Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireCette rue rectiligne qui relie les rues Terre-Neuve et des Tanneurs, a été tracée en 1853-1854 au travers de la blanchisserie du Noyer. Elle doit son nom à cet ancien établissement public de bains et de lessivage construit en 1859-1860, à l’angle de la rue des Tanneurs, sur les plans datés de 1852 de l’architecte W. Janssens.

Le côté impair est bordé d’une rangée relativement homogène de maisons à corps simple, souvent jumelées, d’inspiration néoclassique, élevées entre 1850 et 1870 et comptant en moyenne trois niveaux et trois travées chacune. Certaines ont été exhaussées et leur rez-de-chaussée a été transformé; elles présentent des façades enduites et peintes, divisées en registres par des cordons, une terminaison classique, une ornementation stuquée assez sobre et, parfois, un balcon, comme les nos 15-17 (1876), 19-21 (1865, exhaussée en 1893), 23-25 (1875), 29, 31 (1856, exhaussée en 1871), 33-35 (1855), 43-47 (1872) et 51-55 (1895). Au n° 27, construction de briques avec balcons à garde-corps en fonte de 1904.
Le côté pair est totalement occupé par des logements sociaux construits pour le «Foyer Bruxellois» : le complexe «rue des Tanneurs - rue du Lavoir» (1955, architecte J.-M. Morant) comprend 32 habitations; le complexe «îlot de la Querelle» (1968-1975, architectes R. Vandendaele, G. De Brigode, A. Baleriaux et J.-H. Baudon), groupe 401 habitations réparties sur cinq blocs de trois à quatorze niveaux, une esplanade et un centre de communication et de rencontre au-dessus du garage commun.

Sources

Archives
AVB/TP 26223 (1853-1854), 13426 (1876), 13429 (1865, 1893), 13427 (1875), 13428 (1856,1871), 13424 (1855), 13433 (1872), 13414 (1895), 13432 (1904).