Typologie(s)

maison d’architecte

Intervenant(s)

Antoine PEEREBOOMarchitecte1898

Georges PEEREBOOMarchitecte1898

Statut juridique

Classé depuis le 06 juillet 2006

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 5373
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Description

Maison de la famille Peereboom, commanditée par Antoine Peereboom et dessinée par son fils, l'arch. Georges Peereboom, en style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., 1898.

Élévation de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., en pierre blanche rehaussée d'éléments de pierre bleue. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. À g., porte à vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. en chêne blond sculpté de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et percé d'un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. garni d'un vitrail ; large encadrement de pierre bleue profilé en gorge. Petite fenêtre rect. en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre., garnie d'un vitrail. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. outrepassé. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du r.d.ch. sont surmontées d'un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe., ramifié en petits rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements.. À l'aplomb de la porte, ce cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. ménage un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. garni d'un motif en relief figurant fleur et feuillage. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtres jumelées aux r.d.ch. et dern. étage. Les fenêtres du r.d.ch. et les jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de cave sont protégés de belles grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., à terminaison de fleurs. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., le 1er étage est percé d'une large porte-fenêtre devancée par un balcon reposant sur un cul-de-lampe doublé d'une consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. unique. Son garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... se compose de jouesLe terme joues désigne les petits côtés d’un balcon, entièrement en pierre ou en maçonnerie. en maçonnerie de profil souple, encadrant une grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ouvragé, scandé par les modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. plats et évasés de la corniche. Exceptionnels châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre., différenciés à chaque niveau. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... et grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..

Avenue Jef Lambeaux 12, <a href='/fr/glossary/300' class='info'>entablement<span>Couronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.</span></a> et corniche (photo 2013).

Intérieur à pièces en enfilade, de style éclectique. Vestibule d'entrée parementé de marbre blanc veiné ; rampe en bronze ouvragé. Porte ouvrant sur la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. garnie de vitraux en verre américain. Escalier à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en chêne influencée par le japonisme. Pièce avant du r.d.ch. de style éclectique, sous plafond peint de motifs de nuages et de feuillages. Pièce intermédiaire marquée par le style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). et décorée de lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. en pitchpin ; cheminée en chêne à colonnes ioniques, garnie de carreaux de céramique. Plafond en bois à poutres et chevrons apparents. Jardin d'hiver percé d'une verrière zénithale, garnie d'un vitrail de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. à motif d'ailes. Porte-fenêtre garnie d'un vitrail de même facture.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 1429 (1898).

Ouvrages
BORSI, F., WIESER, H., Bruxelles. Capitale de l'Art Nouveau, Marc Vokaer, Bruxelles, 1992, p. 282.
BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., VANDENBREEDEN, J., L'Architecture moderne à Bruxelles, éd. de l'Octogone, Bruxelles et Louvain-la-Neuve, 2000, p. 153.
DE PANGE, I., SCHAACK, C., 400 façades étonnantes à Bruxelles, éd. Aparté, Bruxelles, 2003, pp. 14, 91.