Typologie(s)

hôtel particulier
dépendances

Intervenant(s)

Chrétien GOEVAERTarchitecte1861

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2006-2008

id

Urban : 18362
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Description

À l'angle de la rue Joseph II, maison de maître néoclassique, conçue en 1861 par l'architecte C. Goevaert pour le baron Le Clément de Taintegnies.

Conçue sur l'angle, la maison est séparée par une cour de dépendances abritant notamment une écurie. Cette cour est clôturée, vers la rue Philippe le Bon, par un mur percé de deux entrées cochères.

En 1921-1922, l'ensemble est aménagé par l'architecte de la Ville François Malfait en vue d'accueillir provisoirement l'école Moyenne A, qui quitte ses locaux du no 58 rue de Louvain, au centre-ville. Un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. vitré sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. métalliques est, entre autres, établi le long du bâtiment côté cour. En 1938, la société coopérative La Maison Suisse s'installe dans le bâtiment, y aménageant salles de réunion, restaurant et bowling au sous-sol. Les façades seront dérochées entre 1980 et 1988. Réenduit, l'immeuble est aujourd'hui reconverti en centre de conférences. Couverte d'une verrière sur piliersSupport vertical de plan carré. métalliques supportant des poutrelles en X étiré, l'ancienne cour sert aujourd'hui de salle de réception.

Maison de quatre niveaux, le dernier d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Joseph II, la première d'entrée, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Philippe le Bon, les deux premières aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Façade enduite, percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires à encadrement de pierre bleue. Vers l'ancienne cour, dispositif d'entrée doté d'un emmarchement et de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous corniche ; porte vitrée à petits-bois. La structure à fines consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. métalliques de l'auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de 1921-1922 est toujours en place. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée.

Dépendances de deux niveaux, présentant à rue une façade de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée, sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., ont vraisemblablement été percées en 1921-1922.

Sources

Archives
AVB/TP 12849 (1861), 57626 (1921-1922), 49383 (1938), 50294 (1938).