Odeon
Rue du Marché aux Porcs 10-12-14, 16-18-18d, 20-22-24-26, 28-30-30h-32
Rue Locquenghien 2-2a
Typologie(s)
ascenseur historique
immeuble à appartements
immeuble à appartements
Intervenant(s)
L. MULLER – 1935
A. SERVAIS – 1935
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Inventaire(s)
- Inventaire des salles de cinéma (1993)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
- Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32714
Description
À l’angle de la rue
Locquenghien, n° 2, vaste immeuble à appartements de style fonctionnaliste,
construit sur les plans des architecte L. Muller et A. Servais de 1935.
Structure en béton armé. Nonante appartements au total, neuf par étage, groupés autour de quatre cages d’escalier avec ascenseur, huit magasins et logement du concierge.
Volume caractéristique formant angle arrondi; onze niveaux et vingt-trois travées au total sous toiture en terrasse. ParementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briques alternant avec de la simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche pour les ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., balcons, cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., couronnement terminal et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques pour la partie supérieure; pour la partie inférieure, parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre bleue, encadrements de granit et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bronze. Façade horizontalisante, grâce aux deux ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. se développant du troisième au septième étage, aux balcons continus aux neuvième et onzième étages, aux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. largement vitrés et à la corniche.
Fenêtres jointives dans la rotonde d’angle. Devantures commerciales et portails d’accès au rez-de-chaussée.
Structure en béton armé. Nonante appartements au total, neuf par étage, groupés autour de quatre cages d’escalier avec ascenseur, huit magasins et logement du concierge.
Volume caractéristique formant angle arrondi; onze niveaux et vingt-trois travées au total sous toiture en terrasse. ParementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briques alternant avec de la simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche pour les ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., balcons, cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., couronnement terminal et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques pour la partie supérieure; pour la partie inférieure, parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre bleue, encadrements de granit et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bronze. Façade horizontalisante, grâce aux deux ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. se développant du troisième au septième étage, aux balcons continus aux neuvième et onzième étages, aux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. largement vitrés et à la corniche.
Fenêtres jointives dans la rotonde d’angle. Devantures commerciales et portails d’accès au rez-de-chaussée.
Sources
Archives
AVB/TP 49865 (1935).
Périodiques
L. VAN EVERBROECK, 90 appartements, dans Bâtir, 1936, 49, p. 965.
Arbres remarquables à proximité