottart,
construit en 1924 par l’architecte Henri Degallaix. L’ensemble comprend des
bureaux côté rue et de grands hangars à l’arrière. Pendant la Seconde Guerre
mondiale, les habitations à hauteur des nos 105, 107 et 109 sont endommagées par une bombe et
reconstruites.
Sources
Archives
ACF/Urb. 6: 5925 (1912),
12944 (1936), 13190 (1936), 20940 (1988)?; 10:
4954 (1909)?; 12: 5497
(1911)?; 22: 5867 (1912),
13228 (1936), 13708 (1938)?; 24:
5868 (1912), 10853 (1930), 23744 (2007), 24154 (2007)?; 53-55: 5856 (1912), 10369 (1929)?; 69: 6330 (1913), 6353 (1913), 13715 (1938)?; 71: 6353 (1913), 6833 (1914),
13636 (1938), 14278 (1942), 17591 (1959), 18295 (1963)?; 103-103a: 12563 (1934)?; 110:
8277 (1924), 11891 (1932), 12571 (1934), 14107 (1941), 14548 (1945), 15583
(1950), 18267 (1962), 19289 (1968), 19314 (1968), 19381 (1969).
Publications
et études
CABUY, Y., DEMETER, S., LEUXE, F., Atlas du sous-sol archéologique de la Région
de Bruxelles, 4 Forest, MRBC - MRAH, Bruxelles, 1993.
DE PANGE, I., PIRLOT, A.-M., Forest à
la carte, MBHG, Bruxelles, 2010.
CULOT, M. (dir.), Forest. Inventaire visuel
de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982,
fiche51.
VANLIL, A., Wegwijs te Vorst,
Bruxelles, 1981, p. 29.
VERNIERS, L., Histoire de
Forest-lez-Bruxelles, A. De Boeck, Bruxelles, 1949.
VOKAER, J.P., Par les rues de
Forest. Études sur la toponymie locale, A. Cantrin, Bruxelles, 1954.
Revues
VANHULLE, F.J., «?Le récit de Fortuné Jacques Van Hulle. Souvenirs de
jeunesse 1940-1945?», Folkore Brabançon,
277, 1993, pp.53, 62-63.