Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
A. VANDERHEGGEN – 1876
M. DE VROEDE – architecte – 1945
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016, 2019
id
Urban : 34965
Description
Six maisons de style néoclassique, faisant partie d’un groupe de vingt
habitations conçues en 1876 par l’architecte Ad. Vanderheggen pour un certain Allard. Elles
s’étendent du no 39 au no 81, exception faite du no
47-49. Les nos 39 à 43, 51 à 59 et 67 à 77 ont tous fait l’objet de
transformations. Le no 79 a été doté d’une façade moderniste en 1945
(architecte M. De Vroede).
Les maisons présentent toutes un même plan terrier mais des façades de six types différents: type 1 pour les nos 51, 53 et 79, 81, type 2 pour les nos 61 à 65, type 3 pour les nos 43 et 45, type 4 pour les nos 73 à 77, type 5 pour les nos 67 à 71 et type 6 pour les nos 39, 41 et 55 à 59.
Élévations de trois niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales.
Au no 45, façade en briques rouges, abondamment rehaussée d’éléments enduits et peints. Soubassement à bossages. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. striée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., continus sur les encadrements de baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Porte-fenêtre du rez-de-chaussée à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. frappé de trois claveaux, sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d’une couronne de laurier au premier, corniche au second. Au premier, balcons de plan cintré à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., sur imposant culot à tête de lion. Corniche d’origine. Porte conservée, à haut jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte à vitrail.
Aux nos 61, 63 et 65, rez-de-chaussée marqué par des piliersSupport vertical de plan carré. à bossages. Porte-fenêtre du rez-de-chaussée à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous corniche. Elles sont surmontées d’une seconde corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., formant au premier un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré à volutes interrompu par un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. sphérique (sphères seulement conservées au no 61). Au premier, balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. latérales et culot axial en cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. percé tardivement d’une entrée de garage au no 63. Corniches conservées, ainsi que les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de fenêtre des nos 63 et 65 et la traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. d’imposte de la porte du no 65.
Au no 79, rez-de-chaussée à plaquis de pierre bleue, doté d’un encadrement en gorge. Porte sous corniche de pierre et baie d’imposte. Fenêtre-haute, surmontant une entrée de garage. Étages parementés de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. jaunes, rehaussées de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. orange dressées. Oriel de plan rectangulaire montant jusqu’à la corniche, de plan cintré. Trumeaux en céramique jaune. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de fenêtre continus en céramique brune, soulignés aux angles par deux cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. superposés de même matériau. Huisserie remplacée, excepté le châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte de la porte.
Au no 81, rez-de-chaussée marqué par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Aux étages, portes-fenêtres à agrafe en cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. au premier, clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ornementée au second. Elles sont respectivement devancées par un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à trois consoles et des balconnets, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... du rez-de-chaussée supprimé. Corniche conservée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Les maisons présentent toutes un même plan terrier mais des façades de six types différents: type 1 pour les nos 51, 53 et 79, 81, type 2 pour les nos 61 à 65, type 3 pour les nos 43 et 45, type 4 pour les nos 73 à 77, type 5 pour les nos 67 à 71 et type 6 pour les nos 39, 41 et 55 à 59.
Élévations de trois niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales.
Au no 45, façade en briques rouges, abondamment rehaussée d’éléments enduits et peints. Soubassement à bossages. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. striée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., continus sur les encadrements de baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Porte-fenêtre du rez-de-chaussée à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. frappé de trois claveaux, sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d’une couronne de laurier au premier, corniche au second. Au premier, balcons de plan cintré à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., sur imposant culot à tête de lion. Corniche d’origine. Porte conservée, à haut jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’imposte à vitrail.
Aux nos 61, 63 et 65, rez-de-chaussée marqué par des piliersSupport vertical de plan carré. à bossages. Porte-fenêtre du rez-de-chaussée à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous corniche. Elles sont surmontées d’une seconde corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., formant au premier un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré à volutes interrompu par un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. sphérique (sphères seulement conservées au no 61). Au premier, balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. latérales et culot axial en cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. percé tardivement d’une entrée de garage au no 63. Corniches conservées, ainsi que les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de fenêtre des nos 63 et 65 et la traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. d’imposte de la porte du no 65.
Au no 79, rez-de-chaussée à plaquis de pierre bleue, doté d’un encadrement en gorge. Porte sous corniche de pierre et baie d’imposte. Fenêtre-haute, surmontant une entrée de garage. Étages parementés de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. jaunes, rehaussées de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. orange dressées. Oriel de plan rectangulaire montant jusqu’à la corniche, de plan cintré. Trumeaux en céramique jaune. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. de fenêtre continus en céramique brune, soulignés aux angles par deux cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. superposés de même matériau. Huisserie remplacée, excepté le châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte de la porte.
Au no 81, rez-de-chaussée marqué par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Aux étages, portes-fenêtres à agrafe en cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. au premier, clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ornementée au second. Elles sont respectivement devancées par un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à trois consoles et des balconnets, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... du rez-de-chaussée supprimé. Corniche conservée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Sources
Archives
ACA/Urb. 1291
(05.10.1876);
79: 31762 (23.01.1945).