Typologie(s)

maison bourgeoise
hôtel particulier

Intervenant(s)

Claude FISCOingénieur-architecte1774

Statut juridique

Classé depuis le 10 juin 1963

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33663
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Description

Premier grand projet urbanistique et architectural réalisé à Bruxelles, à une échelle relativement modeste, cet aménagement allie symétrie et perspectives fermées et s’inscrit ainsi dans la ligne des grandes réalisations classiques françaises du XVIIIe siècle. Elle a été créée à l’emplacement d’une «blanchisserie» ou rame à sécher les draps, existant depuis le XVIe siècle. En 1772, les terrains sont acquis par le groupe immobilier dirigé par l’architecte-maçon J. Massion, en vue d’y établir une place publique cernée d’habitations bourgeoises et d’hôtels de maître. Par souci d’embellissement urbain et pour lutter contre la spéculation, le projet est confié à la Ville qui obtient, la même année, par octroi de l’impératrice Marie-Thérèse, l’autorisation de racheter ces terrains qu’elle exproprie en 1773, par décision du Souverain Conseil de Brabant. Le plan d’implantation et la conception des bâtiments sont confiés à l’ingénieur-architecte Cl. Fisco, alors directeur des Travaux Publics. En 1774, on procède à la vente publique de 56 lots et à l’établissement du règlement de bâtisses suivant des prescriptions très précises, entre autres en ce qui concerne les fondations, l’égouttage, la mitoyenneté, les matériaux, les gabarits, la pente des toitures, les enduits, les couleurs et la composition des façades. La construction est achevée en 1776.

Appelée «place Saint-Michel» à l’origine, puis temporairement sous le Régime français «place de la Blanchisserie». Son appellation actuelle rend hommage aux victimes de la Révolution de 1830, enterrées sous la place, et en mémoire desquelles un monument a été érigé en 1838. Pavée à l’origine et plantée de tilleuls en 1802, la place est ornée en 1839 de deux petits parterres clôturés et entourés de réverbères. En 1841, on l’agrémente de fontaines, remplacées par des bassins en 1864. En 1897-1898, deux monuments, l’un en l’honneur du poète Jenneval et l’autre en celui du comte de Merode, y sont élevés puis déplacés vers le nord et vers le sud en 1980, au moment du réaménagement de la place par la Ville, comprenant notamment le remplacement des parterres par un nouveau pavement et l’installation de bornes, de bancs publics et de réverbères. Les façades ont été repeintes en 1930 et 1952. Le bloc d’immeubles formé par la place des Martyrs, nos 21 à 23, la rue des Roses, nos 2-6 et la rue Saint-Michel, nos 34-36 a été restauré par la Ville en 1977-1978. La restauration du Monument national a été effectuée en 1979-1983 par la Régie des Bâtiments. La restauration de l’ensemble de la place ainsi que des façades attenantes dans les rues adjacentes, aux nos 6-8, 19-20 et 9-14, 21-23 a été entamée récemment sous la direction de la société Immobilière Deka et suivant les plans des bureaux d’architectes Fisco 88 (M. Baudon) et M. & C. Marijnissen & associés.

Place des Martyrs 9-14 (photo 2015).

Cet ensemble architectural homogène est constitué de fronts de façades symétriques, formant écran devant six blocs d’habitations assez sobres. L’horizontalité est contrariée par l’accentuation des longs côtés et par celle de l’habitation centrale de chacun des petits côtés. Les façades obéissent aux prescriptions de 1774, avec l’utilisation de la pierre au rez-de-chaussée, ainsi que pour les éléments décoratifs (colonnes, stylobates et chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. des pilastres, triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes., balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et vases); enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. uniformément peint en gris cendré; portes et fenêtres en gris perle; corniches en chêne; garde-corps des fenêtres et des balcons en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. ou en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. La disposition de ces façades se poursuit uniformément dans les rues attenantes; dans la rue du Persil, la perspective est fermée par une belle façade à fronton, en retour d’angle (voir rue du Persil, no 6-12).

Nos 1 à 4, 9 à 14, 15 à 18 et 21 à 23. Longs côtés de la place comportant, entre les maisons d’angle, deux fronts de façades de deux niveaux et demi et chacune de dix-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous bâtièresToit à deux versants. continues. Horizontalité exprimée par les refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. au rez-de-chaussée, par le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. séparant nettement le rez-de-chaussée à l’allure de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et les étages liés par des pilastres doriques colossaux, par le lourd entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. avec friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes. sous corniche à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. (aujourd’hui partiellement disparues) et par le muret d’attique. Au rez-de-chaussée, ouvertures de cave parfois condamnées, emmarchement commun, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautées en creux et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. échancrées; fenêtres rectangulaires au deuxième niveau, presque carrées au demi-niveau supérieur. Limitant les dix-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. des façades proprement axées vers la place, doubles pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. prolongés par un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Se reproduisant selon un schéma symétrique, composition de façades groupant au rez-de-chaussée une porte et deux fenêtres, peut-être modifiée dès l’origine (voir données d’archives de 1810 et vues datant du dernier quart du XVIIIe siècle) et en particulier aux XIXe et XXe siècles, avec le percement de larges entrées cochères ou l’aménagement de fenêtre à la place de porte; voir nos 1 (1840), 3, 4 (1929), 15 (1903 et 1921), 16 (1860), 21 (1975), 22 (1928 et 1975) et 23 (1975).

Aux quatre angles, rue Saint-Michel, nos 36 et 41 et rue du Persil, nos 1 et 2-4. Façades monumentales traitées en larges ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. surmontées d’un portique; colonnes doriques d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment., grilles décoratives en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. et guirlandes; rudenturesLe terme rudentures désigne un ornement en forme de bâtons unis ou sculptés en motif de corde ou de végétal. dans les allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre., entablement ouvragé avec friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de bucrânes; attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. ajouré et couronné de vases.

Place des Martyrs 7 (photo 2015).

Nos 6-8 et 19-20. Sur les petits côtés de la place, deux groupes d’habitations à façade identique ; même hauteur et chacun quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux..
Ressaut axial de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., dont la partie supérieure forme également portique : colonnes doriques d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment., entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. décoré de la même frise à triglyphes et métopesDans une frise d’entablement, surface nue ou ornementée qui alterne avec les triglyphes. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire; balcon axial à garde-corps en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées, jumelées et décorées de feuilles d’acanthe; large portail cintré à la menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. ornementée, porte-fenêtre de même profil, doublée d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. denticulé posé à hauteur d’imposte sur des consoles festonnées; attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. surmontant la corniche, autrefois sommé de vases. Travées latérales de même ordonnance que les façades des longs côtés de la place.

Homogénéité et intimité de la place encore accentuées par le traitement identique des façades latérales et des fronts de façades dans les rues attenantes.
Au n° 5 et façade latérale du n° 6, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., délimitant un court tronçon de rue en cul-de-sac, initialement fermé par un portique cintré inscrit dans un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. couronné d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Lors de la construction de la galerie du Commerce (voir à cette adresse), remplacé par un portail cintré de deux niveaux, conçu sur les plans de l’architecte E. Le Graive et l’ingénieur H. Stasseyns en 1871; remplacé lors des transformations de 1963 par la façade actuelle avec porte cochère et un niveau supérieur imité de l’architecture de la place.

Vers la rue d’Argent : au n° 36, neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec porte d’accès déplacée en 1955. Au no 30-34 de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., élevés en 1777, selon un projet légèrement divergent, par l’architecte-ingénieur Cl. Fisco : façade principale — aujourd’hui presque totalement décapée — réalisée avec des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. plus larges; transformations ultérieures, entre autres élargissement de la porte (n° 34), surélévation des linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de l’étage supérieur (1865), abaissement des appuis au rez-de-chaussée (au n° 30 en 1913-1914, au n° 34 en 1910).

Au no 33-37, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. dont cinq, à gauche, remontent à la création de la place et suivent les prescriptions du plan initial; les deux travées droites datent de l’extension en style analogue, réalisée sur les plans de l’architecte R. (?) Inghelbrecht en 1933; à l’extrême gauche, au n° 37, porte remplaçant une ancienne fenêtre (1872).

Rue des Œillets 1, 3, rue aux Choux 27 (photo 2015).

Rue des Œillets, no 1-5; n° 2 à l’angle de la rue aux Choux, n° 25; rue des Roses, no 2-6; n° 1 à l’angle de la rue aux Choux, n° 19 : chacune dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. s’achevant en pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. vers la rue aux Choux. Au n° 1 de la rue des Roses, fenêtres des étages exhaussées et porte déplacée en 1888; au no 2-6 de la rue des Roses, ordonnance initiale rétablie (?) au rez-de-chaussée en 1975.

Rue du Persil : au n° 1, cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., ouverte à l’étage d’une fenêtre à encadrement plat sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et d’une baie d’imposte ovale prise dans un encadrement rectangulaire à disques; à gauche, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. supplémentaires constituant peut-être les restes d’un immeuble jadis plus large suivant un alignement coudé (?). Au n° 2-4, cinq travées plus une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès, aujourd’hui obturée, plus une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. attenante également aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.; en retour, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès et six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. suivantes de même style, élevées en 1897 à l’emplacement d’une façade similaire ne comptant qu’un seul niveau, exhaussée d’un niveau pour les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites. Fermant la perspective, façade au décor plus fouillé, conçue par Cl. Fisco en même temps que la place (voir rue du Persil, no 6-12).

Rue Saint-Michel : façades latérales comptant également cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès avec portail. Au n° 41, percement en 1839 d’une porte dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès et exhaussement en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. au-dessus de la porte cochère. Au n° 39, façade de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ouverte d’une porte plus large et avec fenêtres supérieures surhaussées en 1869; élargissement de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de même style portant le n° 37 en 1876 par l’architecte H. Rieck, à l’emplacement d’anciennes remises ouvertes d’une porte d’accès plus large; ajout d’un balcon en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et d’une fenêtre au rez-de-chaussée aujourd’hui rabaissée. Au n° 36, porte cochère cintrée probablement exhaussée entre 1866 et 1871 d’un niveau et demi, sur le modèle de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès de la rue du Persil.


Sources

Archives
AVB/TP 16271 (1810), 16282 (1840), 35150 (1929), 16274 et 27436 (1903 et 1921), 16276 (1860), 87334 (1975), 35151 (1928), 21796 (1871), 64692 (1955), 6680 (1865), 6264 (1913- 1914), 6249 (1910), 40852 (1933), 16271 (1872), 71460 (1888), 19237 (1897), 16281 (1839), 2656 (1869), 2650 (1876); P.P. 1998, 368. 
Archives de la C.R.M.S., dossiers 243, 244, 317, 2258, 2259, 2422. 

Ouvrages
C.F.C., Livre Blanc n° 3, Bruxelles 1985-1986, pp. 219-233. 
LUYPAERT, A., Het Martelaarsplein te Brussel (C. Fisco). Een project van stadssanering in de XVIIIde eeuw, mémoire de licence K.U.L., 1985. 
STERCKX, J., Het Martelaarsplein. Een studie over het ontstaan en de evolutie van het Martelaarsplein te Brussel, mémoire de fin d’études 
Hoger Architectuurinstituut St-Lukas, Bruxelles, 1984.


Périodiques
Fondation Roi Baudouin, "Rénovation des espaces publics à Bruxelles", dans Des villes pour vivre, dossier n° 5, 1981, pp. 10, 12. 
STERCKX, J., "Het Martelaarsplein in Brussel", dans M & L, 1986, 5/1, pp. 36-51.