Typologie(s)
hôtel particulier
dépendances
maison de retraite/hospice
dépendances
maison de retraite/hospice
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1775-1799
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 30245
Description
Maison de maître
achetée en 1776 par le duc de Beaufort, ancienne propriété notamment de la
vicomtesse de Humbeeck et du marquis de Spontin.
Dénommé depuis 1890-1891 «Fondation Sainte-Gertrude», du nom de l’ancien hospice fondé au XIIe siècle et situé rue du Marquis, aboli en 1798 et réouvert par G. Sjongers en 1801 dans l’hôtel de Beaufort. Aile nord modifiée et reconstruite en 1896-1897; remplacée en 1979 par la nouvelle «Résidence Sainte-Gertrude» de la rue des Capucins. Achevée en 1985 suivant les plans des architectes A. Nandancé et P. Ramon, rénovation radicale et aménagement en maison de retraite, la « Résidence Beaufort», composée de 47 unités d’habitation.
Ensemble formant un U, soit trois ailes enserrant un jardin intérieur : ancien hôtel de maître à l’est, écuries et remise à l’ouest et aile de l’hospice au nord.
Maison de maître en double corps, de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., datant sous cette forme du dernier quart du XVIIIe siècle, probablement avec un noyau plus ancien; deux niveaux et douze travées sous bâtièreToit à deux versants. aiguë couverte d’ardoises. Large façade, décapée et réenduite lors de sa rénovation, laissant apparaître le grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. au soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., au ressaut central et au couronnement. Accent horizontal rendu par le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé séparant le rez-de-chaussée assez bas et le bel étage plus haut. Troisième travée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., ouverte d’un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. orné dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. de rosettesRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille., sous un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. étiré reposant sur des consoles à feuille d’acanthe sur goutteLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube.; au-dessus, encadrement de fenêtre rectangulaire à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et clé à motif de coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant. cantonnée de guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.; lucarne surbaissée à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., clé entre guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe aux extrémités droites. Fenêtres rectangulaires à encadrement plat, pourvues, au rez-de-chaussée, de grillages en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. frappés du monogramme «S.G.» (1890-1891). ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de cache-boulinsTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace. et cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. profilée. Autrefois, cinq oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale., actuellement remplacés par une double rangée d’oculi inspirés du modèle initial. VantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de porte renouvelés, ornés de têtes de lion.
Côté jardin, façade similaire comptant huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et demi, celle de gauche reconstruite. Montants chaînés creusés en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. en cavetLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle. découverts lors des travaux de rénovation et suggérant un noyau plus ancien. À droite, ressaut de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et à arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids. cintrée au rez-de-chaussée. Fenêtres à encadrement lisse, appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants et lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. récentes.
Intérieur de style Louis XV totalement transformé, à l’exception du vestibule.
Ancienne remise et écuries du dernier quart du XVIIIe siècle. Écuries comptant un niveau et demi et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. d’ardoises. Façade de briques enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. sur soubassement en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. rythmé par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintrés à clé et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. À l’étage, fenêtres presque carrées sur cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Frise de trous de boulinTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace. sous la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier.. Cinq oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. provenant vraisemblablement de la façade principale de la maison de maître.
À l’intérieur, trois vaisseaux divisés par deux rangées de quatre colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. toscanes en pierre bleue, couverts de voûtes d’arêtes enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux plats. En retrait, remise d’un seul niveau et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants., animée de refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et d’une arcade cintrée.
Aile de l’hospice. Élevé selon des plans non signés datant de 1896, avec un projet divergent de l’architecte E. Acker datant de 1894, long bâtiment donnant sur la rue J. Dupont, de trois niveaux sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. couverte d’ardoises.
Façade principale de treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en pierre blanche et bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre bleue ; caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. en raison de la pente de la rue. RessautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. couronnés d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. RegistresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres rectangulaires à encadrement plat et larmier; panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. portant les noms des fondateurs dans les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à mutules et denticulesLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube.. Dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. terminée en pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampantsAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. droits, sous pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux..
Côté jardin, façade sobre et enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc..
Dénommé depuis 1890-1891 «Fondation Sainte-Gertrude», du nom de l’ancien hospice fondé au XIIe siècle et situé rue du Marquis, aboli en 1798 et réouvert par G. Sjongers en 1801 dans l’hôtel de Beaufort. Aile nord modifiée et reconstruite en 1896-1897; remplacée en 1979 par la nouvelle «Résidence Sainte-Gertrude» de la rue des Capucins. Achevée en 1985 suivant les plans des architectes A. Nandancé et P. Ramon, rénovation radicale et aménagement en maison de retraite, la « Résidence Beaufort», composée de 47 unités d’habitation.
Ensemble formant un U, soit trois ailes enserrant un jardin intérieur : ancien hôtel de maître à l’est, écuries et remise à l’ouest et aile de l’hospice au nord.
Maison de maître en double corps, de style Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., datant sous cette forme du dernier quart du XVIIIe siècle, probablement avec un noyau plus ancien; deux niveaux et douze travées sous bâtièreToit à deux versants. aiguë couverte d’ardoises. Large façade, décapée et réenduite lors de sa rénovation, laissant apparaître le grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. au soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., au ressaut central et au couronnement. Accent horizontal rendu par le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé séparant le rez-de-chaussée assez bas et le bel étage plus haut. Troisième travée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., ouverte d’un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. orné dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. de rosettesRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille., sous un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. étiré reposant sur des consoles à feuille d’acanthe sur goutteLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube.; au-dessus, encadrement de fenêtre rectangulaire à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et clé à motif de coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant. cantonnée de guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits.; lucarne surbaissée à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., clé entre guirlandesLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe aux extrémités droites. Fenêtres rectangulaires à encadrement plat, pourvues, au rez-de-chaussée, de grillages en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. frappés du monogramme «S.G.» (1890-1891). ArchitraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise. moulurée, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de cache-boulinsTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace. et cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. profilée. Autrefois, cinq oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale., actuellement remplacés par une double rangée d’oculi inspirés du modèle initial. VantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de porte renouvelés, ornés de têtes de lion.
Côté jardin, façade similaire comptant huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et demi, celle de gauche reconstruite. Montants chaînés creusés en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. en cavetLa gorge est une moulure creuse de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur. Le cavet est une gorge de profil en quart de cercle. découverts lors des travaux de rénovation et suggérant un noyau plus ancien. À droite, ressaut de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et à arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids. cintrée au rez-de-chaussée. Fenêtres à encadrement lisse, appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants et lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. récentes.
Intérieur de style Louis XV totalement transformé, à l’exception du vestibule.
Ancienne remise et écuries du dernier quart du XVIIIe siècle. Écuries comptant un niveau et demi et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. d’ardoises. Façade de briques enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. sur soubassement en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. rythmé par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintrés à clé et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. À l’étage, fenêtres presque carrées sur cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Frise de trous de boulinTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace. sous la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier.. Cinq oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. provenant vraisemblablement de la façade principale de la maison de maître.
À l’intérieur, trois vaisseaux divisés par deux rangées de quatre colonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. toscanes en pierre bleue, couverts de voûtes d’arêtes enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux plats. En retrait, remise d’un seul niveau et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants., animée de refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et d’une arcade cintrée.
Aile de l’hospice. Élevé selon des plans non signés datant de 1896, avec un projet divergent de l’architecte E. Acker datant de 1894, long bâtiment donnant sur la rue J. Dupont, de trois niveaux sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. couverte d’ardoises.
Façade principale de treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en pierre blanche et bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre bleue ; caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. en raison de la pente de la rue. RessautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. couronnés d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. RegistresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres rectangulaires à encadrement plat et larmier; panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. portant les noms des fondateurs dans les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau.. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à mutules et denticulesLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube.. Dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. terminée en pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampantsAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. droits, sous pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux..
Côté jardin, façade sobre et enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc..
Sources
Archives
AVB/TP 13539 (1890-1891), 15526 (1894- 1897).
C.P.A.S.-B., plans A13, F.I., 44.
Ouvrages
H. VAN HOLSBEEK, Histoire de l’Hospice des Vieillards de Sainte-Gertrude de Bruxelles, Bruxelles, s.d.
Périodiques
L'Émulation, 1891, pl.5.