Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
bains publiques

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1882

Henri DRAPSarchitecte1936

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30717
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Description

Maison de rapport en style éclectique à tendance néoclassique, construite en 1882, avec installations de bains à l’arrière.

Trois niveaux au-dessus du rez-de-chaussée à entresol et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Niveau inférieur autrefois à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. avec, dès l’origine, deux vitrines encadrant un portail central, dont la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte cintrée ajoure l’entresol, entre deux fenêtres triples. Etages enduits, éclairés de fenêtres rectangulaires, scandés horizontalement par les balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. au premier, côte à côte au deuxième, individuels au troisième étage. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. panneauté à trous de boulin, rythmé par les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. jumelées qui soutiennent la corniche denticulée en bois courant au bord de la bâtièreToit à deux versants.. Dans l’oculus au-dessus de la porte, vitrail portant l’inscription «BAINS DU CENTRE» dû à l’architecte H. Draps en 1937 en même temps que le revêtement de marbre
du rez-de-chaussée. À l’intérieur, bains disposés en rotonde, couverte d’une verrière et entourée de deux niveaux de quinze cabines. Devanture et bains démolis en 1988.

Sources

AVB/TP 452 (1882) et 47259 (1937).