Rue Joseph Van Camp

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireLa rue Joseph Van Camp relie la rue Nicolas Defrêcheux à l'avenue Mon Plaisir; elle est coupée en son milieu par la rue Max Roos.

Située dans le quartier dit Monplaisir-Helmet, l'artère est antérieure au plan de voiries de ce dernier, définitivement approuvé par l'arrêté royal du 21.04.1906. Elle est ouverte en vertu d'un arrêté royal du 23.03.1901, à l'initiative de Joseph Van Camp et de Max Roos. Propriétaires d'un bloc de terrains compris entre l'avenue Mon Plaisir et la rue des Meuniers (actuelles rues Georges Garnir et Nicolas Defrêcheux), ces deux industriels souhaitaient y créer plusieurs rues. Suite à une convention adoptée par le Conseil communal le 29.05.1900, ils obtiennent une concession pour établir une rue de quatorze mètres de large, qui prend le nom de Joseph Van Camp (1864-1952), également conseiller communal schaerbeekois. Le nom du second industriel sera, quant à lui, attribué en 1903 à l'artère qui la coupe (voir rue Max Roos).

Toutes les maisons de cette rue résidentielle sont vraisemblablement bâties pour le compte de Max Roos. La grande majorité d'entre elles sont conçues dès l'ouverture de la rue, en 1901-1902. De style néoclassique ou éclectique, le plus souvent une sur deux, elles se concentrent au début et à la fin de la rue, conformément aux termes de la convention du 29.05.1900, afin de laisser place à la future rue Max Roos. Les parcelles restées libres sont ensuite bâties en 1912-1913, de maisons de style éclectique, tels les n^os 18 et 20 (architecte Antoine Laenen, 1913) ou 26 et 28. Le premier tronçon de la rue, côté impair, forme une enfilade particulièrement cohérente constituée par les n^os 1a à 23, les n^os 3 à 19 conçus en 1901, les n^os 21 et 23 en 1912 par l'architecte Raoul Fastré. Les angles avec la rue Max Roos sont occupés par des immeubles construits pour la plupart dans les années 1920 et 1930 (voir rue Max Roos n^os 43 et 45-47).