Recherches et rédaction
2006-2007
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Artère partant de l'avenue de Flore, dans le bois de La Cambre, pour rejoindre le square du Solbosch à Ixelles, croisant successivement les avenues Victoria et Franklin Roosevelt. Ancienne avenue ou chemin des Cottages, tracé probablement dans la mouvance du bois de La Cambre et bâti de villas de campagne, détruites lors du nivellement du quartier en vue de l'Exposition de 1910, à l'exception d'une construction à l'arrière du no 10 (voir infra). L'avenue est située sur le territoire bruxellois, à l'exception de son extrémité, sur Ixelles (nos 25 et 30).
Le plan du quartier du Solbosch est ratifié par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907. Comme quasi toutes les rues du quartier, l'avenue de l'Orée est édifiée sur un terrain appartenant à la Ville, répondant à un cahier des charges précis et à un règlement de quartier, tous deux ratifiés par le Conseil communal du 02.05.1927. Le cahier des charges impose que « la hauteur et l'aspect architectural » des constructions « soient en rapport avec l'importance des voies publiques » et qu'elles « comprennent au moins une loggia ou un balcon ». Le règlement du quartier du Solbosch requiert, lui, une zone de recul devant les habitations, proportionnelle à la largeur de la voirie. Aménagée en jardinet, la zone est à ceindre d'un « grillage artistique » devant faire l'objet d'un permis de bâtir.
La physionomie de l'artère est double. Entre les avenues Victoria et Franklin Roosevelt, elle est bâtie, comme le prescrit le plan d'aménagement du quartier, d'imposantes villas, remontant pour la plupart aux années 1960. Entre l'avenue Franklin Roosevelt et le square du Solbosch, les constructions sont mitoyennes, grevées d'une zone non aedificandi.
Côté impair, l'avenue offre des constructions des années 1930 : quelques intéressantes maisons ainsi que des immeubles à appartements de gabarit important. Deux sont conçus par l'architecte Jean Florian Collin (voir nos 19 et 21), un autre par Stanislas Jasinski (voir no 23), pour son propre compte. L'architecte avait en outre bâti, au no 17, immeuble d'une modernisme affirmé (1937-1938), détruit en 1983.
Côté pair, la rue présente une morne falaise d'immeubles à appartements, à sept ou huit niveaux, construits entre les années 1950 et 1970. À noter, au no 10, un passage sous l'immeuble menant, en intérieur d'îlot, à une construction plus ancienne signalée par une tourelle, à situer vers 1900 et agrandie d'annexes, vraisemblablement durant l'entre-deux-guerres.
Le plan du quartier du Solbosch est ratifié par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907. Comme quasi toutes les rues du quartier, l'avenue de l'Orée est édifiée sur un terrain appartenant à la Ville, répondant à un cahier des charges précis et à un règlement de quartier, tous deux ratifiés par le Conseil communal du 02.05.1927. Le cahier des charges impose que « la hauteur et l'aspect architectural » des constructions « soient en rapport avec l'importance des voies publiques » et qu'elles « comprennent au moins une loggia ou un balcon ». Le règlement du quartier du Solbosch requiert, lui, une zone de recul devant les habitations, proportionnelle à la largeur de la voirie. Aménagée en jardinet, la zone est à ceindre d'un « grillage artistique » devant faire l'objet d'un permis de bâtir.
La physionomie de l'artère est double. Entre les avenues Victoria et Franklin Roosevelt, elle est bâtie, comme le prescrit le plan d'aménagement du quartier, d'imposantes villas, remontant pour la plupart aux années 1960. Entre l'avenue Franklin Roosevelt et le square du Solbosch, les constructions sont mitoyennes, grevées d'une zone non aedificandi.
Côté impair, l'avenue offre des constructions des années 1930 : quelques intéressantes maisons ainsi que des immeubles à appartements de gabarit important. Deux sont conçus par l'architecte Jean Florian Collin (voir nos 19 et 21), un autre par Stanislas Jasinski (voir no 23), pour son propre compte. L'architecte avait en outre bâti, au no 17, immeuble d'une modernisme affirmé (1937-1938), détruit en 1983.
Côté pair, la rue présente une morne falaise d'immeubles à appartements, à sept ou huit niveaux, construits entre les années 1950 et 1970. À noter, au no 10, un passage sous l'immeuble menant, en intérieur d'îlot, à une construction plus ancienne signalée par une tourelle, à situer vers 1900 et agrandie d'annexes, vraisemblablement durant l'entre-deux-guerres.
Sources
Archives
AVB/TP 76211 (1907) ; 17 : 49905 (1937-1938), 88590 (1983).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1927.
Ouvrages
DUQUENNE, X., Le bois de la Cambre, Xavier Duquenne éd., Bruxelles, 1989, p. 60.
MOUTURY, S., CORDEIRO, P., HEYMANS, V., Les quartiers Franklin Roosevelt et Vert Chasseur, Cellule du Patrimoine historique, Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1998, s.p.