Rue des Riches Claires

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireReliant le boulevard Anspach à la rue Van Artevelde, cette rue légèrement coudée est constituée de trois tronçons. Le premier, jusqu’à la rue de la Grande Île, était une partie de la rue des Teinturiers avant la création des boulevards centraux (1867-1871); il fut élargi du côté pair vers 1889. Le deuxième constituait primitivement un des bras de la rue Saint-Christophe, tracée en L en 1806. Cette portion fut établie sur la cour d’entrée du couvent des Riches Claires, d’où le nom actuel de la rue. La dernière section était déjà en projet dès 1860 comme prolongement de la rue des Six Jetons mais ne fut réalisée qu’à partir de 1874, avec l’établissement de la rue Van Artevelde.
Cet amalgame explique la diversité des époques, des styles et de la typologie des bâtiments. La première partie de la rue présente quelques noyaux anciens et des immeubles de rapport d’allure néo-classique du genre de ceux des boulevards centraux, tels les n^os 4-6 (1889, architecte B. Leunckens) et 14-18 (1889). Le deuxième tronçon est bordé par l’église et le couvent des Riches Claires ainsi que par le Centre des Riches-Claires, le troisième par une rangée de maisons bourgeoises des années 1870 et par l’Athénée Léon Lepage.