Inventaire(s)
- Inventaire des traces coloniales (DPC-DCE 2024-2025)
Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Coupée en deux par la rue Cardinal Lavigerie,
cette artère, décrétée par arrêté royal le 19.06.1931 et terminée vers 1936,
relie la rue des Pères Blancs à la rue Major Pétillon. Son tracé suit
approximativement celui du « Stichelgatweg », un ancien sentier de forêt qui
aboutissait chaussée de Wavre.
La rue est dédiée à Louis-Léopold Joubert (Saint-Herblon, 1842 – Moba, 1927), militaire français ayant fait partie des zouaves pontificaux (bataillon composés de volontaires français, belges et néerlandais ayant défendu les États du pape dans les années 1860). Ce mercenaire catholique radical s’est engagé à partir de 1880 pour la protection des Pères blancs (missionnaires chargés de l’évangélisation de l’Afrique centrale par le pape) face aux chefs musulmans qui occupaient alors la région et avaient asservi la population. Il s’engage ensuite auprès de l’État indépendant du Congo et participe à la guerre opposant les troupes belges aux Arabos-Swahilis durant les années 1890. Durant l’entre-deux-guerres, le désir de promouvoir le projet colonial était particulièrement intense. La toponymie coloniale s’inscrit parmi les actions de propagande en faveur de la colonisation du Congo.
Ensemble de maisons et de petits immeubles à appartements, sous bâtière ou toit en terrasse, aux façades de briques souvent animées par un bow-window, ne dépassant pas quatre niveaux sur soubassement en pierre bleue. La plus ancienne construction date de 1935 et ce situé au n° 4 (architecte Daens). Un maison bien conservée se trouve au n° 21, conçu par l'architecte Albert Grignet de 1937 (voir ce n°).
Dans le 2e tronçon, plusieurs bâtiments sont élevés après 1950.
La rue est dédiée à Louis-Léopold Joubert (Saint-Herblon, 1842 – Moba, 1927), militaire français ayant fait partie des zouaves pontificaux (bataillon composés de volontaires français, belges et néerlandais ayant défendu les États du pape dans les années 1860). Ce mercenaire catholique radical s’est engagé à partir de 1880 pour la protection des Pères blancs (missionnaires chargés de l’évangélisation de l’Afrique centrale par le pape) face aux chefs musulmans qui occupaient alors la région et avaient asservi la population. Il s’engage ensuite auprès de l’État indépendant du Congo et participe à la guerre opposant les troupes belges aux Arabos-Swahilis durant les années 1890. Durant l’entre-deux-guerres, le désir de promouvoir le projet colonial était particulièrement intense. La toponymie coloniale s’inscrit parmi les actions de propagande en faveur de la colonisation du Congo.
Ensemble de maisons et de petits immeubles à appartements, sous bâtière ou toit en terrasse, aux façades de briques souvent animées par un bow-window, ne dépassant pas quatre niveaux sur soubassement en pierre bleue. La plus ancienne construction date de 1935 et ce situé au n° 4 (architecte Daens). Un maison bien conservée se trouve au n° 21, conçu par l'architecte Albert Grignet de 1937 (voir ce n°).
Dans le 2e tronçon, plusieurs bâtiments sont élevés après 1950.
Sources
Archives
ACEtt/TP 8973 (1935).
Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 110.
GODDEERIS,
I., LAURO, A., VANTHEMSCHE, G., (éd.), Le Congo colonial. Une histoire en
questions,
Waterloo, Renaissance du Livre, 2020.
VANTHEMSCHE, G., La Belgique et
le Congo. L’impact de la colonie sur la métropole 1885-1980, Bruxelles, Le
Cri, 2010 (Nouvelle histoire de Belgique, 4).
Sites internet
Biographie Coloniale Belge, 1951