Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
Émile JANLET – architecte – 1900-1901
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2005-2006
id
Urban : 16234
Description
Deux maisons différenciées, de style éclectique polychrome, par l'architecte Émile Janlet pour des commanditaires différents, respectivement en 1901 et 1900. Jardinets remaniés et grilles d'origine perdues.
Au no 48, élévation de cinq niveaux, de taille inégale, plus un dernier niveau en retrait ajouté récemment sur la toiture. Cette dernière était initialement plate. Façade en briques, rehaussée de pierre bleue. R.d.ch. en pierre bleue à bossages, traversé par une poutrelle métallique formant le linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de la large porte ajourée et de la fenêtre à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Étages médians percés dans l'axe de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., celui du 2e devancé d'un balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. et surmonté d'un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. historiéDécoré de scènes à personnages ou animaux.. Dernier niveau de faible hauteur ; fenêtre à triple meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. flanquant les étages, amortis par deux désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. en toiture réunis par une grille.
Au no 50, élévation de trois niveaux plus un demi-niveau de combleEspace intérieur de la toiture., et de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. Façade en briques rouges, scandée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briques jaunes et rehaussée de pierre bleue. Façade modifiée par le percement d'un garage en sous-sol (1949), l'adjonction d'une logette à la place du balcon couvert du 1er étage (1923) et le remplacement des toitures en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. R.d.ch. surélevé envahi d'une glycine masquant un balcon couvert à colonnettes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Porte sous large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Fenêtres sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., certaines surmontées d'arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. conservée.
Au no 48, élévation de cinq niveaux, de taille inégale, plus un dernier niveau en retrait ajouté récemment sur la toiture. Cette dernière était initialement plate. Façade en briques, rehaussée de pierre bleue. R.d.ch. en pierre bleue à bossages, traversé par une poutrelle métallique formant le linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de la large porte ajourée et de la fenêtre à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Étages médians percés dans l'axe de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., celui du 2e devancé d'un balconnet à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. et surmonté d'un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. historiéDécoré de scènes à personnages ou animaux.. Dernier niveau de faible hauteur ; fenêtre à triple meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. PilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. flanquant les étages, amortis par deux désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. en toiture réunis par une grille.
Au no 50, élévation de trois niveaux plus un demi-niveau de combleEspace intérieur de la toiture., et de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. Façade en briques rouges, scandée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briques jaunes et rehaussée de pierre bleue. Façade modifiée par le percement d'un garage en sous-sol (1949), l'adjonction d'une logette à la place du balcon couvert du 1er étage (1923) et le remplacement des toitures en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. R.d.ch. surélevé envahi d'une glycine masquant un balcon couvert à colonnettes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Porte sous large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Fenêtres sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., certaines surmontées d'arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. conservée.
Sources
Archives
AVB/TP 48 : 23404 (1901) ; 50 : 23405 (1900), 29915 (1923), 60438 (1949).
Ouvrages
DECLERCQ, P., DE WIT, A., VAN LOOCK, J., Émile Janlet (1839-1918). Monografie over een negentiende-eeuwse architekt, verhandeling tot het verkrijgen van de graad van architekt, Sint-Lukas, Brussel, 1984, p.128.