Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

Léopold DELBOVEarchitecte1881-1883

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2009-2011

id

Urban : 19383
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Description

Groupe scolaire des Étangs, anciennement écoles communales 5 et 6. Complexe scolaire de style éclectique, architecte L. Delbove, 1881-1883.

Historique
En 1874, la Commune d'Ixelles acquiert des propriétés le long de l'avenue des Éperons d'Or en vue d'y installer un établissement scolaire. En effet, sur les dix années précédentes, le nombre d'élèves à Ixelles a doublé. L. Delbove en trace les plans dès 1881: il prévoit une école comprenant deux sections séparées, l'une pour les filles (façade vers la rue A. de Witte), l'autre pour les garçons (façade vers l'avenue des Éperons d'Or), pouvant accueillir 900 élèves. L'école est inaugurée en 1883. Son succès est immédiat et on songe rapidement à l'agrandir. Ainsi, en 1902, les deux sections sont augmentées d'un jardin d'enfants, à l'angle des avenues des Éperons d'Or et Guillaume Macau.

Rue Alphonse de Witte 29-31 – avenue des Éperons d’Or 15A-16, écoles communales 5 et 6,

Description
Élévation sur deux niveaux –trois pour l'avant-corps d'entrée de l'avenue des Éperons d'Or– en briques rouges rehaussée d'éléments en pierre bleue et blanche. Les façades avant et arrière comportent vingt travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. –les trois vers l'avenue Macau résultant de l'agrandissement de 1902 sont surmontées d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. percé d'un oculus– dont trois en avant-corps. La façade latérale datant de 1902 est composée de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., dont quatre aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., surmontées d'un double frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. orné de l'inscription «École communale». Le bâtiment de plain-pied la devançant a été ajouté ultérieurement. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., celles des étages des avant-corps à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en pierre, celles des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de 1902 surlignées d'archivoltesMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. scandant les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ornés d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. à chaque niveau. Une grande cour entourée d'un mur devance chaque façade.

Rue Alphonse de Witte 29-31 – avenue des Éperons d’Or 15A-16, écoles communales 5 et 6,

Plan
De plan rectangulaire, le bâtiment originel se compose de deux niveaux de classes entourant un préau couvert d'un plafond en bois à fermes métalliques éclairé zénithalement. Cette disposition est empruntée à l'architecture fonctionnelle et hygiéniste de l'École modèle de la Ligue de l'Enseignement conçue en 1873 (boulevard Maurice Lemonnier n°110 à Bruxelles, architecte Ernest Hendrickx). De grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. donnant sur le préau participent à l'éclairage des classes.

Sources

Archives
ACI/TP 24 farde 162 Écoles primaires 5 et 6 et agrandissement.

Ouvrages
Le quartier des étangs d'Ixelles, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1994 (Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, 10), p.22.
DEMEY, Th., Histoire des écoles bruxelloises, Ministère de la Région Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 2005 (Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, 39), pp.12-14, 20-21.
HAINAUT, M., BOVY, Ph., Les étangs et l'Abbaye de la Cambre, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 1998 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 4), pp.4-5.
ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.378-379.

Périodiques
DELBOVE, L., «École primaire communale à Ixelles. École mixte avec jardin d'enfants, av. des Éperons d'Or (1882)», L'Émulation, 1890, pl. 18-19.