Typologie(s)
maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
rez-de-chaussée commercial
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1690-1710
INCONNU - ONBEKEND – 1770-1785
Styles
Baroque
Classicisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Archéologique Il s’agit généralement de vestiges, d’éléments fragmentaires ou de traces significatives de bâtiments plus anciens à préserver qui témoignent de l’activité architecturale humaine. En l’occurrence, l’intérêt se porte généralement sur les vestiges eux-mêmes. La sélection du bien (bâtiment ou fragment) est motivée par ces fragments, qui fournissent des informations précieuses sur l’évolution et l’histoire du bâtiment. Il peut s’agir d’éléments fragmentaires conservés dans le bâtiment (par exemple, les éléments structurels dans les caves de l’immeuble du 40 rue au Beurre) ou encore de caves susceptibles de conserver des éléments plus anciens (par exemple, les caves de l’abbaye du Coudenberg ou la chapelle de Nassau).
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30758
Description
Maison de trois
niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles en S. Façade enduite à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe, des XVIIe-XVIIIe
siècles, modifiée ultérieurement.
Fenêtres rectangulaires à encadrement saillant. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. divisé par le cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. profilé qui s’arrondit en larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. autour de la fenêtre cintrée à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. saillantes qui l’ajoure, entre deux petites baies rectangulaires.
Conservé en grande partie, rez-de-chaussée en pierre bleue, en style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., de la fin du XVIIIe siècle, limité à gauche et à droite par des refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.; au milieu, une porte timbrée d’une clé entre deux fenêtres, allongées plus tard vers le bas mais conservant les consoles qui soutenaient leur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. ; au-dessus, un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. avec chutesBouquet pendant de fleurs ou de fruits. de feuillage aux extrémités et, au centre, une corniche denticulée.
Fenêtres rectangulaires à encadrement saillant. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. divisé par le cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. profilé qui s’arrondit en larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. autour de la fenêtre cintrée à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. saillantes qui l’ajoure, entre deux petites baies rectangulaires.
Conservé en grande partie, rez-de-chaussée en pierre bleue, en style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., de la fin du XVIIIe siècle, limité à gauche et à droite par des refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.; au milieu, une porte timbrée d’une clé entre deux fenêtres, allongées plus tard vers le bas mais conservant les consoles qui soutenaient leur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. ; au-dessus, un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. avec chutesBouquet pendant de fleurs ou de fruits. de feuillage aux extrémités et, au centre, une corniche denticulée.
Sources
Ouvrages
BERNARD, P., Etat de lieux. "La Cigogne", rue au Beurre 29 à 1000 Bruxelles, MRBC, DMS, Bruxelles, 2010.
Sites internet
BALat KIK-IRPA