Recherches et rédaction
2006-2007
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
L'avenue des Phalènes se situe en grande partie en territoire bruxellois (nos 18 à 34 et 1 à 29), à l'exception de son extrémité, située sur Ixelles (nos 35 et 36). Rectiligne et perpendiculaire à l'avenue Franklin Roosevelt, elle relie cette dernière à l'avenue du Pesage. L'artère est bordée d'érables.
La physionomie de l'avenue est déterminée par la présence, à l'angle de l'avenue Franklin Roosevelt, de l'imposante villa Art nouveau conçue par l'architecte Léon Delune en 1904. Cette construction constitue l'un des seuls vestiges de la première phase de construction du Solbosch, caractérisée par des maisons de campagne.
Suite à une décision de la Ville et de l'État belge en 1907, le site est choisi pour accueillir l'Exposition universelle de 1910. À cet effet, la Ville acquiert les terrains des divers propriétaires, y détruit la plupart des constructions et nivelle le sol.
Le tracé actuel de l'avenue des Phalènes est décidé par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et 16.07.1907, définissant la physionomie du futur quartier du Solbosch, qui émerge au début des années 1920.
Comme quasi toutes les rues du quartier, l'avenue des Phalènes est édifié sur un terrain appartenant à la Ville, répondant à un cahier des charges précis et à un règlement de quartier, tous deux ratifiés par le Conseil communal du 02.05.1927. Le cahier des charges impose que « la hauteur et l'aspect architectural » des constructions « soient en rapport avec l'importance des voies publiques » et qu'elles « comprennent au moins une loggia ou un balcon ».
Le règlement du quartier du Solbosch requiert, lui, une zone de recul devant les habitations, proportionnelle à la largeur de la voirie. Aménagée en jardinet, la zone est à ceindre d'un « grillage artistique » devant faire l'objet d'un permis de bâtir.
En séance du Conseil communal du 24.06.1927, l'avenue reçoit son nom, celui de grands papillons nocturnes ou crépusculaires. Il fait écho à ceux des artères du bois de La Cambre, tous liés à la nature.
Sans continuité avec l'imposant édifice Art nouveau, l'artère est bâtie de constructions mitoyennes – maisons bourgeoises ou immeubles à appartements. La plupart voient le jour dans les années 1930, entre style Beaux-Arts finissant, style néo-traditionnel (nos 1 et 3, architecte Fernand De Pape, 1931 ; no 19, architecte P. Marcel Porto, 1932 ; no 21, architecte A. Valentin, 1933 ; no 25, architecte Jacques Saintenoy, 1937), Art Déco (no 23, architecte Jacques Saintenoy, 1932 ; no 29, vers 1935) et modernisme (no 13, architecte R. Vanderborght, 1932, récemment transformé).
La physionomie de l'avenue est déterminée par la présence, à l'angle de l'avenue Franklin Roosevelt, de l'imposante villa Art nouveau conçue par l'architecte Léon Delune en 1904. Cette construction constitue l'un des seuls vestiges de la première phase de construction du Solbosch, caractérisée par des maisons de campagne.
Suite à une décision de la Ville et de l'État belge en 1907, le site est choisi pour accueillir l'Exposition universelle de 1910. À cet effet, la Ville acquiert les terrains des divers propriétaires, y détruit la plupart des constructions et nivelle le sol.
Le tracé actuel de l'avenue des Phalènes est décidé par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et 16.07.1907, définissant la physionomie du futur quartier du Solbosch, qui émerge au début des années 1920.
Comme quasi toutes les rues du quartier, l'avenue des Phalènes est édifié sur un terrain appartenant à la Ville, répondant à un cahier des charges précis et à un règlement de quartier, tous deux ratifiés par le Conseil communal du 02.05.1927. Le cahier des charges impose que « la hauteur et l'aspect architectural » des constructions « soient en rapport avec l'importance des voies publiques » et qu'elles « comprennent au moins une loggia ou un balcon ».
Le règlement du quartier du Solbosch requiert, lui, une zone de recul devant les habitations, proportionnelle à la largeur de la voirie. Aménagée en jardinet, la zone est à ceindre d'un « grillage artistique » devant faire l'objet d'un permis de bâtir.
En séance du Conseil communal du 24.06.1927, l'avenue reçoit son nom, celui de grands papillons nocturnes ou crépusculaires. Il fait écho à ceux des artères du bois de La Cambre, tous liés à la nature.
Sans continuité avec l'imposant édifice Art nouveau, l'artère est bâtie de constructions mitoyennes – maisons bourgeoises ou immeubles à appartements. La plupart voient le jour dans les années 1930, entre style Beaux-Arts finissant, style néo-traditionnel (nos 1 et 3, architecte Fernand De Pape, 1931 ; no 19, architecte P. Marcel Porto, 1932 ; no 21, architecte A. Valentin, 1933 ; no 25, architecte Jacques Saintenoy, 1937), Art Déco (no 23, architecte Jacques Saintenoy, 1932 ; no 29, vers 1935) et modernisme (no 13, architecte R. Vanderborght, 1932, récemment transformé).
Sources
Archives
AVB/TP 1 : 39871 (1931) ; 3 : 45151 (1931) ; 13 : 42702 (1932) ; 19 : 40662 (1932) ; 21 : 43169 (1933) ; 23 : 43168 (1932) ; 25 : 48449 (1937).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1927.
Ouvrages
MOUTURY, S., CORDEIRO, P., HEYMANS, V., Les quartiers Franklin Roosevelt et Vert Chasseur, Cellule du Patrimoine historique, Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1998, s.p.