Rue Henri Stacquet

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireCroisant la rue Paul Devigne, la rue Henri Stacquet relie l'avenue Rogier à l'avenue Général Eisenhower, où elle dessine avec l'avenue Jan Stobbaerts le square Prévost-Delaunay.

L'artère se situe dans le quartier dit de la Vallée Josaphat, dont le plan de voiries dressé par l'ingénieur communal des Travaux Octave Houssa est approuvé par l'arrêté royal du 10.02.1902 puis définitivement par celui du 21.04.1906, en même temps que ceux des trois autres nouveaux quartiers de Schaerbeek – Monrose, de Linthout et Monplaisir-Helmet.

Comme souvent dans le quartier, le nom de la rue rend hommage à un artiste, le peintre aquarelliste Henri Stacquet, décédé à Schaerbeek en 1906. Cette dénomination a été approuvée en séance du Collège communal du 19.07.1907.

L'artère est ouverte en 1907 et pavée à partir de 1912. Son premier tronçon est principalement construit entre 1908 et 1917 de maisons de style éclectique. Parmi celles-ci, côté impair, une enfilade se distingue par son homogénéité (voir n^os19 à 29). Quelques maisons se différencient également par leur décor élaboré, tels les n^os11 (1910) et 24 (architecte Frédéric Hoyois, 1909).


La seconde moitié de la rue n'est bâtie qu'entre 1924 et 1937, essentiellement de maisons et petits immeubles de rapport de style éclectique teinté de Beaux-Arts ou d'Art Déco. Les n^os42 et 44 sont dessinés en 1928 par l'architecte Antoine Fonsteur (?), également auteur de l'ensemble voisin (voir n^os38 et 40). À l'angle du square Prévost-Delaunay se dresse un immeuble à appartements Art Déco conçu en 1934 par l'architecte Edmond Boileau (n^o61).