Institut de la Vierge Fidèle
Rue de Linthout 20, 30-32, 34-40-50
Place de Jamblinne de Meux 13a-14-15
Typologie(s)
établissement scolaire
chapelle
chapelle
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1880-1890
Émile LARDIER – architecte – 1897
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-Renaissance
Éclectisme
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2010-2012
id
Urban : 20868
Description
Ensemble scolaire de l'enseignement libre, comprenant des classes maternelles, primaires et secondaires, ainsi que le siège belge de la congrégation du même nom.
Historique
L'Institut de la Vierge Fidèle a été fondé à Bruxelles en 1926 par les religieuses de la Congrégation Notre-Dame de Fidélité. Cette congrégation a vu le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. en 1830 en Normandie à la suite d'un miracle qui serait survenu le 15.08.1829. En 1914, l'épouse du ministre vandeVyvere, après un contact à Folkestone avec des religieuses françaises réfugiées appartenant à cette congrégation, avait souhaité leur établissement en Belgique. En 1926, ces religieuses s'installent au no14 de la place de Jamblinne de Meux dans un bâtiment existant et ouvrent une pédagogie pour jeunes filles qui cédera la place, deux ans plus tard, au Pensionnat-Externat de la Vierge Fidèle.
L'Institut occupe une partie de l'îlot compris entre la place de Jamblinne de Meux, les rues de Linthout, Théodore Roosevelt et du Noyer. Il est desservi par trois entrées rue de Linthout, aux nos20, 30 et 50. Amorcé à partir du no13a-14-15 place de Jamblinne de Meux, l'Institut de la Vierge Fidèle s'est agrandi au cours du temps: il se compose actuellement d'une multitude de bâtiments, à rue et en intérieur d'îlot, en général des constructions anciennes réappropriées. Seul le Cours Sainte-Anne, situé en intérieur d'îlot, est construit pour les besoins de l'école, en 1938, ainsi que, plus récemment, le bâtiment d'entrée au n°30 rue de Linthout (architecte Éric Velghe, 2001). Parmi les bâtiments réappropriés, citons le Cours Sainte-Bernadette, au no50 de la rue de Linthout, en intérieur d'îlot. Ce bâtiment industriel de 1911, autrefois à usage de ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. dépendant des entreprises Devroye (voir no47-49 rue Théodore Roosevelt), est acquis en 1959 et aménagé en 1963-1966 (architecte Willy Pletinckx). À des dates indéterminées, l'Institut acquiert également une série de maisons à front de la rue de Linthout, dont les actuels nos34 (architecte Auguste Janssen) et 40 (architecte P. Collart), deux maisons bourgeoises éclectiques de 1904.
Description
No13a-14-15 place de Jamblinne de Meux. Ensemble de bâtiments réunis au cours du temps: au n°15, une maison bourgeoise néoclassique (vers 1885); au no14, un vaste hôtel de maître (vers 1885) transformé à l'intérieur et jumelé en 1897 à deux constructions en pierre de Savonnières respectivement à usage de sanatorium et de chapelle; au no13a, une ancienne conciergerie édifiée suivant le même permis que les deux bâtiments précédents.
Au no15, ancienne maison bourgeoise néoclassique, de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré., édifiée vers 1885 et surhaussée d'un niveau dans le même style en 1907, puis d'un étage-attique en 1958. C'est probablement à cette date que la maison est intégrée dans le complexe de l'Institut. Balcon et balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Bossages au rez-de-chaussée et en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Corniche à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche., ayant perdu son frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. axial lors de la dernière surhausse. Porte et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés.
Au no14, ensemble constitué de trois corps de bâtiments distincts.
À gauche, ancien hôtel particulier néoclassique, conçu vers 1885, non attenant à droite à l'origine. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique, de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux sous toiture mansardée en 1958. Porte à la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Balcon régnant au 1erétage devant les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales; parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives.. Porte et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens.
En 1897, la société immobilière L'Anglo-Franco-Belge agrandit cet hôtel de deux nouveaux corps de bâtiment d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., sur les plans de l'architecte parisien Émile Lardier. Le permis comprend également la construction d'une conciergerie au no13a. Ces trois entités s'individualisent par un traitement en pierre de Savonnières. L'ancienne entrée de l'hôtel sert désormais d'accès à l'ensemble recomposé. La nouvelle construction abrite un sanatorium, un institut chirurgical et une chapelle, le tout sous la direction des Sœurs Augustines du Saint Cœur de Marie. En 1913, la totalité du bâtiment est transformée en lycée pour jeunes filles, l'Institut Michot. En 1926, il est affecté pour deux ans en pédagogie par les Sœurs de la Vierge Fidèle avant de former en 1928 le noyau initial de l'institut du même nom.
Adjacent au no14, corps de bâtiment d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux sous toiture mansardée à double registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., le second ajouté en 1958. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inscrites aux étages dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à division tripartite et colonnettes engagées. Rez-de-chaussée à bossages, percé de trois fenêtres à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., arc dépriméArc dont le tracé est une droite raccordée à ses extrémités par deux quarts de cercle. L’arc déprimé est relativement haut : le rayon de ses quarts de cercle doit faire au moins un cinquième de la portée de l’arc. et encadrement en gorge. Au premier étage, tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., l'axial devancé d'un balcon dont le dessin du parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. se prolonge dans celui des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. voisines. Au second, tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Corniche en pierre à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. inégales sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., la principale à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré brisé par un édicule.
Adjacent au no13a, bâtiment d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., à usage de chapelle aux deux premiers niveaux. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique de trois niveaux à ordonnances de colonnes et d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., à ordres superposés. Le premier est percé d'un portail à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., flanqué de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. écornées et coiffé d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé par un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. Au deuxième, fenêtre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et remplage bipartite, flanquée de deux niches. Au troisième, vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à remplage tripartite intégrant une tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. portant le monogramme marial, les lettres «M» et «A» entrelacées. TablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. latérales sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. portant le millésime «ANNO» et «1897». Couronnement en frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe brisé par une grande niche sur culot à godronsOrnement ovoïde sculpté de manière répétitive sur les moulurations. Le godron se distingue de l'ove par son asymétrie. abritant une statue de la Vierge.
Façade latérale de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. prolongeant l'ordonnance principale, avec fenêtres à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. au premier étage et fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et remplage tripartite à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au deuxième; lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. ultérieures.
Châssis remplacés, porte ancienne.
Au n°13a, ancienne conciergerie de style éclectique, transformée en 1935 en salle de réunion (architecte A. De Bodt). Petit bâtiment à double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., celui de gauche à niveau unique percé en 1938 d'une fenêtre et d'une porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. (en remplacement d'une rectangulaire), celui de droite perpendiculaire à la voirie, présentant vers celle-ci une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de deux niveaux sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. et corniche courbe.
Façades arrière ouvragées, en briques rouges et pierre blanche.
Intérieur
No14 traversé par un passage carrossable qui coupe un large couloir longitudinal aboutissant à l'entrée de la chapelle. Décor de la fin du XIXe siècle intégralement conservé: sol en carreaux de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. cérame, portes et plafonds moulurés, vitraux ornés du monogramme «VF» (après 1926).
Chapelle en pierre blanche de Savonnières, de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., présentant une nef de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de hauteur dégressive, ainsi qu'un chœur de plan cintré. Premier registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. animé d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et scandé de colonnes engagées soutenant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en colonne, aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. pour la plupart côté est, généralement munies de vitraux figurant des saints côté ouest. Plafond à caissons déclinant des motifs géométriques. Chœur sous voûte nervurée percée d'un lanterneau garni de vitraux à décor de fleurs. Portes sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré ou triangulaire. Sol en damier de marbres noir et blanc. Jubé en bois sur piliersSupport vertical de plan carré., conservant un harmonium ancien. Tabernacle en marbre de Carrare et confessionnal en chêne dans le même style que l'ensemble.
En intérieur d'îlot, beau jardin avec de vieux arbres. Y prend place un bâtiment moderniste, de plan oblong, dénommé Cours Sainte-Anne, conçu par l'architecte F. E. Marechal-Noel en 1938. De trois niveaux, élévation en béton cimentée, alignant une rotonde à gauche et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. AuventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. courant devant le rez-de-chaussée. Toiture plate transformée en terrasse en 1962 (architecte Willy Pletinckx).
L'Institut occupe une partie de l'îlot compris entre la place de Jamblinne de Meux, les rues de Linthout, Théodore Roosevelt et du Noyer. Il est desservi par trois entrées rue de Linthout, aux nos20, 30 et 50. Amorcé à partir du no13a-14-15 place de Jamblinne de Meux, l'Institut de la Vierge Fidèle s'est agrandi au cours du temps: il se compose actuellement d'une multitude de bâtiments, à rue et en intérieur d'îlot, en général des constructions anciennes réappropriées. Seul le Cours Sainte-Anne, situé en intérieur d'îlot, est construit pour les besoins de l'école, en 1938, ainsi que, plus récemment, le bâtiment d'entrée au n°30 rue de Linthout (architecte Éric Velghe, 2001). Parmi les bâtiments réappropriés, citons le Cours Sainte-Bernadette, au no50 de la rue de Linthout, en intérieur d'îlot. Ce bâtiment industriel de 1911, autrefois à usage de ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. dépendant des entreprises Devroye (voir no47-49 rue Théodore Roosevelt), est acquis en 1959 et aménagé en 1963-1966 (architecte Willy Pletinckx). À des dates indéterminées, l'Institut acquiert également une série de maisons à front de la rue de Linthout, dont les actuels nos34 (architecte Auguste Janssen) et 40 (architecte P. Collart), deux maisons bourgeoises éclectiques de 1904.
Description
No13a-14-15 place de Jamblinne de Meux. Ensemble de bâtiments réunis au cours du temps: au n°15, une maison bourgeoise néoclassique (vers 1885); au no14, un vaste hôtel de maître (vers 1885) transformé à l'intérieur et jumelé en 1897 à deux constructions en pierre de Savonnières respectivement à usage de sanatorium et de chapelle; au no13a, une ancienne conciergerie édifiée suivant le même permis que les deux bâtiments précédents.
Au no15, ancienne maison bourgeoise néoclassique, de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré., édifiée vers 1885 et surhaussée d'un niveau dans le même style en 1907, puis d'un étage-attique en 1958. C'est probablement à cette date que la maison est intégrée dans le complexe de l'Institut. Balcon et balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Bossages au rez-de-chaussée et en travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Corniche à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche., ayant perdu son frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. axial lors de la dernière surhausse. Porte et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés.
Au no14, ensemble constitué de trois corps de bâtiments distincts.
À gauche, ancien hôtel particulier néoclassique, conçu vers 1885, non attenant à droite à l'origine. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique, de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux sous toiture mansardée en 1958. Porte à la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Balcon régnant au 1erétage devant les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales; parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives.. Porte et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens.
En 1897, la société immobilière L'Anglo-Franco-Belge agrandit cet hôtel de deux nouveaux corps de bâtiment d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., sur les plans de l'architecte parisien Émile Lardier. Le permis comprend également la construction d'une conciergerie au no13a. Ces trois entités s'individualisent par un traitement en pierre de Savonnières. L'ancienne entrée de l'hôtel sert désormais d'accès à l'ensemble recomposé. La nouvelle construction abrite un sanatorium, un institut chirurgical et une chapelle, le tout sous la direction des Sœurs Augustines du Saint Cœur de Marie. En 1913, la totalité du bâtiment est transformée en lycée pour jeunes filles, l'Institut Michot. En 1926, il est affecté pour deux ans en pédagogie par les Sœurs de la Vierge Fidèle avant de former en 1928 le noyau initial de l'institut du même nom.
Adjacent au no14, corps de bâtiment d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux sous toiture mansardée à double registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., le second ajouté en 1958. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inscrites aux étages dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à division tripartite et colonnettes engagées. Rez-de-chaussée à bossages, percé de trois fenêtres à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., arc dépriméArc dont le tracé est une droite raccordée à ses extrémités par deux quarts de cercle. L’arc déprimé est relativement haut : le rayon de ses quarts de cercle doit faire au moins un cinquième de la portée de l’arc. et encadrement en gorge. Au premier étage, tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., l'axial devancé d'un balcon dont le dessin du parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. se prolonge dans celui des allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. voisines. Au second, tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Corniche en pierre à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. inégales sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., la principale à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré brisé par un édicule.
Adjacent au no13a, bâtiment d'inspiration néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., à usage de chapelle aux deux premiers niveaux. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique de trois niveaux à ordonnances de colonnes et d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., à ordres superposés. Le premier est percé d'un portail à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., flanqué de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. écornées et coiffé d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé par un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. Au deuxième, fenêtre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et remplage bipartite, flanquée de deux niches. Au troisième, vaste baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à remplage tripartite intégrant une tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. portant le monogramme marial, les lettres «M» et «A» entrelacées. TablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. latérales sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. portant le millésime «ANNO» et «1897». Couronnement en frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe brisé par une grande niche sur culot à godronsOrnement ovoïde sculpté de manière répétitive sur les moulurations. Le godron se distingue de l'ove par son asymétrie. abritant une statue de la Vierge.
Façade latérale de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. prolongeant l'ordonnance principale, avec fenêtres à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. au premier étage et fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et remplage tripartite à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. au deuxième; lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. ultérieures.
Châssis remplacés, porte ancienne.
Au n°13a, ancienne conciergerie de style éclectique, transformée en 1935 en salle de réunion (architecte A. De Bodt). Petit bâtiment à double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., celui de gauche à niveau unique percé en 1938 d'une fenêtre et d'une porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. (en remplacement d'une rectangulaire), celui de droite perpendiculaire à la voirie, présentant vers celle-ci une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de deux niveaux sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. et corniche courbe.
Façades arrière ouvragées, en briques rouges et pierre blanche.
Intérieur
No14 traversé par un passage carrossable qui coupe un large couloir longitudinal aboutissant à l'entrée de la chapelle. Décor de la fin du XIXe siècle intégralement conservé: sol en carreaux de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. cérame, portes et plafonds moulurés, vitraux ornés du monogramme «VF» (après 1926).
Chapelle en pierre blanche de Savonnières, de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine., présentant une nef de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de hauteur dégressive, ainsi qu'un chœur de plan cintré. Premier registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. animé d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et scandé de colonnes engagées soutenant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en colonne, aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. pour la plupart côté est, généralement munies de vitraux figurant des saints côté ouest. Plafond à caissons déclinant des motifs géométriques. Chœur sous voûte nervurée percée d'un lanterneau garni de vitraux à décor de fleurs. Portes sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. cintré ou triangulaire. Sol en damier de marbres noir et blanc. Jubé en bois sur piliersSupport vertical de plan carré., conservant un harmonium ancien. Tabernacle en marbre de Carrare et confessionnal en chêne dans le même style que l'ensemble.
En intérieur d'îlot, beau jardin avec de vieux arbres. Y prend place un bâtiment moderniste, de plan oblong, dénommé Cours Sainte-Anne, conçu par l'architecte F. E. Marechal-Noel en 1938. De trois niveaux, élévation en béton cimentée, alignant une rotonde à gauche et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade.. AuventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. courant devant le rez-de-chaussée. Toiture plate transformée en terrasse en 1962 (architecte Willy Pletinckx).
Sources
Archives
ACS/Urb. Place de Jamblinne de Meux 14, 15: 64-14, 64-15; rue de Linthout 20-32, 28, 30: 173-20-32, 173-28, 173-30; rue Théodore Roosevelt 47-49: 253-47-49.
Périodiques
MERTENS, A., ROZEZ, Annuaire du Commerce et de l'Industrie de Belgique, Province de Brabant, Bruxelles et sa banlieue, Bruxelles, Établissements généraux d'imprimerie, 1897 à 1939.
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