Ancienne machinerie de la centrale électrique de la Ville de Bruxelles
Place Sainte-Catherine 44-45, 45a
Typologie(s)
centrale électrique
Intervenant(s)
Emile DEVREUX – architecte – 1901
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
- Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 33027
Description
La première centrale
d’électricité de 1892-1893, érigée dans la rue Melsens, par la « India Rubber
Gutta Percha and Telegraph Works Company Ltd.» qui fut chargée de la production
d’électricité et de sa distribution par une régie. Cette centrale disposait
initialement de deux machines à vapeur de chacune 500 ch et alimentait un
réseau en courant continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.; elle fut renforcée peu après par deux petites
centrales secondaires dotées de moteurs à gaz et situées respectivement rue de
Louvain et rue de la Vanne. En dix ans, la capacité de la centrale principale
fut démultipliée par l’installation successive de trois machines de 500 ch et
de trois autres de 1000 ch. Pour étendre le complexe, on édifia les bâtiments
de la place et de la rue Sainte-Catherine, conçus par l’architecte E. Devreux
et mis en adjudication en 1901. Après la construction de la nouvelle centrale
du quai des Usines à Laeken, conçue par Devreux en 1905-1907, ce complexe fut
converti en station de transformation et on démolit les bâtiments primitifs de
la rue de Malines.
L’ancienne centrale sert actuellement à plusieurs services de la Ville.
Salle des machines conçue par Devreux et édifiée à partir de 1901. Trois niveaux sous bâtièreToit à deux versants. perpendiculaire. Construction en briques avec emploi de pierre bleue et de pierre blanche; ossature métallique signée sur un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de la façade latérale «V. BERTAUX CONSTRUCTEURS BRUXELLES-MIDI». Façade monumentale parcourue par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., faisant référence en certains points à la façade ouest de l’église Sainte-Catherine. Étroit et haut ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial couronné par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., des créneaux et un édicule; latéralement, piliers coiffés par un lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et reliés par un large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.; entre ces éléments, rampants du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. ajourés chacun de quatre baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de hauteur décroissante et servant d’écran à la couverture. Étages largement ajourés par des vitrages à structure métallique — colonnes, linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en I à rosettes et poutres en construction triangulée — et petites divisions. Rez-de-chaussée éventré. Façade latérale rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et ajourée de larges fenêtres et de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées avec linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en I et petites divisions. Intérieur réaménagé.
L’ancienne centrale sert actuellement à plusieurs services de la Ville.
Salle des machines conçue par Devreux et édifiée à partir de 1901. Trois niveaux sous bâtièreToit à deux versants. perpendiculaire. Construction en briques avec emploi de pierre bleue et de pierre blanche; ossature métallique signée sur un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de la façade latérale «V. BERTAUX CONSTRUCTEURS BRUXELLES-MIDI». Façade monumentale parcourue par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., faisant référence en certains points à la façade ouest de l’église Sainte-Catherine. Étroit et haut ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial couronné par un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., des créneaux et un édicule; latéralement, piliers coiffés par un lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et reliés par un large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.; entre ces éléments, rampants du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. ajourés chacun de quatre baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de hauteur décroissante et servant d’écran à la couverture. Étages largement ajourés par des vitrages à structure métallique — colonnes, linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en I à rosettes et poutres en construction triangulée — et petites divisions. Rez-de-chaussée éventré. Façade latérale rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et ajourée de larges fenêtres et de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées avec linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. en I et petites divisions. Intérieur réaménagé.
Sources
Archives
AVB/AA rep. 2981 (1892); rep. 4858 (1901); rep. 7060 (1908).
Périodiques
R. LIENART, La production d’électricité jadis à Bruxelles-ville, dans Intercom, 52, 1976, p. 36-52.