Rue Ernest Salu

La rue Ernest Salu relie le boulevard de Smet de Naeyer à l’avenue Houba de Strooper, à hauteur du carrefour avec les rues Stuyvenbergh, Félix Sterckx et du Cloître. Elle croise sur son parcours les rues Gustave Gilson et de Laubespin.

L’artère fait partie d’un ensemble de rues dotées d’une zone de recul à usage de jardinets, réparties symétriquement en étoile de part et d’autre de l’avenue Houba de Strooper et décrétées par arrêtés royaux des 22.12.1902 et 16.05.1906: les rues de Laubespin et Stevens-Delannoy, Ernest Salu et du Cloître et enfin Stuyvenbergh et Félix Sterckx. La dénomination de l’artère rend hommage à une génération de sculpteurs laekenois, dont les ateliers se trouvaient au parvis Notre-Dame (voir n^o16).

La rue se bâtit entre 1911 et 1914 de maisons de style éclectique, tels les n^os98 et 100. Ce bâti se complète, dans l’entre-deux-guerres, par des habitations de style encore éclectique, comme les n^os86 (1923) et 87 (1924), ou Art Déco, tels les n^os70 (architecte Arthur Dothée, 1932), 72 (architecte D. Costermans, 1929), 73 (1925), conçu par l’architecte Louis Tenaerts (des Gadeaux) pour un membre de sa famille, ou 96, un immeuble à appartements de 1927. Notons que l’architecte Henri Brons a conçu cinq maisons de ce style dans la rue, dont quatre pour son propre compte (voir n^os23, 25, 40, 50 et 60). L’artère compte également bon nombre d’immeubles modernistes, érigés dans les années 1930, comme les n^os27 (1935) et 36 (1935), ou après-guerre.