Rue du Radium

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireReliant les avenues Félix Marchal et du Diamant, la rue du Radium croise en son milieu la rue Victor Hugo.

L'artère se situe dans le quartier dit de Linthout, dont le plan de voiries est dressé en 1903-1904 par l'ingénieur communal des Travaux Octave Houssa et approuvé par l'arrêté royal du 24.06.1904 puis définitivement par celui du 21.04.1906, en même temps que ceux des trois autres nouveaux quartiers de Schaerbeek – Monrose, de la Vallée Josaphat et Monplaisir-Helmet. Ouverte en 1910, la rue suit le tracé d'une portion de l'ancien chemin n^o28, également dénommé Boerenholweg ou Boerenweg, qui longeait la chaussée de Louvain.

Tandis que plusieurs artères du quartier portent le nom de pierres fines ou précieuses, la rue du Radium prend celui d'un métal radioactif, découvert en 1898 par Pierre et Marie Curie.

Les premières maisons de la rue sont conçues entre 1910 et 1914 en style éclectique. Parmi elles, les n^os2 et 4, dessinés en 1912 par l'architecte Albert Delcorde en ensemble avec les n^os20 à 26 avenue Félix Marchal (voir n^os20 et 22). Dans le second tronçon, quelques habitations parfois teintées d'Art Déco s'y adjoignent dans les années 1930. Dans le premier tronçon, aux angles de la rue Victor Hugo, plusieurs bâtiments construits le long du Boerenholweg ont subsisté un temps. Côté impair, ils ont laissé la place à la fin des années 1930 à l'actuelle école primaire et maternelle Notre-Dame de la Paix (n^o5-7). Celle-ci forme, avec les n^os50-62 avenue Félix Marchal et 28 avenue Léon Mahillon (1922-1932), un complexe scolaire catholique conçu par l'architecte Paul Dhaeyer. Côté pair, c'est un immeuble à usage de bureaux et de séniorie qui a été élevé en 1994. À l'angle de l'avenue du Diamant sont établis en 1911 une caserne de pompiers et un commissariat de police (voir n^o48).