Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Statut juridique

Classé depuis le 07 mars 1996, 18 mars 2004

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme
Art nouveau
Art Déco

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2007-2009

id

Urban : 18878
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Description

À l'angle de la place de Londres, immeuble de rapport à rez-de-chaussée commercial, de style éclectique d'inspiration néoclassique, deuxième moitié du XIXe siècle.

Il achève une enfilade cohérente d'immeubles de même style, débutant avec le n°53.

Remarquable devanture commerciale Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. de 1906, à l'origine réalisée pour la boulangerie «Lebon-Leurs» et son salon de dégustation. En 1926, la boulangerie est transformée en poissonnerie.

Élévation enduite rehaussée d'éléments de pierre bleue, de trois niveaux sous toiture mansardée percée de six lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Elle compte quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue du Trône (la dernière à niveaux décalés) et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la place de Londres. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. séparées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. couronnés de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. corinthiens. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petit-bois et corniche anciens.

Vers la place de Londres, au premier étage, petit balcon trapézoïdal ceint d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux..
Vers la rue du Trône, deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. marquée au premier par une logette en bois de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. de plan trapézoïdal, ajoutée en 1906, dont le pan central, plus élevé que les autres, est couvert d'un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à décor géométrique.

Rue du Trône 65, devanture commerciale (photo 2010).

Le rez-de-chaussée est presque entièrement occupé par la vitrine Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. dessinée par un architecte qui s'est fort inspiré de la tendance géométrisante des réalisations de l'architecte Paul Hankar. La partie supérieure des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et l'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. de l'entrée du commerce sont éclairées par du verre dépoli et ornées de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petit-bois à motifs géométriques. À droite de cette vitrine, du côté de la rue du Trône, entrée privée résultant d'une transformation.

Intérieur. Rez-de-chaussée commercial composé de deux pièces en enfilade. Le mur situé face à la rue du Trône (à l'origine derrière le comptoir) intègre dans un cadre en céramique bleu et noir un grand panneau figuratif illustrant une scène de pêche (cinq pêcheurs à bord d'une barque à voile affrontant une mer houleuse), issue du catalogue des ateliers de céramiques fondés en 1897 par l'architecte verviétois Célestin Joseph Helman. Ce remarquable panneau est, à quelques détails près, identique à l'un des panneaux réalisés pour la rôtisserie Vincent, rue des Dominicains 8-10 à Bruxelles.

Classement 07.03.1996; extension pour l'intérieur 18.03.2004

Sources

Archives
ACI/Urb. 291-65.

Ouvrages
DECLEVE, Ch., Guide des décors céramiques à Bruxelles de 1880 à 1940, Bruxelles, 1996.
SCHOONBROODT, B., L'Art Nouveau et les maîtres céramistes bruxellois, Hommage aux fabriques d'art Helman, Janssens et Vermeren-Coché, Escale du Nord, Anderlecht, 2002.
Monument et sites protégés, éd. Mardaga, Région de Bruxelles-Capitale, 1999, pp.137-138.