Typologie(s)

maison bourgeoise
maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Ernest HASAERTSentrepreneur1911-1912

Hubert BERNIMOLINarchitecte1911-1912

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 20913
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Description

Ensemble de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. composé de huit maisons bourgeoises analogues et d'un immeuble de rapport d'angle, construit en 1911-1912 par l'entrepreneur Ernest Hasaerts. Les nos222 à 228 rue du Noyer sont conçus pour un même propriétaire; elles sont analogues aux nos118 à 124 de l'avenue Félix Marchal. Les nos230 rue du Noyer et 4, 6 avenue Milcamps sont dessinés par l'architecte Hubert Bernimolin pour le compte de l'entrepreneur.

Les maisons de chaque artère forment avec leur(s) voisine(s) des enfilades particulièrement cohérentes d'immeubles de même style: celles de la rue du Noyer avec le no218, celles de l'avenue Milcamps avec les nos8 à 18.

Aux nos220 à 230 rue du Noyer et 4, 6 avenue Milcamps, façades de trois niveaux, parementéesRevêtement de la face extérieure d’un mur. de carreaux de ton crème estampillés «Céramiques / Hasselt» aux nos220 à 228, en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche aux autres numéros, rehaussées de pierre bleue. LogettesLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. de plan rectangulaire ou trapézoïdal, sous terrasse devançant pour la plupart des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. par deux ou trois ou un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste.. Portes généralement sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. aux terrasses, ainsi qu'aux rez-de-chaussée, ceux du no220 disparus. SoubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. des nos222, 226 et 230 percés ultérieurement d'une porte de garage.
Aux nos220 et 228, façades presque identiques, à trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. au rez-de-chaussée et travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique aux étages. Aux autres numéros, élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé.. Au no6, deux fenêtres jumellesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. au rez-de-chaussée. Au no222, entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en forte saillie.
Aux nos222, 224 et 228, huisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée au rez-de-chaussée; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis.. Aux nos220 et 226, porte conservée. Au no4, châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. conservés, à l'exception des ouvrants de la porte-fenêtre du rez-de-chaussée. Au no6, huisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée; traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. chantournéesUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. en médaillonCartouche rond ou ovale.; porte à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à vitrail.

Rue du Noyer 232-238 et avenue Milcamps 2, élévation, ACS/Urb. 194-2 (1912).

Au no232-238 rue du Noyer - 2 avenue Milcamps, élévation enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. de cinq niveaux, le deuxième en entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée.. Huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. comprises chacune dans une arcadeStructure métallique suspendue aux câbles de traction portant la cabine ou le contrepoids. : quatre vers la rue et trois vers l'avenue, reliées par une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. Première et dernière travées d'entréeTravée percée de la porte d’entrée., à niveaux décalés. Travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. devancée d'un orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. sous terrasse et coiffée d'une lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. cintré à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Les autres égales, devancées une sur deux de balcons de taille dégressive. Trois commerces au rez-de-chaussée: ceux des nos234 et 236 à vitrine à angle arrondi et jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis., celui du no238 occupant l'angle. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Porte du no232 remplacée, celle du no2 conservée. Vitrines des nos234 et 236 conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

Sources

Archives
ACS/Urb. 220 rue du Noyer: 201-220; 222 à 228 rue du Noyer: 201-222-228; 230 rue du Noyer et 4, 6 avenue Milcamps: 201-230; 232-238 rue du Noyer et 2 avenue Milcamps: 194-2.