Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Daniel FRANCKENarchitecte1886

Daniel FRANCKENarchitecte1891

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance
Néogothique

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22706
voir plus

Description

Deux maisons bourgeoises différenciées, conçues par l'architecte Daniel Francken pour le même demandeur, la première en 1886, la seconde en 1891. Le commanditaire fait également ériger les nos33 à 41 (voir ces numéros).

Elles s'inscrivent dans une enfilade particulièrement cohérente d'immeubles pour la plupart implantés en retrait de la voirie, s'étendant du no17 au no55.

Élévations en briques rouges et pierre blanche, de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. au no43, asymétrique au no45. Portes conservées, précédées d'un emmarchement.

Au no43, façade d'inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.. Rez-de-chaussée à bossages. Au premier étage, hautes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement. et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Balcon axial à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à tête de lion, devançant une porte-fenêtre sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. portant le monogramme «TGD». FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ajourée de petites baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Garage de 1923. Corniche d'origine; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. modifiés. Rampe conservée, grille du jardinet remplacée.
Au no45, façade de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. d'inspiration Tudor. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, la plupart à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., simple ou double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. polygonal. Oriel montant de fond, de plan trapézoïdal, sous terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. devançant une porte-fenêtre sous archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe.. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à fermette. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. ornées d'écus portant des attributs de métiers au rez-de-chaussée, des arts à l'étage, et au-dessus de l'entrée l'inscription «Jane's cottage». Garage de 1925. Toiture modifiée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à vitraux. Rampe et grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. du jardinet conservées.

Sources

Archives
ACS/Urb. 43: 99-43; 45: 99-45.