Typologie(s)

maison de retraite/hospice

Intervenant(s)

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30697
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Description

Aménagé, à partir d’habitations plus anciennes, en 1830, sur les plans de l’architecte H.L.F. Partoes pour l’Administration des Hospices dans le cadre de la réorganisation de l’«Hospitia XX in Uno» (voir rue d’Accolay, n° 36) et similaire aux réalisations du quartier du Grand-Hospice, immeuble néoclassique de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux de hauteur dégressive, organisé en deux habitations symétriques.

Façade enduite avec soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice.. Au centre du rez-de-chaussée, précédées d’un degré rachetant la dénivellation de la rue, deux portes jumelées à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. droit à clé en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. et à gouttes, sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., avec baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte vitrée à petits-bois métalliques. De part et d’autre, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant encadrant, aux étages, la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale de fausses fenêtres. Menuiserie conservée aux ouvertures ainsi qu’aux contrevents de gauche. Trous de boulin sous corniche, bâtièreToit à deux versants. de tuiles éclairée par deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Rénovation sur les plans des architectes J. Wybauw et Ph. Van Halteren, à partir de 1988, conjointement à celle de l’«Hospitia».

Sources

Ouvrages
Le Grand Hospice,
 p. 151.