Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Henri VAN MASSENHOVEarchitecte1897

Guillaume LÖWarchitecte1897

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22522
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Description

Maison de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., à rez-de-chaussée commercial, dont la façade est conçue en 1897 par les architectes Henri Van Massenhove et Guillaume Löw. Celle-ci obtient une première prime, ainsi que la prime d'excellence au Concours de façades organisé en 1897 par la Commune de Schaerbeek pour les maisons à ériger face à l'hôtel communal. Dans le cadre de ce concours, les mêmes architectes conçoivent plusieurs maisons voisines (voir nos1, 2 à 8, 12, 17 et 20-22).

La maison se situe au sein d'une enfilade particulièrement cohérente d'immeubles pour la plupart de même époque, s'étendant du no14 au no48.

Élévation symétrique de trois niveaux, à trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l'axiale plus large, sous vaste pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Rez-de-chaussée en pierre bleue à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Étages en briques rouges et pierre bleue. HarpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. aux angles et aux piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Balcons à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., le premier continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. et à amortissements. Fenêtres latérales à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., l'axiale du premier étage à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Au second, tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. de pierre blanche, les latéraux à coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant., l'axial à cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. portant l'inscription «IN DEN ADELAAR». Pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en bombe et acrotèreAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. portant un aigle de bronze à ailes déployées. Il est percé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à fenêtre centrale à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. axiale sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré. CartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. à tondo. Pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. Petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. disparues. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée, à l'exception de la porte privée.

Sources

Archives
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1897, pp. 1009-1012.

Ouvrages
VAN MASSENHOVE, H., LOW, G., Les Maisons Modernes, Livraison II, éditeur Constant Baune, Bruxelles, 1901, pl. XVIII.

Périodiques
L'Émulation, 1897, pp. 46-47.