Rue du Relais Sacré

 

La rue du Relais Sacré est une courte voirie reliant la rue Émile Sergijsels à la rue Herkoliers.

Dès 1916, l’acquisition d’un terrain à Dilbeek en vue d’y installer le cimetière de Koekelberg va permettre la création d’un nouveau quartier derrière l’église Sainte-Anne. Dès 1922 sont élaborés les premiers plans du nouveau quartier. La désaffectation définitive de l’ancien cimetière communal en 1931 va permettre d’enfin établir les nouvelles voiries. Trois nouvelles rues sont alors ouvertes: les rues du Relais Sacré, de la Sécurité et Émile Sergijsels. La rue du Relais Sacré est située à l’emplacement de la limite nord-ouest de l’ancien cimetière. Son assiette englobe l’impasse Cadol qui disparait alors totalement ainsi que bon nombre des anciennes maisons du bas de la rue Herkoliers.

Le nom de la rue évoque le Relais sacré (Nationale Fakkelloop), cérémonie nationale du souvenir et de la solidarité organisée chaque année depuis les années 1920 en hommage aux combattants de la Première Guerre mondiale. Quelques jours avant le 11 novembre, des flambeaux allumés partent des points extrêmes du pays et, traversant chaque province, convergent vers le tombeau du Soldat inconnu au pied de la Colonne du Congrès à Bruxelles le soir du 11 novembre. À l’échelle nationale, cette cérémonie a disparu en 2004. Néanmoins, certaines associations locales perpétuent la tradition.

Les angles de la rue du Relais Sacré avec la rue Herkoliers sont occupés par des immeubles à appartements du Foyer koekelbergeois datant de 1934 (n°27) et 1954 (n°24). Le reste du côté pair est entièrement bâti en 1959-1960 d’immeubles à appartements dus à l’architecte Frank L. Jansen qui réalise un grand nombre d’immeubles dans le quartier. Le côté impair est presqu’entièrement occupé par la façade latérale de l’école communale des filles (voir rue Émile Sergijsels).