Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

J. OLIVE1874

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néo-baroque

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30720
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Description

Imposant immeuble de cinq niveaux et treize travées construit à l’angle du Borgval, no 2-4, en style éclectique à tendance baroque, sur les plans de l’architecte J. Olive datés de 1874.

Riche façade de pierre blanche et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris., ayant obtenu la dix-septième place au concours de 1872-1876, caractérisée par les divisions horizontales en registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. et l’accent mis sur la travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. et les travées contiguës.

Rez-de-chaussée commercial, décoré de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. à l’origine, avec l’entrée privée à l’angle entre des vitrines sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Entresol rythmé de pilastres. Deux niveaux supérieurs compris entre un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. profilé en forte saillie, sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. trapues, et la corniche sur mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. rapprochées ; éclairés par des fenêtres à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. bombé ou droit timbré d’une clé, flanqués de montants chaînés précédés de piédestaux qui, au bel étage, sont sommés de sphères et alternent avec des panneaux d’allège en creux; travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. biaise flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. encadrant des niches aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et coiffés, au-dessus de la corniche, d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe et d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Attique bordé d’un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. sur les côtés, à balustrade en pierre à l’angle, couronné d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe brisé cernant un oculus. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. d’origine transformées et incorporées vers 1980 dans une toiture d’éternit mansardée à deux niveaux, renouvelée en même temps que le rez-de-chaussée, étendus, l’un comme l’autre, aux immeubles voisins, à gauche et à droite.

Sources

Archives
AVB/TP 294 (1874).