Recherches et rédaction
1997-2004
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Sur le tracé de l'anc. Hoeg Weg, un anc. chemin rural, la r. Veydt, d'abord dénommée r. des Sources, relie la ch. de Charleroi à la r. Defacqz. Interrompue au 1er tiers par la r. Blanche, elle se situe en partie sur le territoire ixellois.
L'origine de son nom est contestée. Il pourrait s'agir de celui d'un propriétaire foncier ou de celui du Ministre des Finances Laurent Veydt, ou encore, d'après l'homme de lettres et scénariste Jean Francis, de celui de Maximilien Veydt, né en 1823, avocat, échevin à Ixelles, député permanent et professeur à l'Université libre de Bruxelles.
Le bâti, construit entre 1870 et 1900, présente des façades de styles variés. Les gabarits restent relativement homogènes. Le début de la rue est act. à l'état de terrain vague. S'y élevaient plusieurs constructions, récemment abattues, dont quatre maisons à front de la ch. de Charleroi. Sur l'angle opposé, au no 2, s'élève act. un vaste immeuble de bureaux dessiné en 1959 par les arch. André et Jean Polak.
Un important atelier d'artiste marque l'histoire de la rue, celui que le sculpteur Georges Houtstont, qui habitait au no 68 ch. de Charleroi, fit édifier en 1867 par l'arch. Henri Beyaert (voir no 13). Cet atelier aurait par ailleurs été le siège de l'atelier libre du « Labor », où travaillèrent, quelques années plus tard, Auguste Rodin et Fernand Khnopff. Ce dernier y aurait conseillé le jeune peintre Marcel-Louis Baugniet. Enfin, l'artiste Frans Smeers (1873-1960), élève de Portaels et de Stallaert, professeur à l'Académie de Bruxelles, aurait également résidé à cette adresse.
Nos ne figurant pas en notice : 2 et ch. de Charleroi 60 : vaste immeuble de bureaux, 1959, arch. André et Jean Polak ; 6 : entrepôt de deux niveaux, arch. Charles De Wys, 1914, à l'origine à usage de garage et d'habitation, amputé pour l'érection du no 6a ; 17 : bâtiment, entrepreneurs Jean et Pierre Carsoel, 1904, initialement à usage de magasin, érigé pour le comte Goblet d'Alviella, reconstruit en 1925 ; 28 : immeuble à appartements, arch. André Norremberg, 1974, paré de plaques de béton architectonique et élevé en même temps que le no 36-38 r. Blanche, en lieu et place d'une maison néoclassique de 1873 ; 30, 32, 34 : ensemble de trois maisons néoclassiques, 1875.
L'origine de son nom est contestée. Il pourrait s'agir de celui d'un propriétaire foncier ou de celui du Ministre des Finances Laurent Veydt, ou encore, d'après l'homme de lettres et scénariste Jean Francis, de celui de Maximilien Veydt, né en 1823, avocat, échevin à Ixelles, député permanent et professeur à l'Université libre de Bruxelles.
Le bâti, construit entre 1870 et 1900, présente des façades de styles variés. Les gabarits restent relativement homogènes. Le début de la rue est act. à l'état de terrain vague. S'y élevaient plusieurs constructions, récemment abattues, dont quatre maisons à front de la ch. de Charleroi. Sur l'angle opposé, au no 2, s'élève act. un vaste immeuble de bureaux dessiné en 1959 par les arch. André et Jean Polak.
Un important atelier d'artiste marque l'histoire de la rue, celui que le sculpteur Georges Houtstont, qui habitait au no 68 ch. de Charleroi, fit édifier en 1867 par l'arch. Henri Beyaert (voir no 13). Cet atelier aurait par ailleurs été le siège de l'atelier libre du « Labor », où travaillèrent, quelques années plus tard, Auguste Rodin et Fernand Khnopff. Ce dernier y aurait conseillé le jeune peintre Marcel-Louis Baugniet. Enfin, l'artiste Frans Smeers (1873-1960), élève de Portaels et de Stallaert, professeur à l'Académie de Bruxelles, aurait également résidé à cette adresse.
Nos ne figurant pas en notice : 2 et ch. de Charleroi 60 : vaste immeuble de bureaux, 1959, arch. André et Jean Polak ; 6 : entrepôt de deux niveaux, arch. Charles De Wys, 1914, à l'origine à usage de garage et d'habitation, amputé pour l'érection du no 6a ; 17 : bâtiment, entrepreneurs Jean et Pierre Carsoel, 1904, initialement à usage de magasin, érigé pour le comte Goblet d'Alviella, reconstruit en 1925 ; 28 : immeuble à appartements, arch. André Norremberg, 1974, paré de plaques de béton architectonique et élevé en même temps que le no 36-38 r. Blanche, en lieu et place d'une maison néoclassique de 1873 ; 30, 32, 34 : ensemble de trois maisons néoclassiques, 1875.
Sources
Périodiques
DONS, R., « Obbrussel-st-Gilles et son réseau de communications. Des origines à 1900 environ », Cahiers bruxellois, t. XXVIII, 1987, pp. 32-37.
Archives des nos ne figurant pas en notice
ACSG/Urb. 2 : voir ch. de Charleroi : 144 (1959) ; 6 : 304 (1914) ; 17 : 173 (1904), 196 (1925) ; 28 : 1934 (1873) ; 30, 32, 34 : 3245 (1875).
DONS, R., « Obbrussel-st-Gilles et son réseau de communications. Des origines à 1900 environ », Cahiers bruxellois, t. XXVIII, 1987, pp. 32-37.
Archives des nos ne figurant pas en notice
ACSG/Urb. 2 : voir ch. de Charleroi : 144 (1959) ; 6 : 304 (1914) ; 17 : 173 (1904), 196 (1925) ; 28 : 1934 (1873) ; 30, 32, 34 : 3245 (1875).