Typologie(s)
maison bourgeoise
Intervenant(s)
Jean-Baptiste DEWIN – architecte – 1910
Styles
Art nouveau
Sécession viennoise
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
2005-2007
id
Urban : 17105
Description
Située au sein d'une remarquable enfilade allant du no 144 au no 182, remarquable maison de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. géométrique, 1910. Construite à la demande de l'ingénieur des Arts et Manufactures Bruno Schmidt, sur les plans de l'architecte Jean-Baptiste Dewin qui la conçoit jusque dans ses moindres détails.
Il s'agit d'une œuvre globale, telle que la concevaient les grands architectes de la période Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise..
La façade se singularise par le style éminemment personnel et novateur de J.-B. Dewin, reconnaissable à ses formes géométriques inspirées de la Sécession viennoiseEntre 1897 et 1914 environ, la Sécession viennoise est la tendance autrichienne de l’Art nouveau géométrique., ainsi qu'au raffinement de sa décoration, également présente à l'intérieur. Décors illustrant particulièrement bien la maîtrise de l'architecte dans le rendu des détails : mosaïques reprenant des motifs géométriques et un très beau bestiaire composé d'insectes (abeilles, libellules) et d'oiseaux (cigognes, faucons) stylisés, retrouvés à hauteur des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et des vitraux. Les animaux, et en particulier ceux qui ont trait à la mythologie (le faucon représentant la divinité égyptienne Horus, etc.), sont omniprésents dans les réalisations de Dewin à la même époque.
Élévation de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales aux étages, la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale rehaussée d'un oriel de section polygonale au premier étage, et de plan rectangulaire au deuxième. Façade recouverte d'un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre blanche d'Euville, alternant avec des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre bleue au rez-de-chaussée. Aux étages, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux couronnés d'un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. sculpté interrompant la corniche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, certaines possédant des vitraux ornés d'ovales et d'abeilles, ce dernier motif retrouvé à hauteur des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. : garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de l'escalier, grilles du jardinet et des bouches d'aération. Vitraux de la porte cochère remplacés par des carreaux de verre transparent. Sous-sol devancé d'une cour anglaise.
À l'intérieur, la décoration et le mobilier étaient originellement signés par J.-B. Dewin. Aujourd'hui, seuls quelques éléments sont conservés (la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. et quelques espaces).
Classement 10.10.1996
Il s'agit d'une œuvre globale, telle que la concevaient les grands architectes de la période Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise..
La façade se singularise par le style éminemment personnel et novateur de J.-B. Dewin, reconnaissable à ses formes géométriques inspirées de la Sécession viennoiseEntre 1897 et 1914 environ, la Sécession viennoise est la tendance autrichienne de l’Art nouveau géométrique., ainsi qu'au raffinement de sa décoration, également présente à l'intérieur. Décors illustrant particulièrement bien la maîtrise de l'architecte dans le rendu des détails : mosaïques reprenant des motifs géométriques et un très beau bestiaire composé d'insectes (abeilles, libellules) et d'oiseaux (cigognes, faucons) stylisés, retrouvés à hauteur des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et des vitraux. Les animaux, et en particulier ceux qui ont trait à la mythologie (le faucon représentant la divinité égyptienne Horus, etc.), sont omniprésents dans les réalisations de Dewin à la même époque.
Élévation de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales aux étages, la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale rehaussée d'un oriel de section polygonale au premier étage, et de plan rectangulaire au deuxième. Façade recouverte d'un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre blanche d'Euville, alternant avec des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre bleue au rez-de-chaussée. Aux étages, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux couronnés d'un amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. sculpté interrompant la corniche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, certaines possédant des vitraux ornés d'ovales et d'abeilles, ce dernier motif retrouvé à hauteur des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. : garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de l'escalier, grilles du jardinet et des bouches d'aération. Vitraux de la porte cochère remplacés par des carreaux de verre transparent. Sous-sol devancé d'une cour anglaise.
À l'intérieur, la décoration et le mobilier étaient originellement signés par J.-B. Dewin. Aujourd'hui, seuls quelques éléments sont conservés (la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. et quelques espaces).
Classement 10.10.1996
Sources
Archives
ACI/Urb. 233-172.
Ouvrages
JAMAR, M., Jean-Baptiste Dewin, architecte de la période Art Nouveau – Art Déco (mémoire de fin d'étude), ISACF – La Cambre, Bruxelles, 1994-1995.
Monument et sites protégés, éd. Mardaga, Région de Bruxelles-Capitale,1999, pp. 128, 129.
Périodiques
DEWIN, J.B., « Propriété, 172, avenue Molière, à Bruxelles », L'Emulation, 1914, pl. XIX-XX.
ACI/Urb. 233-172.
Ouvrages
JAMAR, M., Jean-Baptiste Dewin, architecte de la période Art Nouveau – Art Déco (mémoire de fin d'étude), ISACF – La Cambre, Bruxelles, 1994-1995.
Monument et sites protégés, éd. Mardaga, Région de Bruxelles-Capitale,1999, pp. 128, 129.
Périodiques
DEWIN, J.B., « Propriété, 172, avenue Molière, à Bruxelles », L'Emulation, 1914, pl. XIX-XX.