Typologie(s)
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
Henry GILSON – architecte, bureau d'architectes – 1972
J. GILSON – architecte – 1972
JAMAGNE – architecte – 1972
VANDER ELST – architecte – 1972
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Brutalisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Est (Apeb - 2006-2009)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2006-2008
id
Urban : 17690
Description
Immeuble de bureaux conçu en 1972 par les architectes J. et H. Gilson, Jamagne et Vander Elst, en association momentanée, pour le compte des entrepreneurs François et Fils. Il remplace plusieurs maisons néoclassiques conçues dans les années 1890.
Vers la rue Stevin, l'immeuble est établi en retrait de l'alignement, ménageant un espace de parking. Les façades sont portantes, constituées d'éléments en béton architectonique blanc-gris à surface lavée, aujourd'hui peints en blanc.
Rez-de-chaussée et entresol rythmés de piliersSupport vertical de plan carré. entre lesquels s'insèrent de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. : quatre vers le boulevard, la première intégrant l'entrée de garage, la troisième l'entrée principale sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. massif ; neuf vers la rue. Vers l'angle, l'entresol est doté d'allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. saillantes portant des plantations. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Les étages sont formés par des cadres rectangulaires empilés, alternativement larges et étroits. Ils délimitent une fenêtre à angles arrondis et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. incliné, garnie d'un vitrage légèrement teinté.
À l'intérieur, aujourd'hui complètement rénové, les étages sont organisés en plateaux de bureaux formant un L autour d'une cour. Les circulations prennent place dans l'angle de ce dernier. Au rez-de-chaussée, l'immeuble présentait à l'origine un hall-salon au centre, des salles de conférence à l'arrière et, comme c'est encore le cas aujourd'hui, des commerces à front de rue. À l'entresol, l'appartement du concierge se situait au-dessus de l'entrée de garage tandis qu'un bar-restaurant prenait place au centre, avec cuisines à l'arrière.
Vers la rue Stevin, l'immeuble est établi en retrait de l'alignement, ménageant un espace de parking. Les façades sont portantes, constituées d'éléments en béton architectonique blanc-gris à surface lavée, aujourd'hui peints en blanc.
Rez-de-chaussée et entresol rythmés de piliersSupport vertical de plan carré. entre lesquels s'insèrent de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. : quatre vers le boulevard, la première intégrant l'entrée de garage, la troisième l'entrée principale sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. massif ; neuf vers la rue. Vers l'angle, l'entresol est doté d'allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. saillantes portant des plantations. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Les étages sont formés par des cadres rectangulaires empilés, alternativement larges et étroits. Ils délimitent une fenêtre à angles arrondis et appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. incliné, garnie d'un vitrage légèrement teinté.
À l'intérieur, aujourd'hui complètement rénové, les étages sont organisés en plateaux de bureaux formant un L autour d'une cour. Les circulations prennent place dans l'angle de ce dernier. Au rez-de-chaussée, l'immeuble présentait à l'origine un hall-salon au centre, des salles de conférence à l'arrière et, comme c'est encore le cas aujourd'hui, des commerces à front de rue. À l'entresol, l'appartement du concierge se situait au-dessus de l'entrée de garage tandis qu'un bar-restaurant prenait place au centre, avec cuisines à l'arrière.
Sources
Archives
AVB/TP 84350 (1972).
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