Place des Martyrs: ensemble architectural
Place des Martyrs 1, 2, 3-4, 5, 7
Rue d'Argent 26-28-30-32-34
Rue Saint-Michel 41-47
Place des Martyrs 9-10-11-12-13-14
Rue du Persil 1
Place des Martyrs 15
Rue du Persil 2
Place des Martyrs 16, 17, 19
Rue des Oeillets 2
Rue aux Choux 21
Place des Martyrs 21, 22, 23-24
Rue Saint-Michel 36, 37, 39
Rue des Roses 2, 6, 4
Rue des Oeillets 1, 3
Rue aux Choux 27
Typologie(s)
hôtel particulier
Intervenant(s)
Claude FISCO – ingénieur-architecte – 1774
Styles
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
id
Description
Appelée «place Saint-Michel» à l’origine, puis temporairement sous le Régime français «place de la Blanchisserie». Son appellation actuelle rend hommage aux victimes de la Révolution de 1830, enterrées sous la place, et en mémoire desquelles un monument a été érigé en 1838. Pavée à l’origine et plantée de tilleuls en 1802, la place est ornée en 1839 de deux petits parterres clôturés et entourés de réverbères. En 1841, on l’agrémente de fontaines, remplacées par des bassins en 1864. En 1897-1898, deux monuments, l’un en l’honneur du poète Jenneval et l’autre en celui du comte de Merode, y sont élevés puis déplacés vers le nord et vers le sud en 1980, au moment du réaménagement de la place par la Ville, comprenant notamment le remplacement des parterres par un nouveau pavement et l’installation de bornes, de bancs publics et de réverbères. Les façades ont été repeintes en 1930 et 1952. Le bloc d’immeubles formé par la place des Martyrs, nos 21 à 23, la rue des Roses, nos 2-6 et la rue Saint-Michel, nos 34-36 a été restauré par la Ville en 1977-1978. La restauration du Monument national a été effectuée en 1979-1983 par la Régie des Bâtiments. La restauration de l’ensemble de la place ainsi que des façades attenantes dans les rues adjacentes, aux nos 6-8, 19-20 et 9-14, 21-23 a été entamée récemment sous la direction de la société Immobilière Deka et suivant les plans des bureaux d’architectes Fisco 88 (M. Baudon) et M. & C. Marijnissen & associés.
Cet ensemble architectural homogène est constitué de fronts de façades symétriques, formant écran devant six blocs d’habitations assez sobres. L’horizontalité est contrariée par l’accentuation des longs côtés et par celle de l’habitation centrale de chacun des petits côtés. Les façades obéissent aux prescriptions de 1774, avec l’utilisation de la pierre au rez-de-chaussée, ainsi que pour les éléments décoratifs (colonnes, stylobates et chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. des pilastres, triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes., balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et vases); enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. uniformément peint en gris cendré; portes et fenêtres en gris perle; corniches en chêne; garde-corps des fenêtres et des balcons en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. ou en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. La disposition de ces façades se poursuit uniformément dans les rues attenantes; dans la rue du Persil, la perspective est fermée par une belle façade à fronton, en retour d’angle (voir rue du Persil, no 6-12).
Nos 1 à 4, 9 à 14, 15 à 18 et 21 à 23. Longs côtés de la place comportant, entre les maisons d’angle, deux fronts de façades de deux niveaux et demi et chacune de dix-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous bâtièresToit à deux versants. continues. Horizontalité exprimée par les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au rez-de-chaussée, par le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. séparant nettement le rez-de-chaussée à l’allure de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et les étages liés par des pilastres doriques colossaux, par le lourd entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. avec friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes. sous corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. (aujourd’hui partiellement disparues) et par le muret d’attique. Au rez-de-chaussée, ouvertures de cave parfois condamnées, emmarchement commun, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées en creux et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. échancrées; fenêtres rectangulaires au deuxième niveau, presque carrées au demi-niveau supérieur. Limitant les dix-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. des façades proprement axées vers la place, doubles pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. prolongés par un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Se reproduisant selon un schéma symétrique, composition de façades groupant au rez-de-chaussée une porte et deux fenêtres, peut-être modifiée dès l’origine (voir données d’archives de 1810 et vues datant du dernier quart du XVIIIe siècle) et en particulier aux XIXe et XXe siècles, avec le percement de larges entrées cochères ou l’aménagement de fenêtre à la place de porte; voir nos 1 (1840), 3, 4 (1929), 15 (1903 et 1921), 16 (1860), 21 (1975), 22 (1928 et 1975) et 23 (1975).
Aux quatre angles, rue Saint-Michel, nos 36 et 41 et rue du Persil, nos 1 et 2-4. Façades monumentales traitées en larges ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. surmontées d’un portique; colonnes doriques d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment., grilles décoratives en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et guirlandes; rudenturesLe terme rudentures désigne un ornement en forme de bâtons unis ou sculptés en motif de corde ou de végétal. dans les allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre., entablement ouvragé avec friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de bucrânes; attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. ajouré et couronné de vases.
Nos 6-8 et 19-20. Sur les petits côtés de la place, deux groupes d’habitations à façade identique ; même hauteur et chacun quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..
Ressaut axial de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., dont la partie supérieure forme également portique : colonnes doriques d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment., entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. décoré de la même frise à triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire; balcon axial à garde-corps en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées, jumelées et décorées de feuilles d’acanthe; large portail cintré à la menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. ornementée, porte-fenêtre de même profil, doublée d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. denticulé posé à hauteur d’imposte sur des consoles festonnées; attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. surmontant la corniche, autrefois sommé de vases. Travées latérales de même ordonnance que les façades des longs côtés de la place.
Homogénéité et intimité de la place encore accentuées par le traitement identique des façades latérales et des fronts de façades dans les rues attenantes.
Au n° 5 et façade latérale du n° 6, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., délimitant un court tronçon de rue en cul-de-sac, initialement fermé par un portique cintré inscrit dans un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. couronné d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Lors de la construction de la galerie du Commerce (voir à cette adresse), remplacé par un portail cintré de deux niveaux, conçu sur les plans de l’architecte E. Le Graive et l’ingénieur H. Stasseyns en 1871; remplacé lors des transformations de 1963 par la façade actuelle avec porte cochère et un niveau supérieur imité de l’architecture de la place.
Vers la rue d’Argent : au n° 36, neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec porte d’accès déplacée en 1955. Au no 30-34 de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., élevés en 1777, selon un projet légèrement divergent, par l’architecte-ingénieur Cl. Fisco : façade principale — aujourd’hui presque totalement décapée — réalisée avec des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. plus larges; transformations ultérieures, entre autres élargissement de la porte (n° 34), surélévation des linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de l’étage supérieur (1865), abaissement des appuis au rez-de-chaussée (au n° 30 en 1913-1914, au n° 34 en 1910).
Au no 33-37, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont cinq, à gauche, remontent à la création de la place et suivent les prescriptions du plan initial; les deux travées droites datent de l’extension en style analogue, réalisée sur les plans de l’architecte R. (?) Inghelbrecht en 1933; à l’extrême gauche, au n° 37, porte remplaçant une ancienne fenêtre (1872).
Rue des Œillets, no 1-5; n° 2 à l’angle de la rue aux Choux, n° 25; rue des Roses, no 2-6; n° 1 à l’angle de la rue aux Choux, n° 19 : chacune dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. s’achevant en pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. vers la rue aux Choux. Au n° 1 de la rue des Roses, fenêtres des étages exhaussées et porte déplacée en 1888; au no 2-6 de la rue des Roses, ordonnance initiale rétablie (?) au rez-de-chaussée en 1975.
Rue du Persil : au n° 1, cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., ouverte à l’étage d’une fenêtre à encadrement plat sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et d’une baie d’imposte ovale prise dans un encadrement rectangulaire à disques; à gauche, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. supplémentaires constituant peut-être les restes d’un immeuble jadis plus large suivant un alignement coudé (?). Au n° 2-4, cinq travées plus une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès, aujourd’hui obturée, plus une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. attenante également aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.; en retour, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès et six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. suivantes de même style, élevées en 1897 à l’emplacement d’une façade similaire ne comptant qu’un seul niveau, exhaussée d’un niveau pour les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites. Fermant la perspective, façade au décor plus fouillé, conçue par Cl. Fisco en même temps que la place (voir rue du Persil, no 6-12).
Rue Saint-Michel : façades latérales comptant également cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès avec portail. Au n° 41, percement en 1839 d’une porte dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès et exhaussement en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. au-dessus de la porte cochère. Au n° 39, façade de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ouverte d’une porte plus large et avec fenêtres supérieures surhaussées en 1869; élargissement de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de même style portant le n° 37 en 1876 par l’architecte H. Rieck, à l’emplacement d’anciennes remises ouvertes d’une porte d’accès plus large; ajout d’un balcon en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et d’une fenêtre au rez-de-chaussée aujourd’hui rabaissée. Au n° 36, porte cochère cintrée probablement exhaussée entre 1866 et 1871 d’un niveau et demi, sur le modèle de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès de la rue du Persil.
Sources
Archives
AVB/TP 16271 (1810), 16282 (1840), 35150 (1929), 16274 et 27436 (1903 et 1921), 16276 (1860), 87334 (1975), 35151 (1928), 21796 (1871), 64692 (1955), 6680 (1865), 6264 (1913- 1914), 6249 (1910), 40852 (1933), 16271 (1872), 71460 (1888), 19237 (1897), 16281 (1839), 2656 (1869), 2650 (1876); P.P. 1998, 368.
Archives de la C.R.M.S., dossiers 243, 244, 317, 2258, 2259, 2422.
Ouvrages
C.F.C., Livre Blanc n° 3, Bruxelles 1985-1986, pp. 219-233.
LUYPAERT, A., Het Martelaarsplein te Brussel (C. Fisco). Een project van stadssanering in de XVIIIde eeuw, mémoire de licence K.U.L., 1985.
STERCKX, J., Het Martelaarsplein. Een studie over het ontstaan en de evolutie van het Martelaarsplein te Brussel, mémoire de fin d’études
Hoger Architectuurinstituut St-Lukas, Bruxelles, 1984.
Périodiques
Fondation Roi Baudouin, "Rénovation des espaces publics à Bruxelles", dans Des villes pour vivre, dossier n° 5, 1981, pp. 10, 12.
STERCKX, J., "Het Martelaarsplein in Brussel", dans M & L, 1986, 5/1, pp. 36-51.