Recherches et rédaction
2007-2009
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireRue rectiligne et pentue reliant le carrefour formé par les rues de la Vanne de l'Ermitage à la rue Lesbroussart. Elle est partagée entre les territoires de la Ville de Bruxelles et de la commune d'Ixelles –seul le côté pair (nos2 à 32) se trouve sur Ixelles.
Le plan d'alignement de la rue est approuvé par l'arrêté royal du 11.11.1863, qui fixe l'ouverture des voies du quartier de l'Ermitage sis entre l'avenue Louise, la chaussée de Vleurgat et celle d'Ixelles (délibérations du conseil communal des 13.07 et 12.09.1863). Le percement effectif de la rue et son raccord avec la rue Lesbroussart sont ensuite ratifiés par l'arrêté royal du 23.11.1867.
La rue faisait initialement partie de la rue de l'Ermitage jusqu'en 1936 alors que ce tronçon lui correspondant est transformé en voie indépendante baptisée en l'honneur de Paul Spaak (1870-1936), avocat, dramaturge et directeur du théâtre de la Monnaie, époux de Marie (la fille aînée du parlementaire Paul Janson) et père de Paul-Henri (le célèbre homme d'État).
Si la rue a été complètement bouleversée côté impair (voir inventaire de Bruxelles-Extensions Sud), elle a conservé presque intégralement son bâti d'origine sur le territoire d'Ixelles.
Les premières demandes de permis de bâtir datent de 1860 et consistent en de sobres maisons unifamiliales néoclassiques. De cette époque, il ne reste que peu de vestiges, hormis la maison sise au n°28 (voir ce numéro).
À la toute fin du XIXe siècle, la rue se couvre de maisons adoptant le style éclectique, pour certaines d'inspiration néo-Renaissance (voir n°20-22) ou encore néogothique (voir les nos24 et 26). Ces immeubles constituent, d'un point de vue architectural, une composition particulièrement intéressante par son homogénéité (voir n°10 à n°26). Notons encore la maison à l'origine de style éclectique et que transforme, en 1924, l'architecte Georges Hobé par l'adjonction d'un oriel (n°30).
Entre 1927 et 1930, le début de la rue Paul Spaak est marqué par les interventions de l'architecte Fernand Bodson (1877-1966). Il y acquiert quatre parcelles, anciennement propriétés du docteur Ovide Decroly (Renaix, 1871- Uccle, 1932), afin d'y construire une loge maçonnique (voir rue de l'Ermitage n°86) et trois maisons de style moderniste, avec des ateliers d'artistes et un garage (voir nos2-4, 6 et 8).
Sources
Archives
ACI/TP 116.
ACI/TP Q14 Quartier de l'Ermitage (boîte n°37).
ACI/Urb. 30: 248-30.
AEB Gouvernement provincial du Brabant, Service 12, 744.
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), pp.29, 30.
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.138-140, 144-146, 217.
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles – Ixelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche n°68.
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.75-80.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.272-274.
Périodiques
DELABY, E., «Sur les traces du docteur Decroly», Mémoire d'Ixelles, 19, 1985.
HAINAUT, M., «Une rue d'Ixelles porte leur nom», Mémoire d'Ixelles, 29, 1988, p.35.
ACI/TP 116.
ACI/TP Q14 Quartier de l'Ermitage (boîte n°37).
ACI/Urb. 30: 248-30.
AEB Gouvernement provincial du Brabant, Service 12, 744.
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), pp.29, 30.
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.138-140, 144-146, 217.
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles – Ixelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche n°68.
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.75-80.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.272-274.
Périodiques
DELABY, E., «Sur les traces du docteur Decroly», Mémoire d'Ixelles, 19, 1985.
HAINAUT, M., «Une rue d'Ixelles porte leur nom», Mémoire d'Ixelles, 29, 1988, p.35.