Recherches et rédaction
2006-2007
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Annexé en 1907 au territoire de la Ville de Bruxelles, le Solbosch est un quartier essentiellement résidentiel, qui s'étend à l'est du bois de La Cambre. Il est traversé par une majestueuse artère, l'avenue Franklin Roosevelt, dénommée jusqu'en 1945 avenue des Nations. Décrétée en 1907, ce quartier n'est effectivement percé qu'après la première Guerre mondiale. Entre-temps, son territoire sert partiellement d'assise à l'Exposition universelle de 1910, tenue sur les territoires d'Ixelles et de Bruxelles.
Partant du carrefour formé par les avenues Émile De Mot, Émile Duray et le boulevard de La Cambre, l'avenue Franklin Roosevelt relie la chaussée de La Hulpe. Vallonnée et sinueuse, elle compte 2650 mètres de long environ sur une quarantaine de mètres de large. Réalisée sur des parcelles appartenant à la Ville et mises progressivement en vente par celle-ci, l'urbanisation du quartier du Solbosch s'étend sur une fourchette chronologique allant du début des années 1920 aux années 1960.
L'urbanisation se fait en respectant des consignes architecturales et urbanistiques strictes édictées par la Ville de Bruxelles. Côté bois, l'avenue est constituée, à l'exception de son premier tronçon fait de maisons mitoyennes, de villas isolées ou jumelées, certaines dès le départ divisées en appartements, bénéficiant d'un intervalle suffisant entre elles pour maintenir la vue sur les frondaisons du bois. Côté Ixelles, une fois passé le vaste campus de l'ULB, le bâti offre un front serré d'habitations mitoyennes – maisons bourgeoises, hôtels de maître et immeubles à appartements – ne pouvant excéder 16 mètres de hauteur. De ce côté, seuls les derniers tronçons, à partir de l'avenue du Venezuela, sont également traités en villas.
Le quartier offre un éventail intéressant des styles architecturaux appliqués à un habitat bourgeois. Les façades traitées dans des styles issus du passé comme l'éclectisme tardif, le Beaux-Arts et le néo-traditionnel, sans oublier les géométrisations de l'Art Déco, côtoient des habitations modernistes d'une grande pureté et témoignent de l'antagonisme architectural typique de l'entre-deux-guerres et de la période qui la suit directement. Le décorum des façades trouve un écho dans les aménagements intérieurs des habitations, où les pièces de réception occupent largement l'espace. La majorité d'entre eux compte des pièces réservées aux domestiques dans une période où le personnel de maison tend à se raréfier. Si la fonction résidentielle reste aujourd'hui largement majoritaire sur l'avenue, elle se mitige cependant depuis quelques décennies de bureaux de prestige, où les ambassades se taillent une grande part.
Partant du carrefour formé par les avenues Émile De Mot, Émile Duray et le boulevard de La Cambre, l'avenue Franklin Roosevelt relie la chaussée de La Hulpe. Vallonnée et sinueuse, elle compte 2650 mètres de long environ sur une quarantaine de mètres de large. Réalisée sur des parcelles appartenant à la Ville et mises progressivement en vente par celle-ci, l'urbanisation du quartier du Solbosch s'étend sur une fourchette chronologique allant du début des années 1920 aux années 1960.
L'urbanisation se fait en respectant des consignes architecturales et urbanistiques strictes édictées par la Ville de Bruxelles. Côté bois, l'avenue est constituée, à l'exception de son premier tronçon fait de maisons mitoyennes, de villas isolées ou jumelées, certaines dès le départ divisées en appartements, bénéficiant d'un intervalle suffisant entre elles pour maintenir la vue sur les frondaisons du bois. Côté Ixelles, une fois passé le vaste campus de l'ULB, le bâti offre un front serré d'habitations mitoyennes – maisons bourgeoises, hôtels de maître et immeubles à appartements – ne pouvant excéder 16 mètres de hauteur. De ce côté, seuls les derniers tronçons, à partir de l'avenue du Venezuela, sont également traités en villas.
Le quartier offre un éventail intéressant des styles architecturaux appliqués à un habitat bourgeois. Les façades traitées dans des styles issus du passé comme l'éclectisme tardif, le Beaux-Arts et le néo-traditionnel, sans oublier les géométrisations de l'Art Déco, côtoient des habitations modernistes d'une grande pureté et témoignent de l'antagonisme architectural typique de l'entre-deux-guerres et de la période qui la suit directement. Le décorum des façades trouve un écho dans les aménagements intérieurs des habitations, où les pièces de réception occupent largement l'espace. La majorité d'entre eux compte des pièces réservées aux domestiques dans une période où le personnel de maison tend à se raréfier. Si la fonction résidentielle reste aujourd'hui largement majoritaire sur l'avenue, elle se mitige cependant depuis quelques décennies de bureaux de prestige, où les ambassades se taillent une grande part.
Fichiers
Pour en savoir plus sur l'histoire de l'avenue Franklin Roosevelt et du quartier du Solbosch, consultez cette introduction architecturale et urbanistique.