Recherches et rédaction
2009-2011
Partagée entre les territoires de la commune d'Ixelles et de la ville de Bruxelles, cette artère pentue relie la rue de la Vallée au carrefour formé par l'avenue du Général de Gaulle et la rue de Belle-Vue. Elle fait partie des rues qui circonscrivent la forme pentagonale du Jardin du Roi, aménagé en 1876 à l'initiative de Léopold II (voir notice sur le territoire de Bruxelles-Extension Sud).
Le tracé de la rue, qui reçut son nom en séance du Conseil communal de Bruxelles du 23.11.1879, fut ratifié par l'arrêté royal du 22.08.1873 fixant le Plan d'expropriation par zones pour l'aménagement des abords des étangs et pour l'ouverture de plusieurs rues aboutissant à l'avenue Louise, à la chaussée de Boondael, à la place Sainte-Croix et à l'ancienne abbaye de la Cambre (par l'inspecteur voyer des faubourgs de Bruxelles Victor Besme et le directeur des Travaux publics d'Ixelles Louis Coenraets). Les travaux de voirie et d'appropriation des étangs furent exécutés par la Société de l'Avenue Louise –propriétaire des terrains situés en contrebas du rond-point de l'avenue Louise– suite à une convention conclue avec la Ville de Bruxelles et la commune d'Ixelles, à laquelle ressortissait l'essentiel des terrains depuis 1871.
Si l'un des côtés de la rue longe le Jardin du Roi, l'autre côté est quant à lui bordé d'immeubles à appartements érigés au cours des années 1960 et 1970. Au milieu de ces immeubles se dresse une maison d'habitation de style Beaux-Arts datant du début des années 1920 (n°6).
Comme convenu en 1873 par la convention signée entre la commune d'Ixelles et la Société de l'Avenue Louise, les façades sont grevées d'une servitude non-aedificandi de huit mètres destinée à l'aménagement d'un jardinet privatif participant à la conception paysagère et pittoresque du quartier.
Le tracé de la rue, qui reçut son nom en séance du Conseil communal de Bruxelles du 23.11.1879, fut ratifié par l'arrêté royal du 22.08.1873 fixant le Plan d'expropriation par zones pour l'aménagement des abords des étangs et pour l'ouverture de plusieurs rues aboutissant à l'avenue Louise, à la chaussée de Boondael, à la place Sainte-Croix et à l'ancienne abbaye de la Cambre (par l'inspecteur voyer des faubourgs de Bruxelles Victor Besme et le directeur des Travaux publics d'Ixelles Louis Coenraets). Les travaux de voirie et d'appropriation des étangs furent exécutés par la Société de l'Avenue Louise –propriétaire des terrains situés en contrebas du rond-point de l'avenue Louise– suite à une convention conclue avec la Ville de Bruxelles et la commune d'Ixelles, à laquelle ressortissait l'essentiel des terrains depuis 1871.
Si l'un des côtés de la rue longe le Jardin du Roi, l'autre côté est quant à lui bordé d'immeubles à appartements érigés au cours des années 1960 et 1970. Au milieu de ces immeubles se dresse une maison d'habitation de style Beaux-Arts datant du début des années 1920 (n°6).
Comme convenu en 1873 par la convention signée entre la commune d'Ixelles et la Société de l'Avenue Louise, les façades sont grevées d'une servitude non-aedificandi de huit mètres destinée à l'aménagement d'un jardinet privatif participant à la conception paysagère et pittoresque du quartier.
Sources
Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 54.
ACI/Urb. 6: 54-6.
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, II, 1879, p.519.
Ouvrages
DUQUENNE, X., L'avenue Louise à Bruxelles, Xavier Duquenne éd., Bruxelles, 2007.
HAINAUT, M., BOVY, Ph., Ixelles-Village et le quartier des Étangs, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 1998 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 3).
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.81-88.
Le quartier des étangs d'Ixelles, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1994 (Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, 10).