Typologie(s)

usine

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1874

Albert CALLEWAERTarchitecte1924

Henri PEETERSarchitecte1947

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 34927
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Description

Complexe industriel érigé en plusieurs phases à partir de 1874.

Historique

Edmond Lamal s’implante en 1874 dans la rue, année où il fait ériger une clôture longeant son terrain. En 1875, il y fait ériger trois corps de bâtiment autour d’une cour centrale: un corps peu profond d’un niveau à front de rue (no 29), un deuxième perpendiculaire à sa droite (no 27) et un grand atelier à l’arrière. En 1879, pour alimenter le générateur de son usine, il fait poser une prise d’eau à la Petite Senne, dont la Coupure passe au fond du terrain. En 1897, l’architecte Jules Rau agrandit les deux bâtiments à rue: le no 29, désormais à usage de magasin et bureau, est étendu jusqu’à l’atelier arrière au détriment de la cour et le no 27, abritant un passage cocher, est doté d’un étage de logement. Fin 1906, la manufacture s’étend vers la droite, aux nos 23 et 25, englobant une maison de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à rue (no 25) et une vaste mégisserie à l’arrière, vraisemblablement érigés respectivement en 1877 et 1874. En 1907 est conçu un magasin de trois niveaux sous toit plat à front de rue au no 23. En 1924, l’architecte Albert Callewaert modifie les nos 23 et 25 à usage de bureaux et conciergerie, unifiant en façade leurs deux premiers niveaux et couvrant la cour arrière d’un lanterneau. Avant 1944, un hangar à toiture bombée parallèle au no 27-29 est remplacé par un hall des laminoirs à quatre shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré.. Enfin, en 1947, l’architecte Henri Peeters effectue diverses transformations aux bâtiments en intérieur d’îlot, qui se développent à l’époque jusqu’à la rue de la Rosée. La société ferme ses portes dans les années 1970.

Description

Aux nos 27 et 29, deux bâtiments conçus en 1875 et agrandis en 1897 par l’architecte Rau, partagent une même façade enduite. Au no 29, magasin d’un niveau, longé sur tout le pourtour par une galerie, sous toit en bâtièreToit à deux versants. à charpente métallique, percé d’un lanterneau. Au no 27, habitation de deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants. et d’une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. sur coussinets. Pour le magasin, deux entrées carrossables suivies de deux fenêtres grillées, la première fenêtre non figurée sur le plan de 1897. Longue tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. moulurée à l’entablement, qui portait jadis une enseigne. Habitation à entrée carrossable sous fenêtre flanquée à droite d’un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. en meurtrière éclairant un escalier en colimaçon. Entrées cochères à chasse-roues. Corniches conservées. Portes du magasin et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens.
À l’arrière, ancien hall des laminoirs (avant 1944) sous toiture en shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. à charpente métallique.

Aux nos 25 et 23, ancienne habitation datant vraisemblablement de 1877 et ancien magasin de 1907 d’inspiration néoclassique, unifiés et transformés en bureaux et conciergerie en 1924 par l’architecte Callewaert. Bâtiments de trois niveaux, l’un sous toiture mansardée, l’autre sous toit plat. Façades enduites à faux-joint, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à l’origine. Deux premiers niveaux remaniés: haute fenêtre à gauche éclairant une cage d’escalier de plan carré, porte à la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus large, percée de deux fenêtres, celle du rez-de-chaussée à un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., celle du premier étage à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. plus étroits. Porte métallique vitrée, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine. au rez-de-chaussée et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-fers au premier étage conservés.
À l’intérieur, sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. au rez-de-chaussée. Escalier de bois à départs ouvragés.

À l’arrière, ancienne mégisserie de trois niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants. et trois travées, la dernière sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. À l’intérieur, au rez-de-chaussée, mur-pignon gauche ouvert en 1906-1907 par une vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à colonnes et linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée..

Sources

Archives
ACA/Urb. 682a (23.07.1874), 1845 (11.12.1879), 7323 (12.02.1898), 11326 (17.05.1907), 17474 (21.03.1924), 32429 (14.01.1947).

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Anderlecht 1. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiche 66.
JACOBS, Th., Manufacture de plomb Lamal, Bruxelles Fabriques-Urban.brussels, 2019.

Cartes / plans
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881.