Typologie(s)

garage (réparation)
entrepôt/dépôt

Intervenant(s)

Gérard MARÉCHALarchitecte1877

Statut juridique

Inscrit sur la liste de sauvegarde depuis le 09 mars 1995

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 3486
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Description

Complexe d'aspect industriel, composé de deux bâtiments conçus à des dates différentes : un vaste hangar r. Veydt, d'inspiration néoclassique, 1877, arch. Gérard Maréchal (selon De Keyser, G., 1996), autrefois dévolu au patinage à roulettes, puis converti en garage Bugatti à partir de 1900, géré par le champion automobile Théodore Pilette. En 1905, le bâtiment est un dépôt pour le département de l'automobile et du cycle de la Fabrique Nationale d'Armes de Guerre de Herstal. C'est vraisemblablement à cette époque que l'anc. patinoire est doublée d'un second hangar, érigé à front de la r. Faider. À partir de 1955, le complexe sert de garage à la société Siemens, dont les bureaux sont établis dans la rue voisine. En 1975, nouveaux aménagements intérieurs. On y expose act. des voitures de collection.

L'ancienne patinoire rue Veydt (1877) présente une façade de deux niveaux, divisée en quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du r.d.ch. percées en 1924. L'étage, percé de fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., est couronné par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Large frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. ajouré d'une rosace. TrumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. frappés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique. À dr., volume de trois niveaux, sur une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ; porte de garage sous haute imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et ouvertures rect. aux étages. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement remplacés.

Façade, coupe et plan du Royal Skating (IRPA: M190279 © KIK-IRPA Bruxelles).

A l'intérieur, vaste espace couvert d'une remarquable charpente métallique PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836. ; arbalétriersPièces obliques de la ferme portant les versants du toit. doublés par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de disques en bois peint imitant la ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et reposant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de même nature ; ferme maintenue par un tirant métallique ; voligeage apparent.

Le hangar rue Faider (vraisemblablement vers 1905) présente une façade enduite, sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. de bois largement ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à petits-bois et vitres bleues, de dimension décroissante. Porte de garage axiale à menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. remplacée. L'espace intérieur est couvert d'une charpente d'aspect plus fonctionnel, composée d'une charpente métallique PolonceauCharpente Polonceau. Charpente de halle rectangulaire dont les éléments en traction (entraits) sont des tirants en fer ou en acier, tandis que les éléments en compression (arbalétriers, poinçons) sont en fonte ou en bois. Brevet de l'ingénieur français Polonceau de 1836. et une bâtièreToit à deux versants. en verre.

Sauvegarde 09.03.1995

Sources

Archives
ACSG/Urb. 325 (1906) ; 37 (1975).

Ouvrages
Monument et sites protégés, Région de Bruxelles-Capitale, éd. Mardaga, s.l.,1999, pp.85-86.
Renieu, L., Histoire des théatres de Bruxelles, depuis leur origine jusqu'à ce jour [1928], 2 vol., éd. Culture et Civilisation, Bruxelles, 1974, p. 285.

Divers
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Saint-Gilles, AAM, Bruxelles, 1980-82, fiche 46.
Institut Royal du Patrimoine Artistique, M190279.