Recherches et rédaction
2007-2009
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Cette artère rectiligne débute chaussée de Wavre et aboutit place de Londres.
Anciennement dénommée rue de la Victoire puis rue des Champs, elle porte aujourd'hui le nom d'une ville, à l'instar d'autres rues du quartier du Champs de Mars.
La rue compte parmi les artères créées lors de l'urbanisation progressive de l'ancien faubourg de Namur, suite au démantèlement des fortifications de Bruxelles à la fin du XVIIIe siècle. Les ouvrages défensifs sont alors nivelés, les terrains sur lesquels ils avaient été érigés vendus et, pour la plupart, rendus à l'exploitation agricole. Les terrains situés à gauche de la chaussée de Wavre sont longtemps épargnés par l'urbanisation; à l'exception d'une villa et de deux métairies, on ne trouvait jusqu'à la guinguette La Rose Blanche que des jardins et des sablonnières.
La rue est ouverte dans les années 1830 afin de relier entre elles l'ancienne chaussée de Wavre et la zone de l'Esplanade, un terrain vague situé à proximité de la porte de Namur et utilisé comme plaine des manœuvres jusqu'à ce qu'il s'urbanise, lui aussi, peu après 1850 –le terrain est alors cédé à la Ville de Bruxelles selon l'arrêté royal du 23.08.1851.
Dans le cadre des arrêtés royaux des 26.12.1856 et 31.07.1860, la rue de Dublin est mise en communication avec la rue de la Paix, la prolongation de celle-ci entraînant la démolition de quelques immeubles à front de la chaussée de Wavre et de la rue Longue Vie.
La rue se construit progressivement dès la fin des années 1830 et durant la seconde moitié du XIXe siècle. Le bâti d'origine aligne de sobres maisons d'habitation néoclassiques de deux ou plus fréquemment trois niveaux de hauteur décroissante (comme au n°11 et aux nos 34, 36 et 38, dont l'ordonnance originelle est conservée aux étages). Par la similitude de leur élévation les façades, enduites et sobres, conféraient à l'ensemble de la rue une grande unité architecturale altérée depuis par des transformations, la principale d'entre elles ayant consisté en l'aménagement de certains rez-de-chaussée en commerce (exemples: n°10: vitrine commerciale de l'architecte Léon Janlet, 1937; n°15: vitrine commerciale de l'architecte Adrien Blomme, 1907; n°29: vitrine néoclassique de la seconde moitié du XIXe siècle).
Les archives communales relatives à la rue de Dublin révèlent que l'architecte Tilman François Suys (1783-1861) réalisa les plans d'un immeuble d'angle néoclassique (plans de 1837).
Anciennement dénommée rue de la Victoire puis rue des Champs, elle porte aujourd'hui le nom d'une ville, à l'instar d'autres rues du quartier du Champs de Mars.
La rue compte parmi les artères créées lors de l'urbanisation progressive de l'ancien faubourg de Namur, suite au démantèlement des fortifications de Bruxelles à la fin du XVIIIe siècle. Les ouvrages défensifs sont alors nivelés, les terrains sur lesquels ils avaient été érigés vendus et, pour la plupart, rendus à l'exploitation agricole. Les terrains situés à gauche de la chaussée de Wavre sont longtemps épargnés par l'urbanisation; à l'exception d'une villa et de deux métairies, on ne trouvait jusqu'à la guinguette La Rose Blanche que des jardins et des sablonnières.
La rue est ouverte dans les années 1830 afin de relier entre elles l'ancienne chaussée de Wavre et la zone de l'Esplanade, un terrain vague situé à proximité de la porte de Namur et utilisé comme plaine des manœuvres jusqu'à ce qu'il s'urbanise, lui aussi, peu après 1850 –le terrain est alors cédé à la Ville de Bruxelles selon l'arrêté royal du 23.08.1851.
Dans le cadre des arrêtés royaux des 26.12.1856 et 31.07.1860, la rue de Dublin est mise en communication avec la rue de la Paix, la prolongation de celle-ci entraînant la démolition de quelques immeubles à front de la chaussée de Wavre et de la rue Longue Vie.
La rue se construit progressivement dès la fin des années 1830 et durant la seconde moitié du XIXe siècle. Le bâti d'origine aligne de sobres maisons d'habitation néoclassiques de deux ou plus fréquemment trois niveaux de hauteur décroissante (comme au n°11 et aux nos 34, 36 et 38, dont l'ordonnance originelle est conservée aux étages). Par la similitude de leur élévation les façades, enduites et sobres, conféraient à l'ensemble de la rue une grande unité architecturale altérée depuis par des transformations, la principale d'entre elles ayant consisté en l'aménagement de certains rez-de-chaussée en commerce (exemples: n°10: vitrine commerciale de l'architecte Léon Janlet, 1937; n°15: vitrine commerciale de l'architecte Adrien Blomme, 1907; n°29: vitrine néoclassique de la seconde moitié du XIXe siècle).
Les archives communales relatives à la rue de Dublin révèlent que l'architecte Tilman François Suys (1783-1861) réalisa les plans d'un immeuble d'angle néoclassique (plans de 1837).
Sources
Archives
ACI/Urb. 10: 103-10; 11: 103-11; 15: 103-15; 21: 103-21; 38: 103-38.
ACI/TP Historique des rues (1925).
Ouvrages
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon éd., Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.138-147.
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.201-203.
Cartes / plans
VANDERMAELEN, Ph., Atlas cadastral du Royaume de Belgique – Province du Brabant. Plan parcellaire de la commune d'Ixelles 1836, Bruxelles 1837.
VANDER STRAETEN, C., Cartes topographique des environs de Bruxelles, comprenant la nouvelle enceinte, 1840.