Typologie(s)

établissement scolaire

Intervenant(s)

J. PAUWELSarchitecte1901

INCONNU - ONBEKEND1850-1901

Styles

Néoclassicisme
Néogothique

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2007-2009

id

Urban : 19095
voir plus

Description

Vestiges de l'ancien complexe scolaire des Sœurs de Notre-Dame de l'Arbre Bénit, appelé aussi Pensionnat de l'Arbre Bénit.

C'est ici qu'en 1842 s'installèrent les Sœurs de l'Arbre Bénit. Leur école pour jeunes filles comprenait un magnifique jardin, qui occupait une grande partie de l'îlot entre les rues Mercelis, des Champs Élysées, de la Croix et de l'Arbre Bénit. Ce jardin possédait une roseraie, une place plantée de marronniers, une grotte dédiée à la Vierge et des spécimens botaniques intéressants comme un aucuba, des agaves, un gingko biloba. Certains sont d'ailleurs conservés et protégés.
En 1997, le site est complètement rénové par le bureau d'architecture Pierre Accarain – Marc Bouillot & Associes et transformé en appartements et (flat)hôtel, tandis que la nouvelle école est intégrée dans le Centre Scolaire Éperonniers-Mercelis.

Rue de l’Arbre Bénit 118 (photo 2009).

Au n°118, à l'angle de la rue Mercelis, ancien bâtiment scolaire de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., architecte J. Pauwels, vers 1901.

Élévation de deux niveaux, sous bâtièreToit à deux versants. d'ardoises percée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Façade en briques rehaussée d'éléments en pierre bleue. Longues façades rythmées de neuf travées brugeoisesDans l'architecture d'inspiration Renaissance flamande, la travée brugeoise est une travée inscrite sur toute sa hauteur dans un pan de mur en retrait et généralement sommée par un arc aveugle, souvent brisé.: en façade avant, fenêtres jumelées au rez-de-chaussée des sept premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; en façade arrière, fenêtres jumelées aux deux niveaux. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ouvragé, avec frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. denticulée et dentée. Façades latérales à niches et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. ogivales. À l'angle de la rue Souveraine, façade devancée d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. pentagonale, sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., d'un petit avant-corps en biais et d'un mur avec grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..
Intérieur entièrement transformé et divisé en appartements (architecte Olivier Thieffry, 1999).

Rue de l’Arbre Bénit 120 (photo 2009).

Rue de la Croix n°41 – rue de l'Arbre Bénit n°120. Ancien bâtiment scolaire de style néoclassique, seconde moitié du XIXe siècle.

Élévation comptant deux niveaux et dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue de l'Arbre Bénit, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle et huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue de la Croix. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. délimitées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., sur allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en U et rehaussées d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Elles sont barreaudées au rez-de-chaussée. Rue de l'Arbre Bénit, les cinq premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont coiffées d'un demi-niveau en entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. L'entrée principale, dans les trois premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la rue de la Croix, est caractérisée par un encadrement en pierre bleue pour la porte axiale et les fenêtres jumelées latérales; travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et sous un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. dans le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. duquel est inscrit «SŒURS / de / NOTRE DAME».
Intérieur divisé en appartements (Bureau d'architectes Pierre Accarain – Marc Bouillot & Associes, 1997).

Sources

Archives
ACI/Urb. 21-118-120.
 
Périodiques
BEHR, A., «À propos d'un joli coin de rue à Ixelles: le “Patronage” de la rue de l'Arbre Bénit», Bulletin des métiers d'Art, décembre 1901, pp. 175-185.