Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

Édouard RAMAEKERSarchitecte1874

Styles

Néoclassicisme
Postmodernisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 3134
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Description

Pensionnat pour filles dirigé par la congrégation des Sœurs de Sainte-Marie. Act. Institut Sainte-Marie.

Le complexe se compose de plusieurs bâtiments érigés à des époques différentes.

L'aile principale (D), à front de rue, est conçue en 1874 par l'arch. Ramaeckers. Il compte trois niveaux et dix-neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales, les trois situées dans l'axe en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., coiffées à l'origine d'un vaste pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits. En 1891, l'Institut se dote d'une seconde aile (B), en intérieur d'îlot, perpendiculaire à la 1re. En 1924, l'ensemble est agrandi par la reconstruction de deux maisons (E), les anc. nos 7 et 9, à l'angle de la r. de Hollande. De 1958 à 1961, le bâtiment à front de la r. Émile Féron (D) est doté d'une mansarde (arch. L. Stevens). Après 1961 est construite, à front de la r. d'Angleterre (A), une aile supplémentaire de douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. En 1984, le complexe subit une profonde rénovation. Les maisons néoclassiques des nos 1 et 3 sont remplacées par une nouvelle aile (C), de style postmoderne, à l'angle de la r. d'Angleterre (bureau d'architecture Lietaert).

Pensionnat des Soeurs de Sainte-Marie (Collection cartes postales Dexia Banque, s.d.).

L'aile principale (D) présente, à rue, une élévation enduite, à travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inscrites chacune dans un pan de mur en retrait coiffé d'un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., couronnées d'un décor stuqué en friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arcatures. L'établissement de la mansarde a provoqué la disparition du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. axial, de la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arcatures qui ornait l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal ainsi que de la corniche, remplacée en PVC.

L'aile de 1924 (E), à l'angle de la r. de Hollande, présente à rue une élévation enduite de trois niveaux sous mansarde et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de part et d'autre d'une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. surlignées d'un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition..

L'aile de 1891 (B) abritait à l'origine une chapelle, transformée en cafétéria en 1954 par l'arch. Roger Vandenbrul.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 2728 (1891), 94 (1924), 72 (1954), 115 (1958), 62 (1960), 80 (1961), 5 (1984).
Collection cartes postales Dexia Banque.